Les pays africains se dotent d'une institution pour maîtriser leurs ressources énergétiques et ce à travers la création de la Commission africaine de l'énergie (AFREC) dont le lancement officiel sera opéré dimanche prochain. Les pays africains se dotent d'une institution pour maîtriser leurs ressources énergétiques et ce à travers la création de la Commission africaine de l'énergie (AFREC) dont le lancement officiel sera opéré dimanche prochain. C'est ce qu'a annoncé, hier, Chakib Khelil, lors de la conférence de presse organisée à l'effet d'annoncer cet évènement. Il a ajouté que «l'AFREC vient ainsi combler une carence institutionnelle à travers la mise en place d'un cadre propice à la coopération et l'échange de systèmes d'information entre pays membres. Cette commission permettra de maîtriser les ressources énergétiques en Afrique et de développer des projets en commun». Et d'enchaîner, « l'AFREC a pour vocation d'être un instrument au service des objectifs de développement de l'Union africaine (UA).» A la question de savoir si l'AFREC s'organise en groupe de pression afin de porter la voix des pays africains et défendre par là leurs intérêts, M. Khelil s'est contenté de dire : « Ce n'est pas la vocation de l'AFREC d'être un groupe de pression, mais il incombe, toutefois, à cette institution de défendre les intérêts des pays africains en apportant un cadre légal qui permettra de maîtriser l'énergie et sécuriser l'accès aux ressources et le développement de projets communs en toute sécurité », a-t-il souligné. L'AFREC dont le siège se trouve à Alger est dotée d'un budget de 1,1 million de dollars pour l'exercice 2008 dont 700.000 dollars proviennent de l'UA tandis que les 400.000 dollars restant sont à la charge des pays membres, a expliqué M. El Heg, directeur exécutif de l'AFREC. Rappelons que cette institution a été créée en 2001 à la faveur de la 37e conférence des chefs d'Etat de l'ex-OUA (Organisation de l'union africaine). Interrogé sur le retard qui a empêché son lancement effectif, M. Heg précise qu'il est dû à la transition de l'ex-OUA qui est devenue l'Union africaine (UA) et qui a quelque peu retardé l'échéance. Les statuts de l'AFREC seront approuvés lors d'une réunion à Alger qui se déroulera du 15 au 17 février prochains et regroupera une trentaine de ministres de l'Energie de l'Union africaine (UA). Outre les ministres de l'Energie de l'UA, cette rencontre verra la participation des représentants des institutions financières et des organisations énergétiques régionales et internationales à l'image de l'UE, OPEP, BAD, etc. L'AFREC compte déjà 23 pays membres. C'est ce qu'a annoncé, hier, Chakib Khelil, lors de la conférence de presse organisée à l'effet d'annoncer cet évènement. Il a ajouté que «l'AFREC vient ainsi combler une carence institutionnelle à travers la mise en place d'un cadre propice à la coopération et l'échange de systèmes d'information entre pays membres. Cette commission permettra de maîtriser les ressources énergétiques en Afrique et de développer des projets en commun». Et d'enchaîner, « l'AFREC a pour vocation d'être un instrument au service des objectifs de développement de l'Union africaine (UA).» A la question de savoir si l'AFREC s'organise en groupe de pression afin de porter la voix des pays africains et défendre par là leurs intérêts, M. Khelil s'est contenté de dire : « Ce n'est pas la vocation de l'AFREC d'être un groupe de pression, mais il incombe, toutefois, à cette institution de défendre les intérêts des pays africains en apportant un cadre légal qui permettra de maîtriser l'énergie et sécuriser l'accès aux ressources et le développement de projets communs en toute sécurité », a-t-il souligné. L'AFREC dont le siège se trouve à Alger est dotée d'un budget de 1,1 million de dollars pour l'exercice 2008 dont 700.000 dollars proviennent de l'UA tandis que les 400.000 dollars restant sont à la charge des pays membres, a expliqué M. El Heg, directeur exécutif de l'AFREC. Rappelons que cette institution a été créée en 2001 à la faveur de la 37e conférence des chefs d'Etat de l'ex-OUA (Organisation de l'union africaine). Interrogé sur le retard qui a empêché son lancement effectif, M. Heg précise qu'il est dû à la transition de l'ex-OUA qui est devenue l'Union africaine (UA) et qui a quelque peu retardé l'échéance. Les statuts de l'AFREC seront approuvés lors d'une réunion à Alger qui se déroulera du 15 au 17 février prochains et regroupera une trentaine de ministres de l'Energie de l'Union africaine (UA). Outre les ministres de l'Energie de l'UA, cette rencontre verra la participation des représentants des institutions financières et des organisations énergétiques régionales et internationales à l'image de l'UE, OPEP, BAD, etc. L'AFREC compte déjà 23 pays membres.