A Constantine, la société civile se mobilise et réagit au phénomène des harragas qui revêt depuis quelques temps des contours de tragédie nationale. A cet effet, une série de conférences-débats sur le thème de l'émigration clandestine des jeunes vient d'être lancée à Constantine avec pour mission de prémunir les jeunes et les sensibiliser sur les risques et les conséquences de l'exil. Ainsi, ce cycle de rencontres, organisé à l'initiative de l'association de wilaya des psychologues, a pour objectif de prémunir les jeunes algériens, notamment les universitaires et de les sensibiliser autour des "risques multiformes" auxquels il pourraient être exposés s'ils venaient à être tentés par "l'ailleurs mythique tant convoité", explique, à ce sujet, le président de l'association des psychologues, M. Aziz Kaâbouche. M. Aziz Kaâbouche, qui est également responsable de l'unité d'aide psychologique du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine, co-organisatrice de cette campagne d'information, a mis également l'accent sur l'importance de "meubler le vide culturel et d'apporter une solution réelle au marasme social dans lequel vit le jeune algérien". Sur un autre registre, lors de la première séance qui s'est déroulée dans la soirée de mercredi à Ain Smara, à la sortie Ouest de la ville de Constantine, les psychologues ont également évoqué le "sentiment de vide" et "l'impression d'abandon et de marginalisation" qui doivent, selon eux, non seulement être pris en charge par l'Etat, qui devra "trouver une solution d'urgence aux préoccupations de ces jeunes, souvent livrés à eux mêmes", mais encore "figurer au centre des débats de spécialistes qualifiés" dont, notamment, les psychologues et les sociologues et ce, pour "bannir à jamais cette détresse rivée dans l'imaginaire des jeunes quant à un lendemain prétendument incertain". Dans ce contexte, M. Kaâbouche a souligné l'importance du dialogue pour convaincre le jeune de s'écarter des fléaux tels que la toxicomanie et la tentation irrésistible de quitter le pays pour un "ailleurs qu'il croit édénique et qui est, en réalité, un chant des sirènes qui lui sera, dans la plupart des cas, fatal". D'autre part, tenter l'aventure en prenant la mer dans des embarcations de fortune est un "acte suicidaire qui mène, dans le meilleur des cas, à une incarcération, dans une prison étrangère, pour émigration clandestine", a affirmé un autre psychologue à un auditoire attentif. «Le dialogue avec le jeune ou l'étudiant doit inclure l'expert, le professeur, l'entourage, la famille et même les décideurs pour sauvegarder l'intégrité morale, psychique et sociale du sujet", a noté, pour sa part, un intervenant avant de laisser place aux débats. Soulignons enfin que le programme de ce cycle de conférences qui s'échelonnera sur toute la semaine à venir, prévoit des séances-débats analogues au profit des étudiants des résidences universitaires de Ain Smara, d'El Khroub et de la nouvelle ville Ali Mendjeli. A Constantine, la société civile se mobilise et réagit au phénomène des harragas qui revêt depuis quelques temps des contours de tragédie nationale. A cet effet, une série de conférences-débats sur le thème de l'émigration clandestine des jeunes vient d'être lancée à Constantine avec pour mission de prémunir les jeunes et les sensibiliser sur les risques et les conséquences de l'exil. Ainsi, ce cycle de rencontres, organisé à l'initiative de l'association de wilaya des psychologues, a pour objectif de prémunir les jeunes algériens, notamment les universitaires et de les sensibiliser autour des "risques multiformes" auxquels il pourraient être exposés s'ils venaient à être tentés par "l'ailleurs mythique tant convoité", explique, à ce sujet, le président de l'association des psychologues, M. Aziz Kaâbouche. M. Aziz Kaâbouche, qui est également responsable de l'unité d'aide psychologique du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine, co-organisatrice de cette campagne d'information, a mis également l'accent sur l'importance de "meubler le vide culturel et d'apporter une solution réelle au marasme social dans lequel vit le jeune algérien". Sur un autre registre, lors de la première séance qui s'est déroulée dans la soirée de mercredi à Ain Smara, à la sortie Ouest de la ville de Constantine, les psychologues ont également évoqué le "sentiment de vide" et "l'impression d'abandon et de marginalisation" qui doivent, selon eux, non seulement être pris en charge par l'Etat, qui devra "trouver une solution d'urgence aux préoccupations de ces jeunes, souvent livrés à eux mêmes", mais encore "figurer au centre des débats de spécialistes qualifiés" dont, notamment, les psychologues et les sociologues et ce, pour "bannir à jamais cette détresse rivée dans l'imaginaire des jeunes quant à un lendemain prétendument incertain". Dans ce contexte, M. Kaâbouche a souligné l'importance du dialogue pour convaincre le jeune de s'écarter des fléaux tels que la toxicomanie et la tentation irrésistible de quitter le pays pour un "ailleurs qu'il croit édénique et qui est, en réalité, un chant des sirènes qui lui sera, dans la plupart des cas, fatal". D'autre part, tenter l'aventure en prenant la mer dans des embarcations de fortune est un "acte suicidaire qui mène, dans le meilleur des cas, à une incarcération, dans une prison étrangère, pour émigration clandestine", a affirmé un autre psychologue à un auditoire attentif. «Le dialogue avec le jeune ou l'étudiant doit inclure l'expert, le professeur, l'entourage, la famille et même les décideurs pour sauvegarder l'intégrité morale, psychique et sociale du sujet", a noté, pour sa part, un intervenant avant de laisser place aux débats. Soulignons enfin que le programme de ce cycle de conférences qui s'échelonnera sur toute la semaine à venir, prévoit des séances-débats analogues au profit des étudiants des résidences universitaires de Ain Smara, d'El Khroub et de la nouvelle ville Ali Mendjeli.