L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique appelle tous les syndicats autonomes à unifier leur action, pour «hâter l'aboutissement des revendications justes et légitimes des fonctionnaires». Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, les six syndicats animant cette corporation, à savoir le CLA, le CNAPEST, le SATEF, le SNAPAP, le SNTE, le SNPEM, le CECA et le CNES, ont brossé un tableau peu reluisant de la situation sociale et économique du pays, caractérisée, notamment, par l'érosion du pouvoir d'achat et la dégradation des conditions socioprofessionnelles des fonctionnaires. Ainsi, après les deux grèves de trois jours, menées séparément par l'Intersyndicale et la Coordination de la Fonction publique, les syndicats autonomes sont en passe de joindre leurs efforts, dans la perspective de déclencher une action de protestation musclée. «L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique est prête à utiliser tous les moyens légaux pour faire aboutir leurs revendications justes et légitimes (…) et demande la mise en place de mesures socio-économiques urgentes pour répondre aux besoins des citoyens, afin d'assurer la paix sociale et le bien-être pour tous», lit-on dans la déclaration. La sentence est, semble-t-il, prononcée par les animateurs de ces syndicats, qui ne comptent pas baisser les bras ni surseoir à leurs revendications. Une situation qui ne présage rien de bon, et le bras de fer risque de s'accentuer davantage entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics, d'autant que la Coordination nationale, forte de ses douze syndicats autonomes, avait clairement affiché ses intentions d'unifier le combat syndical au sein de la Fonction publique. «Les pouvoirs publics refusent toujours l'ouverture de négociations et d'un dialogue social», estiment les animateurs de l'Intersyndicale, qui ajoutent que «cette politique répressive ne fera pas plier les fonctionnaires», selon la même source. De ce fait, la grande ébullition, qui caractérise le front social depuis l'avènement de l'année en cours, risque de se perpétuer, en l'absence d'un compromis entre les syndicats protestataires et le gouvernement. La promulgation prématurée de la nouvelle grille des salaires ne semble guère satisfaire les fonctionnaires, devant la dégradation du pouvoir d'achat, saigné par la flambée continuelle des prix des produits de première nécessité. A ce titre, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique réclame une augmentation substantielle du point indiciaire, permettant l'accès à un salaire de base qui corresponde aux aspirations légitimes du fonctionnaire, et l'élaboration des statuts particuliers en concertation avec les partenaires sociaux. Aussi revendiquent-ils l'abrogation de l'article 87 bis et l'intégration des contractuels de la Fonction publique. Autrement dit, le feuilleton des débrayages ne connaîtra pas son épilogue de sitôt. Pis encore, la situation s'enlise de plus en plus, à défaut d'une solution négociée de la crise, que l'on a l'impression d'assister à un dialogue de sourds entre ces syndicats autonomes et le gouvernement. L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique appelle tous les syndicats autonomes à unifier leur action, pour «hâter l'aboutissement des revendications justes et légitimes des fonctionnaires». Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, les six syndicats animant cette corporation, à savoir le CLA, le CNAPEST, le SATEF, le SNAPAP, le SNTE, le SNPEM, le CECA et le CNES, ont brossé un tableau peu reluisant de la situation sociale et économique du pays, caractérisée, notamment, par l'érosion du pouvoir d'achat et la dégradation des conditions socioprofessionnelles des fonctionnaires. Ainsi, après les deux grèves de trois jours, menées séparément par l'Intersyndicale et la Coordination de la Fonction publique, les syndicats autonomes sont en passe de joindre leurs efforts, dans la perspective de déclencher une action de protestation musclée. «L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique est prête à utiliser tous les moyens légaux pour faire aboutir leurs revendications justes et légitimes (…) et demande la mise en place de mesures socio-économiques urgentes pour répondre aux besoins des citoyens, afin d'assurer la paix sociale et le bien-être pour tous», lit-on dans la déclaration. La sentence est, semble-t-il, prononcée par les animateurs de ces syndicats, qui ne comptent pas baisser les bras ni surseoir à leurs revendications. Une situation qui ne présage rien de bon, et le bras de fer risque de s'accentuer davantage entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics, d'autant que la Coordination nationale, forte de ses douze syndicats autonomes, avait clairement affiché ses intentions d'unifier le combat syndical au sein de la Fonction publique. «Les pouvoirs publics refusent toujours l'ouverture de négociations et d'un dialogue social», estiment les animateurs de l'Intersyndicale, qui ajoutent que «cette politique répressive ne fera pas plier les fonctionnaires», selon la même source. De ce fait, la grande ébullition, qui caractérise le front social depuis l'avènement de l'année en cours, risque de se perpétuer, en l'absence d'un compromis entre les syndicats protestataires et le gouvernement. La promulgation prématurée de la nouvelle grille des salaires ne semble guère satisfaire les fonctionnaires, devant la dégradation du pouvoir d'achat, saigné par la flambée continuelle des prix des produits de première nécessité. A ce titre, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique réclame une augmentation substantielle du point indiciaire, permettant l'accès à un salaire de base qui corresponde aux aspirations légitimes du fonctionnaire, et l'élaboration des statuts particuliers en concertation avec les partenaires sociaux. Aussi revendiquent-ils l'abrogation de l'article 87 bis et l'intégration des contractuels de la Fonction publique. Autrement dit, le feuilleton des débrayages ne connaîtra pas son épilogue de sitôt. Pis encore, la situation s'enlise de plus en plus, à défaut d'une solution négociée de la crise, que l'on a l'impression d'assister à un dialogue de sourds entre ces syndicats autonomes et le gouvernement.