«La monnaie unique n'est qu'un aboutissement et non un préalable », telle est la réponse de M. Mohamed Djellab, président de l'Association algérienne des banques et établissements financiers (ABEF), interpellé, lors des travaux de la 12e Conférence euro-méditerranéenne portant sur le thème « les services financiers et bancaires au cœur de la transition », organisée à Bruxelles, sur le projet d'adoption d'une monnaie unique maghrébine. M. Djellab a souligné qu'avant d'introduire cette monnaie unique, les pays membre de l'Union du Maghreb doivent « au préalable » travailler sur le concept de la convergence et la coopération économiques. Ainsi l'établissement d'une monnaie unique constituera une suite logique aux efforts de rapprochement entrepris par les pays du Maghreb. « Avant d'aller à une monnaie unique, il faut d'abord aller vers des critères de convergence » a-t-il indiqué en marge de cette conférence. Sur ce registre, rappelons que lors de la 34e session du conseil d'administration de l'Union des banques maghrébines organisée à Tripoli, début de ce mois, M. Othman Benjelloun, le président de cette institution, a affirmé que la monnaie unique maghrébine est inscrite comme principal objectif dans le plan d'action 2008 de cette institution. Le responsable a annoncé, également, qu'une étude préliminaire a été présentée au audit-conseil et une commission ad hoc fut chargée d'approfondir l'étude et tracer les conditions et les préalables à sa mise en place progressive, en concertation avec les autorités monétaires de chaque pays. Il faut dire que l'instauration d'une monnaie unique constitue une opportunité pour les pays du Maghreb, et ce, pour plusieurs raisons. En effet, cette démarche peut intervenir efficacement dans la dynamisation des échanges économiques intermaghrébins, la lutte contre le coût des opérations de change qui entravait largement la libre circulation sur le territoire de l'Union, pour mettre fin aux mouvements erratiques des monnaies nationales des pays de l'Union du Maghreb et protéger le marché intérieur, ainsi que le renforcement de la compétitivité internationale des entreprises maghrébines en réduisant les coûts de leurs opérations transfrontières et en leur facilitant l'accès à un vaste marché de capitaux pour se financer. Sur un autre registre, concernant la libre circulation des capitaux entre les pays membres de l'Union du Maghreb, principal thème de cette 12e Conférence euro-méditerranéenne, les experts financiers algériens présents à ce rendez-vous, ont affirmé que « la levée des obstacles à la circulation des capitaux dans ces régions ne bénéficierait pas à certaines économies ». Cependant, cette vision des choses «n'est pas partagée par tous, compte tenu du fait que les termes et les conditions d'échange ne sont pas équitables pour certaines économies », ont-ils expliqué en marge des travaux de cette conférence. L'Algérie, dans cette optique, « place en priorité le développement des économies et des systèmes bancaires internes avant d'envisager une déréglementation large des mouvements des capitaux inter-pays et inter-régions », ont-ils répliqué. «La monnaie unique n'est qu'un aboutissement et non un préalable », telle est la réponse de M. Mohamed Djellab, président de l'Association algérienne des banques et établissements financiers (ABEF), interpellé, lors des travaux de la 12e Conférence euro-méditerranéenne portant sur le thème « les services financiers et bancaires au cœur de la transition », organisée à Bruxelles, sur le projet d'adoption d'une monnaie unique maghrébine. M. Djellab a souligné qu'avant d'introduire cette monnaie unique, les pays membre de l'Union du Maghreb doivent « au préalable » travailler sur le concept de la convergence et la coopération économiques. Ainsi l'établissement d'une monnaie unique constituera une suite logique aux efforts de rapprochement entrepris par les pays du Maghreb. « Avant d'aller à une monnaie unique, il faut d'abord aller vers des critères de convergence » a-t-il indiqué en marge de cette conférence. Sur ce registre, rappelons que lors de la 34e session du conseil d'administration de l'Union des banques maghrébines organisée à Tripoli, début de ce mois, M. Othman Benjelloun, le président de cette institution, a affirmé que la monnaie unique maghrébine est inscrite comme principal objectif dans le plan d'action 2008 de cette institution. Le responsable a annoncé, également, qu'une étude préliminaire a été présentée au audit-conseil et une commission ad hoc fut chargée d'approfondir l'étude et tracer les conditions et les préalables à sa mise en place progressive, en concertation avec les autorités monétaires de chaque pays. Il faut dire que l'instauration d'une monnaie unique constitue une opportunité pour les pays du Maghreb, et ce, pour plusieurs raisons. En effet, cette démarche peut intervenir efficacement dans la dynamisation des échanges économiques intermaghrébins, la lutte contre le coût des opérations de change qui entravait largement la libre circulation sur le territoire de l'Union, pour mettre fin aux mouvements erratiques des monnaies nationales des pays de l'Union du Maghreb et protéger le marché intérieur, ainsi que le renforcement de la compétitivité internationale des entreprises maghrébines en réduisant les coûts de leurs opérations transfrontières et en leur facilitant l'accès à un vaste marché de capitaux pour se financer. Sur un autre registre, concernant la libre circulation des capitaux entre les pays membres de l'Union du Maghreb, principal thème de cette 12e Conférence euro-méditerranéenne, les experts financiers algériens présents à ce rendez-vous, ont affirmé que « la levée des obstacles à la circulation des capitaux dans ces régions ne bénéficierait pas à certaines économies ». Cependant, cette vision des choses «n'est pas partagée par tous, compte tenu du fait que les termes et les conditions d'échange ne sont pas équitables pour certaines économies », ont-ils expliqué en marge des travaux de cette conférence. L'Algérie, dans cette optique, « place en priorité le développement des économies et des systèmes bancaires internes avant d'envisager une déréglementation large des mouvements des capitaux inter-pays et inter-régions », ont-ils répliqué.