La grève de trois jours observée par la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, depuis dimanche dernier, s'achève dans la douleur. En effet, le ministère de l'Education aurait licencié certain, syndicalistes selon la coordination. Une nouvelle qui est tombée tel un couperet, alors que les syndicalistes se félicitaient de la réussite de leur mouvement, hier, lors d'une conférence de presse, organisée au siège de l'UNPEF à Alger. «C'est une injustice de trop !», a vivement réagi Mériane Meziane, aussitôt la nouvelle tombée. Le coordinateur national des grévistes de la Fonction publique, qui vient de céder la présidence tournante au profit de son homologue Mérabet Lyès du SNPSP, a exprimé son indignation face au «mépris des pouvoirs publics», tout en promettant des actions d'envergure dans l'avenir, et une plus grande concertation avec les autres syndicats. La majorité des enseignants contractuels — près de 40.000 sur le territoire national — a observé la grève. Ils viennent de la sorte s'ajouter aux autres enseignants ponctionnés de six jours pour ce mois de février, et aux syndicalistes du secteur de la santé poursuivis en justice par leur tutelle. Cependant, rien ne semble entamer la détermination des syndicats autonomes. En dépit de ces contraintes, la Coordination tend à radicaliser son mouvement, menaçant de recourir à une grève illimitée, si la base en décidait ainsi, selon les propos de Mériane Meziane. Ce dernier a estimé le taux de suivi de la grève à 87,21 % à travers le territoire national, se félicitant de l'écho suscité par l'appel à la grève et la formidable mobilisation dont ont fait montre les fonctionnaires de la Fonction publique. Ce sont tous les syndicats qui forment la Coordination qui s'accordent à dire que les trois jours de débrayage ont permis de faire entendre «la voix des damnés», d'où les réactions musclées du gouvernement et de la centrale syndicale. Et de s'opposer fermement à la mise en application de la nouvelle grille des salaires, qu'ils rejettent de fond en comble. «L'application de la grille des salaires est impossible sans la promulgation des statuts particuliers, donc elle n'apporte rien de nouveau», a tonné Abdelmalek Rahmani, coordinateur national du CNES. Même constat du côté des syndicalistes de l'UNPEF, du SNAPAP, SNAPSY et du SNPSSP. Pour le Dr. Yousfi, «le gouvernement a paniqué face à notre levée de boucliers», synonyme d'un grand impact engendré par la grève. Toutefois, une action commune entre les différents syndicats autonomes dans l'avenir n'est pas à écarter. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique a clairement affiché sa volonté à unifier l'action de protestation et à faire converger les idées de tous les syndicats autonomes. «Nos portes demeurent ouvertes à tous les syndicats désirant adhérer à notre mouvement», a souhaité Mériane Meziane, avant de passer le flambeau à Mérabet Lyès, SG du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui, lui, a promis de poursuivre le combat des fonctionnaires jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. La grève de trois jours observée par la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, depuis dimanche dernier, s'achève dans la douleur. En effet, le ministère de l'Education aurait licencié certain, syndicalistes selon la coordination. Une nouvelle qui est tombée tel un couperet, alors que les syndicalistes se félicitaient de la réussite de leur mouvement, hier, lors d'une conférence de presse, organisée au siège de l'UNPEF à Alger. «C'est une injustice de trop !», a vivement réagi Mériane Meziane, aussitôt la nouvelle tombée. Le coordinateur national des grévistes de la Fonction publique, qui vient de céder la présidence tournante au profit de son homologue Mérabet Lyès du SNPSP, a exprimé son indignation face au «mépris des pouvoirs publics», tout en promettant des actions d'envergure dans l'avenir, et une plus grande concertation avec les autres syndicats. La majorité des enseignants contractuels — près de 40.000 sur le territoire national — a observé la grève. Ils viennent de la sorte s'ajouter aux autres enseignants ponctionnés de six jours pour ce mois de février, et aux syndicalistes du secteur de la santé poursuivis en justice par leur tutelle. Cependant, rien ne semble entamer la détermination des syndicats autonomes. En dépit de ces contraintes, la Coordination tend à radicaliser son mouvement, menaçant de recourir à une grève illimitée, si la base en décidait ainsi, selon les propos de Mériane Meziane. Ce dernier a estimé le taux de suivi de la grève à 87,21 % à travers le territoire national, se félicitant de l'écho suscité par l'appel à la grève et la formidable mobilisation dont ont fait montre les fonctionnaires de la Fonction publique. Ce sont tous les syndicats qui forment la Coordination qui s'accordent à dire que les trois jours de débrayage ont permis de faire entendre «la voix des damnés», d'où les réactions musclées du gouvernement et de la centrale syndicale. Et de s'opposer fermement à la mise en application de la nouvelle grille des salaires, qu'ils rejettent de fond en comble. «L'application de la grille des salaires est impossible sans la promulgation des statuts particuliers, donc elle n'apporte rien de nouveau», a tonné Abdelmalek Rahmani, coordinateur national du CNES. Même constat du côté des syndicalistes de l'UNPEF, du SNAPAP, SNAPSY et du SNPSSP. Pour le Dr. Yousfi, «le gouvernement a paniqué face à notre levée de boucliers», synonyme d'un grand impact engendré par la grève. Toutefois, une action commune entre les différents syndicats autonomes dans l'avenir n'est pas à écarter. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique a clairement affiché sa volonté à unifier l'action de protestation et à faire converger les idées de tous les syndicats autonomes. «Nos portes demeurent ouvertes à tous les syndicats désirant adhérer à notre mouvement», a souhaité Mériane Meziane, avant de passer le flambeau à Mérabet Lyès, SG du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui, lui, a promis de poursuivre le combat des fonctionnaires jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.