Le président de la Société algérienne de médecine vasculaire (SAMEV), le professeur Mansour Brouri, a plaidé, vendredi à Alger, pour la création de structures médicales spécialisées dans la chirurgie vasculaire à travers le territoire national. "Actuellement, il n'existe que deux services spécialisés dans le domaine de la chirurgie vasculaire, un à Oran et l'autre à Alger qui sont en train de se spécialiser dans les greffes", a indiqué le professeur Brouri dans son intervention à l'ouverture du deuxième congrès du SAMEV à Alger. Il a, à ce sujet, plaidé pour l'enseignement de cette discipline dans les facultés de médecine car, a-t-il dit, il y a un manque à combler dans ce domaine. Le professeur Brouri a indiqué, par ailleurs, qu'il est temps de donner à cette discipline toute son importance, car elle est considérée comme le nid de plusieurs maladies (le diabète, l'hypertension, les reins et les membres inférieurs…), a-t-il expliqué. A cet effet, il a affirmé que les maladies vasculaires sont des maladies non transmissibles et "elles se sont répandues dans la société algérienne d'une manière inquiétante". Il a, en outre, indiqué que le nombre de diabétiques en Algérie est de 200.000 à l'heure actuelle, un chiffre appelé à progresser, selon lui, pour atteindre les 400.000 diabétiques dans les années à venir. Le président du SAMEV a souligné qu'un patient sur cinq atteints de l'artériopathie est amputé en Algérie, exhortant, dans ce contexte, le ministère à prendre en charge cette situation. Dans le même sillage, il a cité une étude effectuée sur un échantillon de malades de la wilaya de Sidi Bel Abbès, dont la moyenne d'âge dépasse 50 ans, et qui a permis de conclure que "19,2 % sont atteints de maladies vasculaires". De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, a exhorté les spécialistes dans cette discipline à privilégier la formation et à inviter les spécialistes étrangers à des séminaires de formation en Algérie, afin de consolider la formation continue des spécialistes, a-t-il dit. Tout en exprimant la disponibilité de son département ministériel à prendre en charge ces rencontres, il a affirmé que son ministère «fait confiance aux capacités algériennes, les invitant, à ce titre, à trouver des solutions à cette pathologie». Les travaux du deuxième congrès de la SAMEV se poursuivront durant trois jours, avec la participation de spécialistes marocains et français, dont le président de la Société française de médecine vasculaire, le professeur J. P. Laroche. Le président de la Société algérienne de médecine vasculaire (SAMEV), le professeur Mansour Brouri, a plaidé, vendredi à Alger, pour la création de structures médicales spécialisées dans la chirurgie vasculaire à travers le territoire national. "Actuellement, il n'existe que deux services spécialisés dans le domaine de la chirurgie vasculaire, un à Oran et l'autre à Alger qui sont en train de se spécialiser dans les greffes", a indiqué le professeur Brouri dans son intervention à l'ouverture du deuxième congrès du SAMEV à Alger. Il a, à ce sujet, plaidé pour l'enseignement de cette discipline dans les facultés de médecine car, a-t-il dit, il y a un manque à combler dans ce domaine. Le professeur Brouri a indiqué, par ailleurs, qu'il est temps de donner à cette discipline toute son importance, car elle est considérée comme le nid de plusieurs maladies (le diabète, l'hypertension, les reins et les membres inférieurs…), a-t-il expliqué. A cet effet, il a affirmé que les maladies vasculaires sont des maladies non transmissibles et "elles se sont répandues dans la société algérienne d'une manière inquiétante". Il a, en outre, indiqué que le nombre de diabétiques en Algérie est de 200.000 à l'heure actuelle, un chiffre appelé à progresser, selon lui, pour atteindre les 400.000 diabétiques dans les années à venir. Le président du SAMEV a souligné qu'un patient sur cinq atteints de l'artériopathie est amputé en Algérie, exhortant, dans ce contexte, le ministère à prendre en charge cette situation. Dans le même sillage, il a cité une étude effectuée sur un échantillon de malades de la wilaya de Sidi Bel Abbès, dont la moyenne d'âge dépasse 50 ans, et qui a permis de conclure que "19,2 % sont atteints de maladies vasculaires". De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, a exhorté les spécialistes dans cette discipline à privilégier la formation et à inviter les spécialistes étrangers à des séminaires de formation en Algérie, afin de consolider la formation continue des spécialistes, a-t-il dit. Tout en exprimant la disponibilité de son département ministériel à prendre en charge ces rencontres, il a affirmé que son ministère «fait confiance aux capacités algériennes, les invitant, à ce titre, à trouver des solutions à cette pathologie». Les travaux du deuxième congrès de la SAMEV se poursuivront durant trois jours, avec la participation de spécialistes marocains et français, dont le président de la Société française de médecine vasculaire, le professeur J. P. Laroche.