Le leader massimo a lui-même pris la décision de céder le pouvoir qu'il a exercé sans partage depuis l'indépendance de l'ile. Il l'a annoncé au peuple cubain et à la communauté internationale dans un message rendu public en fin de semaine passée et dans lequel il s'est longuement étalé sur son état de santé particulièrement préoccupant après sa chute diffusée en direct par les télévisons du monde entier il y a deux ans lors d'une cérémonie officielle. C'est donc dans la journée d'hier que les 614 députés du tout nouveau Parlement cubain, élu en janvier passé, éliront, au cours de leur première réunion officielle, les membres du Conseil d'Etat, au nombre de 31, ainsi que le chef de l'Etat et Commandant en chef des forces armées. Le Conseil d'Etat est la plus haute instance du pouvoir exécutif cubain. Il a été institué en 1976 et son premier vice-président est le propre frère du président sortant, Raul Castro, a qui Fidel a confié la lourde tâche de le remplacer aux plus hautes fonctions en juillet 2006. Dans un message transmis à la Nation par l'agence officielle Granma, Raul Castro avait pris la peine de préciser : « Je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de président du Conseil d'état. » Une telle affirmation laissait donc, de l'avis des observateurs, la voie ouverte à son seul concurrent, le docteur Carlos Lage, 57 ans et jusqu'à hier, l'un des cinq vice-présidents en poste. Le docteur Lage est par ailleurs présenté comme l'une des figures parmi les plus emblématiques de la génération montante. C'est dire combien le débat actuel sur la succession de Fidel Castro est présenté comme une alternative entre la continuité et le changement. En d'autres termes, entre le garant de la légitimité historique et révolutionnaire, et celui par qui une évolution, à défaut d'un changement politique pourrait être attendue. Il n'est pas superficiel de préciser, à cet effet, que c'est en pleine mutation des forces politiques traditionnelles au pouvoir en Amérique latine, notamment marqués par le retour des forces de gauche et de centre-gauche, qu'intervient le départ de celui qui aura défié, cinq décennies durant, la plus grande puissance du monde, les Etats-Unis d'Amérique. Le leader massimo a lui-même pris la décision de céder le pouvoir qu'il a exercé sans partage depuis l'indépendance de l'ile. Il l'a annoncé au peuple cubain et à la communauté internationale dans un message rendu public en fin de semaine passée et dans lequel il s'est longuement étalé sur son état de santé particulièrement préoccupant après sa chute diffusée en direct par les télévisons du monde entier il y a deux ans lors d'une cérémonie officielle. C'est donc dans la journée d'hier que les 614 députés du tout nouveau Parlement cubain, élu en janvier passé, éliront, au cours de leur première réunion officielle, les membres du Conseil d'Etat, au nombre de 31, ainsi que le chef de l'Etat et Commandant en chef des forces armées. Le Conseil d'Etat est la plus haute instance du pouvoir exécutif cubain. Il a été institué en 1976 et son premier vice-président est le propre frère du président sortant, Raul Castro, a qui Fidel a confié la lourde tâche de le remplacer aux plus hautes fonctions en juillet 2006. Dans un message transmis à la Nation par l'agence officielle Granma, Raul Castro avait pris la peine de préciser : « Je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de président du Conseil d'état. » Une telle affirmation laissait donc, de l'avis des observateurs, la voie ouverte à son seul concurrent, le docteur Carlos Lage, 57 ans et jusqu'à hier, l'un des cinq vice-présidents en poste. Le docteur Lage est par ailleurs présenté comme l'une des figures parmi les plus emblématiques de la génération montante. C'est dire combien le débat actuel sur la succession de Fidel Castro est présenté comme une alternative entre la continuité et le changement. En d'autres termes, entre le garant de la légitimité historique et révolutionnaire, et celui par qui une évolution, à défaut d'un changement politique pourrait être attendue. Il n'est pas superficiel de préciser, à cet effet, que c'est en pleine mutation des forces politiques traditionnelles au pouvoir en Amérique latine, notamment marqués par le retour des forces de gauche et de centre-gauche, qu'intervient le départ de celui qui aura défié, cinq décennies durant, la plus grande puissance du monde, les Etats-Unis d'Amérique.