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La brutalité gagne les enfants
Les mômes jouent les caïds
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2008

Dernièrement, au niveau d'une maternelle, un petit garçon âgé de 5 ans a mordu et griffé à répétition sa camarade âgée de 4 ans. Questionné par la psychologue, le garçon a affirmé ne pas comprendre pourquoi a-t-il agit ainsi. L'éducatrice a affirmé que ce bambin n'est pas le seul à faire preuve de violence à l'égard d'un de ses camarades, que même les filles sont auteurs d'actes de brusquerie à l'égard d'autres enfants. Comment expliquer cette poussée de violence en milieu enfantin. Les enfants s'amusent-ils déjà à jouer aux caïds ? Reproduisent-ils des violences vécues dans leur entourage familial ? Comment un enfant peut-il qualifier un acte d'agression contre son camarade comme étant tout à fait naturel et soutenir que ses parents eux-mêmes ont l'habitude de le traiter ainsi ?
Une attitude pareille émanant d'un enfant à l'égard d'un autre et justifiée par une identification à un schéma adulte est largement significative. Aujourd'hui, la violence est devenue un acte tellement banalisé et généralisé qu'elle envahit dangereusement toutes les sphères de notre vie. Notre société est atteinte par la gangrène de la violence, c'est un fait accablant face auquel nous devons efficacement réagir. En effet, enfants et ados deviennent de plus en plus impulsifs. La preuve formelle est l'installation, de plus en plus fréquente, des actes de violence dans les écoles, dans la rue et au sein même de la famille reflétant l'état de crise dans lequel notre société se retrouve. La propagation de la violence en milieu scolaire et, aujourd'hui, dans le préscolaire n'est-elle pas à même de nous pousser à évaluer réellement l'ampleur du phénomène de violence ?
Si les petits adoptent, de nos jours, des comportements hasardeux mettant en péril leur personne ainsi que les autres, cela mérite de nous faire tirer la sonnette d'alarme. Chez nous, aucune statistique ne permet d'évaluer la vraie diffusion du phénomène de violence en milieu enfantin, mais les faits de violence commis par les plus petits signalés, au niveau des maternelles ou des écoles, sont largement révélateurs.
Comment expliquer la violence des plus petits ? Il faut dire qu'un enfant violent reflète une grande détresse personnelle et familiale. Susceptibles le plus souvent de présenter d'importants troubles de comportement ou de caractère, vivant dans des familles perturbées où violence, haine ou démission parentale gouvernent, certains enfants sont plus enclins, sous l'influence de leur vécu pénible, à développer une agressivité destructrice tant à leur égard que contre leurs prochains. Ces enfants sont eux-mêmes victimes de situations qui les submergent. La violence pour eux n'est qu'une manière d'expression, certes funeste, mais qui leur permet de lutter contre leur douleur.
En soi, l'agressivité des enfants n'est pas une tare. Elle leur est, au contraire, nécessaire pour grandir. Mais, il importe de la rendre socialement acceptable. Il mérite de noter que les enfants ne sont pas plus violents qu'avant, mais les filtres naturels d'encadrement ne fonctionnent plus très bien. Autrement dit, la présence d'adultes manque déjà au plus jeune âge, ce qui laisse l'enfant livré à lui-même. Aussi, il faudra noter que les gosses apprennent en copiant les comportements que les adultes leur proposent. Ainsi, qu'attendre d'un enfant témoin quotidiennement de violence à l'encontre de sa mère ou qui est lui-même victime d'atteintes physiques ou psychologiques au sein de son contexte social ?
La violence reste le reflet d'un disfonctionnement relationnel frappant causé par une distorsion au niveau de la communication. Elle témoigne d'un profond malaise individuel et social causé par la destruction des liens de dialogue entre individus et société. Renouer avec la communication, c'est renouer avec soi et avec la paix.
Dernièrement, au niveau d'une maternelle, un petit garçon âgé de 5 ans a mordu et griffé à répétition sa camarade âgée de 4 ans. Questionné par la psychologue, le garçon a affirmé ne pas comprendre pourquoi a-t-il agit ainsi. L'éducatrice a affirmé que ce bambin n'est pas le seul à faire preuve de violence à l'égard d'un de ses camarades, que même les filles sont auteurs d'actes de brusquerie à l'égard d'autres enfants. Comment expliquer cette poussée de violence en milieu enfantin. Les enfants s'amusent-ils déjà à jouer aux caïds ? Reproduisent-ils des violences vécues dans leur entourage familial ? Comment un enfant peut-il qualifier un acte d'agression contre son camarade comme étant tout à fait naturel et soutenir que ses parents eux-mêmes ont l'habitude de le traiter ainsi ?
Une attitude pareille émanant d'un enfant à l'égard d'un autre et justifiée par une identification à un schéma adulte est largement significative. Aujourd'hui, la violence est devenue un acte tellement banalisé et généralisé qu'elle envahit dangereusement toutes les sphères de notre vie. Notre société est atteinte par la gangrène de la violence, c'est un fait accablant face auquel nous devons efficacement réagir. En effet, enfants et ados deviennent de plus en plus impulsifs. La preuve formelle est l'installation, de plus en plus fréquente, des actes de violence dans les écoles, dans la rue et au sein même de la famille reflétant l'état de crise dans lequel notre société se retrouve. La propagation de la violence en milieu scolaire et, aujourd'hui, dans le préscolaire n'est-elle pas à même de nous pousser à évaluer réellement l'ampleur du phénomène de violence ?
Si les petits adoptent, de nos jours, des comportements hasardeux mettant en péril leur personne ainsi que les autres, cela mérite de nous faire tirer la sonnette d'alarme. Chez nous, aucune statistique ne permet d'évaluer la vraie diffusion du phénomène de violence en milieu enfantin, mais les faits de violence commis par les plus petits signalés, au niveau des maternelles ou des écoles, sont largement révélateurs.
Comment expliquer la violence des plus petits ? Il faut dire qu'un enfant violent reflète une grande détresse personnelle et familiale. Susceptibles le plus souvent de présenter d'importants troubles de comportement ou de caractère, vivant dans des familles perturbées où violence, haine ou démission parentale gouvernent, certains enfants sont plus enclins, sous l'influence de leur vécu pénible, à développer une agressivité destructrice tant à leur égard que contre leurs prochains. Ces enfants sont eux-mêmes victimes de situations qui les submergent. La violence pour eux n'est qu'une manière d'expression, certes funeste, mais qui leur permet de lutter contre leur douleur.
En soi, l'agressivité des enfants n'est pas une tare. Elle leur est, au contraire, nécessaire pour grandir. Mais, il importe de la rendre socialement acceptable. Il mérite de noter que les enfants ne sont pas plus violents qu'avant, mais les filtres naturels d'encadrement ne fonctionnent plus très bien. Autrement dit, la présence d'adultes manque déjà au plus jeune âge, ce qui laisse l'enfant livré à lui-même. Aussi, il faudra noter que les gosses apprennent en copiant les comportements que les adultes leur proposent. Ainsi, qu'attendre d'un enfant témoin quotidiennement de violence à l'encontre de sa mère ou qui est lui-même victime d'atteintes physiques ou psychologiques au sein de son contexte social ?
La violence reste le reflet d'un disfonctionnement relationnel frappant causé par une distorsion au niveau de la communication. Elle témoigne d'un profond malaise individuel et social causé par la destruction des liens de dialogue entre individus et société. Renouer avec la communication, c'est renouer avec soi et avec la paix.


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