Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), maintient son mot d'ordre de grève annoncée pour les 24, 25 et 26 février prochains. Ce débrayage, qui est également celui de la Coordination des syndicats autonomes, qui regroupe une douzaine d'entités, y compris le SNAPEST, intervient en dépit des garanties du gouvernement concernant l'application de la nouvelle grille des salaires, sans le préalable de l'achèvement des statuts particuliers. «C'est une aberration, un leurre !», a commenté hier, Méziane Mériane. Animant une conférence de presse au siège du SNTE à Alger, le coordinateur national du SNAPEST s'est interrogé sur quelle base comptabilisera-t-on les augmentations des salaires des travailleurs, en l'absence des statuts particuliers, en guise de réponse aux « mesures exceptionnelles » énoncées par le gouvernement. « Arrêtez de tromper les travailleurs », s'est insurgé le conférencier, précisant que toutes les composantes de la Coordination des syndicats autonomes ont déposé leurs préavis de grève, auprès de leurs ministères de tutelle et du ministère du Travail, et ce en date du 16 février dernier. En effet, cette coordination tiendra son ultime réunion demain, pour décider des actions à mener pour accompagner le débrayage de trois jours, à partir de dimanche prochain. Le coordinateur national du SNAPEST a indiqué pour cela que des adjoints de l'éducation, des inspecteurs d'orientation ainsi que d'autres intendants, ont rejoint le mouvement de grève décidé par la coordination. Par ailleurs, ledit syndicat menace de recourir à des grèves cycliques si les pouvoirs publics venaient à persister à faire la sourde oreille à leurs doléances, se demandant à qui profite « ce pourrissement de la situation ?». Se félicitant toutefois, de l'adhésion des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (PEST) à sa corporation syndicale, Mériane Méziane a réitéré les revendications essentielles brandies par ses alliés, que le Bureau national réuni en date du 16 février dernier a entérinées. Il s'agit notamment, « d'un pouvoir d'achat érodé et sans cesse laminé par une inflation incontrôlée, une grille des salaires censée consacrer le savoir et la compétence et qui n'est en réalité qu'une supercherie », a-t-il énuméré. Il a déploré, en outre : «la classification honteuse des professeurs techniques des lycées techniques (PTLT) dans la grille des salaires, ainsi que la mise à mort de l'enseignement technique», mais aussi « le statut général de la Fonction publique censé améliorer les conditions socioprofessionnelles qui n'est qu'un leurre ». Sur un autre volet, le coordinateur national du SNAPEST a fustigé la Centrale syndicale qui, selon lui, «ne fait qu'entériner des décisions déjà prises faisant dans le syndicalisme d'Etat », interpellant encore une fois les pouvoirs publics à inviter les syndicats autonomes à la table des négociations, au profit d'un dialogue franc et constructif. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), maintient son mot d'ordre de grève annoncée pour les 24, 25 et 26 février prochains. Ce débrayage, qui est également celui de la Coordination des syndicats autonomes, qui regroupe une douzaine d'entités, y compris le SNAPEST, intervient en dépit des garanties du gouvernement concernant l'application de la nouvelle grille des salaires, sans le préalable de l'achèvement des statuts particuliers. «C'est une aberration, un leurre !», a commenté hier, Méziane Mériane. Animant une conférence de presse au siège du SNTE à Alger, le coordinateur national du SNAPEST s'est interrogé sur quelle base comptabilisera-t-on les augmentations des salaires des travailleurs, en l'absence des statuts particuliers, en guise de réponse aux « mesures exceptionnelles » énoncées par le gouvernement. « Arrêtez de tromper les travailleurs », s'est insurgé le conférencier, précisant que toutes les composantes de la Coordination des syndicats autonomes ont déposé leurs préavis de grève, auprès de leurs ministères de tutelle et du ministère du Travail, et ce en date du 16 février dernier. En effet, cette coordination tiendra son ultime réunion demain, pour décider des actions à mener pour accompagner le débrayage de trois jours, à partir de dimanche prochain. Le coordinateur national du SNAPEST a indiqué pour cela que des adjoints de l'éducation, des inspecteurs d'orientation ainsi que d'autres intendants, ont rejoint le mouvement de grève décidé par la coordination. Par ailleurs, ledit syndicat menace de recourir à des grèves cycliques si les pouvoirs publics venaient à persister à faire la sourde oreille à leurs doléances, se demandant à qui profite « ce pourrissement de la situation ?». Se félicitant toutefois, de l'adhésion des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (PEST) à sa corporation syndicale, Mériane Méziane a réitéré les revendications essentielles brandies par ses alliés, que le Bureau national réuni en date du 16 février dernier a entérinées. Il s'agit notamment, « d'un pouvoir d'achat érodé et sans cesse laminé par une inflation incontrôlée, une grille des salaires censée consacrer le savoir et la compétence et qui n'est en réalité qu'une supercherie », a-t-il énuméré. Il a déploré, en outre : «la classification honteuse des professeurs techniques des lycées techniques (PTLT) dans la grille des salaires, ainsi que la mise à mort de l'enseignement technique», mais aussi « le statut général de la Fonction publique censé améliorer les conditions socioprofessionnelles qui n'est qu'un leurre ». Sur un autre volet, le coordinateur national du SNAPEST a fustigé la Centrale syndicale qui, selon lui, «ne fait qu'entériner des décisions déjà prises faisant dans le syndicalisme d'Etat », interpellant encore une fois les pouvoirs publics à inviter les syndicats autonomes à la table des négociations, au profit d'un dialogue franc et constructif.