Visiblement, les pouvoirs publics ont décidé de mettre de l'ordre dans le marché du médicament, particulièrement juteux et objet de convoitises. En effet, il a été décidé, lors du conseil des ministres présidé mercredi dernier par M. Abdelaziz Bouteflika, la création d'établissements, publics ou privés agréés, qui seront habilités à importer, fabriquer et exporter les produits pharmaceutiques. Ces mêmes établissements seront désormais appelés à assurer la distribution en gros, la distribution au détail étant réservée aux officines. Ces mêmes dispositions prévoient également la mise en place d'une agence nationale chargée de la régulation et qui planchera sur l'accessibilité du médicament ainsi que sur la qualité, le contrôle ou encore le respect de la réglementation concernant les produits pharmaceutiques. Ces modifications prévoient également l'obligation aux importateurs d'obtenir une autorisation temporaire d'utilisation ou d'une homologation et ce, avant de pouvoir importer les médicaments et leur mise sur le marché. En outre, il a été décidé d'introduire des sanctions pénales contre les manquements aux dispositions relatives à l'enregistrement, l'importation, le contrôle et la distribution des produits pharmaceutiques. Il faut savoir que l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) a maintes fois interpellé les pouvoirs publics en tirant la sonnette d'alarme concernant la régulation du marché soumise aux aléas de l'anarchie. Le chef de l'Etat a rappelé que ces nouvelles dispositions s'inscrivent dans l'optique de «réduire le montant de la facture des importations qui dépasse le milliard de dollars et qui continue de peser lourdement sur le système de santé publique et sur le revenu des ménages», a-t-il indiqué. Précisant qu'une régulation saine du marché des produits pharmaceutiques est subordonnée à la mise en place de conditions avantageuses à l'effet d'assurer la disponibilité du médicament. A ce titre, il dira qu'«il est impératif de faire jouer la concurrence internationale la plus large pour garantir l'approvisionnement du pays en médicaments». Il a aussi mis en exergue la nécessité d'encourager l'industrie nationale pharmaceutique en lui fixant des objectifs précis de couverture des besoins du pays. Visiblement, les pouvoirs publics ont décidé de mettre de l'ordre dans le marché du médicament, particulièrement juteux et objet de convoitises. En effet, il a été décidé, lors du conseil des ministres présidé mercredi dernier par M. Abdelaziz Bouteflika, la création d'établissements, publics ou privés agréés, qui seront habilités à importer, fabriquer et exporter les produits pharmaceutiques. Ces mêmes établissements seront désormais appelés à assurer la distribution en gros, la distribution au détail étant réservée aux officines. Ces mêmes dispositions prévoient également la mise en place d'une agence nationale chargée de la régulation et qui planchera sur l'accessibilité du médicament ainsi que sur la qualité, le contrôle ou encore le respect de la réglementation concernant les produits pharmaceutiques. Ces modifications prévoient également l'obligation aux importateurs d'obtenir une autorisation temporaire d'utilisation ou d'une homologation et ce, avant de pouvoir importer les médicaments et leur mise sur le marché. En outre, il a été décidé d'introduire des sanctions pénales contre les manquements aux dispositions relatives à l'enregistrement, l'importation, le contrôle et la distribution des produits pharmaceutiques. Il faut savoir que l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) a maintes fois interpellé les pouvoirs publics en tirant la sonnette d'alarme concernant la régulation du marché soumise aux aléas de l'anarchie. Le chef de l'Etat a rappelé que ces nouvelles dispositions s'inscrivent dans l'optique de «réduire le montant de la facture des importations qui dépasse le milliard de dollars et qui continue de peser lourdement sur le système de santé publique et sur le revenu des ménages», a-t-il indiqué. Précisant qu'une régulation saine du marché des produits pharmaceutiques est subordonnée à la mise en place de conditions avantageuses à l'effet d'assurer la disponibilité du médicament. A ce titre, il dira qu'«il est impératif de faire jouer la concurrence internationale la plus large pour garantir l'approvisionnement du pays en médicaments». Il a aussi mis en exergue la nécessité d'encourager l'industrie nationale pharmaceutique en lui fixant des objectifs précis de couverture des besoins du pays.