«L'Afrique, qui connaît la plus forte croissance de production pétrolière de son histoire grâce à l'émergence de nouveaux pays producteurs, enregistre, par contre, l'un des taux de consommation d'énergie par habitant des plus faibles au monde», a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, hier, lors de la Conférence des ministres de l'Energie des pays de l'Union africaine (UA), qui a marqué le lancement officiel de la Commission africaine de l'énergie (AFREC). Afin de sortir de ce paradoxe, explique-t-il, le 37e sommet de l'ex-Organisation de l'unité africaine (OUA), actuellement l'UA, tenu en Zambie en 2001, a créé l'AFREC pour faire de l'énergie un vecteur de développement et d'intégration sur la base d'une complémentarité interafricaine. Intervenant lors de cette conférence, Khelil a souligné que l'AFREC représente «l'aboutissement heureux» d'un long processus enclenché lors du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains à Lagos (Nigeria) en 1980. A travers l'AFREC, l'Afrique s'est dotée, selon le ministre, d'un «cadre institutionnel approprié pour promouvoir la coopération énergétique à l'échelle du continent». Quant au rôle important de l'énergie dans le développement économique, le ministre a indiqué qu'au plan international, la question de l'énergie est l'objet «d'enjeux géostratégiques globaux». Et de poursuivre que l'Afrique, de par son potentiel en ressources et les perspectives de ses besoins à long terme, est concernée par ces enjeux «au premier chef». Il a mis, également, l'accent sur la nécessité d'une intégration économique de l'Afrique pour le développement durable de ce continent. Dans ce cadre, le programme du NEPAD, note-t-il, accorde une place de choix au volet de l'intégration et du développement énergétiques du continent en privilégiant une coopération régionale et continentale basée sur une mobilisation des potentialités et des capacités africaines et en offrant des opportunités de partenariat sur des projets d'envergure avec les opérateurs non africains. Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP), d'une capacité de 25 milliards de mètres cubes/an et devant relier le Nigeria à l'Algérie, est, selon Khelil, un projet d'envergure qui permettra, une fois achevé, de réduire les volumes de gaz torchés, tout en mettant à la disposition de millions d'Africains habitant les zones traversées l'énergie nécessaire à leur développement et de générer d'importants revenus par l'exportation du gaz vers l'Europe. Par ailleurs, Chakib Khelil a souligné l'important rôle de l'Algérie au sein de cette structure. «L'Algérie entend continuer à œuvrer pour faire en sorte que l'AFREC devienne un cadre d'action efficace au service de l'intégration énergétique et de la coopération continentale». «L'Afrique, qui connaît la plus forte croissance de production pétrolière de son histoire grâce à l'émergence de nouveaux pays producteurs, enregistre, par contre, l'un des taux de consommation d'énergie par habitant des plus faibles au monde», a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, hier, lors de la Conférence des ministres de l'Energie des pays de l'Union africaine (UA), qui a marqué le lancement officiel de la Commission africaine de l'énergie (AFREC). Afin de sortir de ce paradoxe, explique-t-il, le 37e sommet de l'ex-Organisation de l'unité africaine (OUA), actuellement l'UA, tenu en Zambie en 2001, a créé l'AFREC pour faire de l'énergie un vecteur de développement et d'intégration sur la base d'une complémentarité interafricaine. Intervenant lors de cette conférence, Khelil a souligné que l'AFREC représente «l'aboutissement heureux» d'un long processus enclenché lors du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains à Lagos (Nigeria) en 1980. A travers l'AFREC, l'Afrique s'est dotée, selon le ministre, d'un «cadre institutionnel approprié pour promouvoir la coopération énergétique à l'échelle du continent». Quant au rôle important de l'énergie dans le développement économique, le ministre a indiqué qu'au plan international, la question de l'énergie est l'objet «d'enjeux géostratégiques globaux». Et de poursuivre que l'Afrique, de par son potentiel en ressources et les perspectives de ses besoins à long terme, est concernée par ces enjeux «au premier chef». Il a mis, également, l'accent sur la nécessité d'une intégration économique de l'Afrique pour le développement durable de ce continent. Dans ce cadre, le programme du NEPAD, note-t-il, accorde une place de choix au volet de l'intégration et du développement énergétiques du continent en privilégiant une coopération régionale et continentale basée sur une mobilisation des potentialités et des capacités africaines et en offrant des opportunités de partenariat sur des projets d'envergure avec les opérateurs non africains. Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP), d'une capacité de 25 milliards de mètres cubes/an et devant relier le Nigeria à l'Algérie, est, selon Khelil, un projet d'envergure qui permettra, une fois achevé, de réduire les volumes de gaz torchés, tout en mettant à la disposition de millions d'Africains habitant les zones traversées l'énergie nécessaire à leur développement et de générer d'importants revenus par l'exportation du gaz vers l'Europe. Par ailleurs, Chakib Khelil a souligné l'important rôle de l'Algérie au sein de cette structure. «L'Algérie entend continuer à œuvrer pour faire en sorte que l'AFREC devienne un cadre d'action efficace au service de l'intégration énergétique et de la coopération continentale».