Deux jours après le télescopage de deux trains près de Lakhdaria, la situation est toujours aussi dangereuse sur les lieux du sinistre. C'est ce que nous avons appris hier au siège de la direction de la Protection civile. Le chargé de la communication de cette institution, le lieutenant Bernaoui, a fait le point sur la situation qui prévaut sur les lieux de l'incendie qui a fait quatre blessés et un disparu. Selon le lieutenant, « les éléments de la Protection civile ne peuvent, actuellement, pas investir les lieux du drame, du fait de la persistance de la fumée et de la grande chaleur qui a probablement détérioré la voûte qui menace de s'effondrer». Et d'ajouter : «Pour l'instant, nos éléments ont réussi à extraire un seul wagon et le risque d'explosion d'une des dizaines d'autres citernes encore dans le tunnel empêche toute tentative des pompiers d'accéder aux lieux.» Le lieutenant, qui affirme que, « deux jours après le drame, le feu est, partiellement, circonscrit», relève, toutefois, que le risque d'effondrement de la voûte n'est pas à écarter. Par ailleurs, nous apprenons qu'une enquête a été déclenchée par les services de sécurité pour déterminer les causes de cette catastrophe et ce, quelques minutes après le drame survenu a 7h52 de la matinée de jeudi dernier. Les enquêteurs auraient retenu la thèse de l'erreur humaine. Autrement dit, une erreur d'aiguillage. «L'erreur d'aiguillage est plus que probable car la locomotive qui est entrée en collision avec les wagons était conduite par les quatre blessés parmi lesquels un a réussi à alerter les autorités après le télescopage», nous indique le lieutenant Bernaoui. Il faut savoir en effet que les cheminots agissent généralement sous le contrôle de la centrale de la gare d'Ammal. Pour l'heure et selon le directeur du transport à la wilaya de Boumerdes, «la ligne Alger-Constantine est toujours coupée». Afin de parer à l'isolement de la région, une liaison terrestre provisoire entre les régions d'Ammal et de Lakhdaria a été proposée en attendant la réparation de ce tronçon de la voie ferrée. Au moment où nous mettons sous presse, les recherches sont sur le point d'être entamées par une équipe mixte aux fins de retrouver la cinquième personne, un technicien de la SNTF, qui était sur les lieux au moment de l'accident, suivi de l'explosion d'une citerne de fuel. Parallèlement aux recherches, le wali de Boumerdes a mis en place une commission ad hoc chargée d'évaluer les dégâts occasionnés par le sinistre. La thèse de l'erreur d'aiguillage relevée par la plupart des sources a été retenue également par un responsable de la SNTF qui indique que «le drame s'est produit à 5h25 du matin de jeudi». A propos des origines du sinistre, les supputations vont bon train et seuls les résultats de l'enquête pourront faire la lumière sur ce drame. Deux jours après le télescopage de deux trains près de Lakhdaria, la situation est toujours aussi dangereuse sur les lieux du sinistre. C'est ce que nous avons appris hier au siège de la direction de la Protection civile. Le chargé de la communication de cette institution, le lieutenant Bernaoui, a fait le point sur la situation qui prévaut sur les lieux de l'incendie qui a fait quatre blessés et un disparu. Selon le lieutenant, « les éléments de la Protection civile ne peuvent, actuellement, pas investir les lieux du drame, du fait de la persistance de la fumée et de la grande chaleur qui a probablement détérioré la voûte qui menace de s'effondrer». Et d'ajouter : «Pour l'instant, nos éléments ont réussi à extraire un seul wagon et le risque d'explosion d'une des dizaines d'autres citernes encore dans le tunnel empêche toute tentative des pompiers d'accéder aux lieux.» Le lieutenant, qui affirme que, « deux jours après le drame, le feu est, partiellement, circonscrit», relève, toutefois, que le risque d'effondrement de la voûte n'est pas à écarter. Par ailleurs, nous apprenons qu'une enquête a été déclenchée par les services de sécurité pour déterminer les causes de cette catastrophe et ce, quelques minutes après le drame survenu a 7h52 de la matinée de jeudi dernier. Les enquêteurs auraient retenu la thèse de l'erreur humaine. Autrement dit, une erreur d'aiguillage. «L'erreur d'aiguillage est plus que probable car la locomotive qui est entrée en collision avec les wagons était conduite par les quatre blessés parmi lesquels un a réussi à alerter les autorités après le télescopage», nous indique le lieutenant Bernaoui. Il faut savoir en effet que les cheminots agissent généralement sous le contrôle de la centrale de la gare d'Ammal. Pour l'heure et selon le directeur du transport à la wilaya de Boumerdes, «la ligne Alger-Constantine est toujours coupée». Afin de parer à l'isolement de la région, une liaison terrestre provisoire entre les régions d'Ammal et de Lakhdaria a été proposée en attendant la réparation de ce tronçon de la voie ferrée. Au moment où nous mettons sous presse, les recherches sont sur le point d'être entamées par une équipe mixte aux fins de retrouver la cinquième personne, un technicien de la SNTF, qui était sur les lieux au moment de l'accident, suivi de l'explosion d'une citerne de fuel. Parallèlement aux recherches, le wali de Boumerdes a mis en place une commission ad hoc chargée d'évaluer les dégâts occasionnés par le sinistre. La thèse de l'erreur d'aiguillage relevée par la plupart des sources a été retenue également par un responsable de la SNTF qui indique que «le drame s'est produit à 5h25 du matin de jeudi». A propos des origines du sinistre, les supputations vont bon train et seuls les résultats de l'enquête pourront faire la lumière sur ce drame.