Le président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA), M. Mohamed Chérif Ould El-Hocine a proposé, hier, de redynamiser l'investissement agricole et ce en « recapitalisant la CNMA » (Caisse nationale de mutualité agricole). Reconnaissant que le secteur de l'agriculture souffre d'un sous investissement eu égard à la réticence des banques à investir de manière probante dans ce secteur, M. Ould El-Hocine se dit favorable à ce que le Trésor public injecte un fonds spécial dans l'optique d'augmenter le capital social de cette caisse. « il faut ouvrir le capital de la CNMA aux banques tout en gardant une part majoritaire au Trésor public » affirme-t-il. Intervenant lors de la cérémonie de clôture des travaux qui ont réuni les présidents des Chambres de wilayas, M. Ould El-Hocine a indiqué que les agriculteurs trouvent toujours des difficultés à accéder au crédit agricole, ajoutant dans la foulée que « même la BADR qui est censée être une banque partenaire s'est désistée de sa vocation agricole ». Lors de cette réunion devant étudier les difficultés que rencontrent les agriculteurs sur le terrain, M. Ould El-Hocine en a profité pour « dénoncer, au nom de la CNA, les lobbys qui anéantissent les efforts en vue de développer la production agricole nationale ». Il ajoute à ce sujet : «Ces lobbys-là œuvrent à faire échouer notre plan visant l'autosuffisance alimentaire et ce en favorisant l'importation des produits agricoles de large consommation. L'Algérie peut produire davantage mais tous les efforts sont anéantis par des cercles occultes qui s'enrichissent par le biais de l'importation et dans ce sens, notre plan de l'autosuffisance alimentaire ne les arrange pas » a-t-il assené. S'agissant du problème du foncier agricole, des intervenants ont appelé à apporter des solutions à même d'assouplir les conditions d'accès au financement pour les locataires d'assiettes agricoles de longues durées. « Il faut savoir que les banques ne nous aident pas parce que nous ne disposons pas d'actes de propriété. Il faut libérer les initiatives et mettre en place un cadre légal qui permettrait à la banque d'accorder des crédits aux agriculteurs qui sont en possession d'un acte de location de longue durée ». Dans le même contexte, le président de la CNA fait savoir qu'il n'est pas normal que les terres agricoles dépendent actuellement de la gestion du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement (MIPI) et donc les SGP ( société de gestion des participations). « Nous appelons à ce que ces terres soient confiées au ministère de l'Agriculture et du développement agricole, soit un Département mieux à même de gérer la disponibilité du foncier agricole » a-t-il préconisé. Le président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA), M. Mohamed Chérif Ould El-Hocine a proposé, hier, de redynamiser l'investissement agricole et ce en « recapitalisant la CNMA » (Caisse nationale de mutualité agricole). Reconnaissant que le secteur de l'agriculture souffre d'un sous investissement eu égard à la réticence des banques à investir de manière probante dans ce secteur, M. Ould El-Hocine se dit favorable à ce que le Trésor public injecte un fonds spécial dans l'optique d'augmenter le capital social de cette caisse. « il faut ouvrir le capital de la CNMA aux banques tout en gardant une part majoritaire au Trésor public » affirme-t-il. Intervenant lors de la cérémonie de clôture des travaux qui ont réuni les présidents des Chambres de wilayas, M. Ould El-Hocine a indiqué que les agriculteurs trouvent toujours des difficultés à accéder au crédit agricole, ajoutant dans la foulée que « même la BADR qui est censée être une banque partenaire s'est désistée de sa vocation agricole ». Lors de cette réunion devant étudier les difficultés que rencontrent les agriculteurs sur le terrain, M. Ould El-Hocine en a profité pour « dénoncer, au nom de la CNA, les lobbys qui anéantissent les efforts en vue de développer la production agricole nationale ». Il ajoute à ce sujet : «Ces lobbys-là œuvrent à faire échouer notre plan visant l'autosuffisance alimentaire et ce en favorisant l'importation des produits agricoles de large consommation. L'Algérie peut produire davantage mais tous les efforts sont anéantis par des cercles occultes qui s'enrichissent par le biais de l'importation et dans ce sens, notre plan de l'autosuffisance alimentaire ne les arrange pas » a-t-il assené. S'agissant du problème du foncier agricole, des intervenants ont appelé à apporter des solutions à même d'assouplir les conditions d'accès au financement pour les locataires d'assiettes agricoles de longues durées. « Il faut savoir que les banques ne nous aident pas parce que nous ne disposons pas d'actes de propriété. Il faut libérer les initiatives et mettre en place un cadre légal qui permettrait à la banque d'accorder des crédits aux agriculteurs qui sont en possession d'un acte de location de longue durée ». Dans le même contexte, le président de la CNA fait savoir qu'il n'est pas normal que les terres agricoles dépendent actuellement de la gestion du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement (MIPI) et donc les SGP ( société de gestion des participations). « Nous appelons à ce que ces terres soient confiées au ministère de l'Agriculture et du développement agricole, soit un Département mieux à même de gérer la disponibilité du foncier agricole » a-t-il préconisé.