Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte), le Syndicat national des professeurs de l'enseignement paramédical (Snpep) ainsi que la Coordination nationale des sections (Cnes) ont appelé, hier, à suivre massivement la grève les 13 et 14 du mois en cours. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ces syndicats ont insisté sur la tenue «des assemblées générales pour débattre et proposer des actions syndicales communes avec tous les syndicats autonomes de la Fonction publique.» Cet appel se veut celui qui fera «aboutir nos revendications justes et légitimes», poursuit le communiqué. Le secteur de la Fonction publique est, faut-il le préciser, en ébullition depuis quelques mois. D'ailleurs, plusieurs bras de fer ont opposé les initiateurs de mouvements de protestation à leur tutelle. L'élaboration «unilatérale» de la nouvelle grille des salaires ainsi que les statuts particuliers établis sans consultation des partenaires sociaux représentatifs, comme le précise le communiqué, sont, entre autres, les raisons qui ont poussé les grévistes à monter au créneau. Plusieurs grèves, rappelons-le, ont paralysé le secteur de la Fonction publique. Celles initiées, séparément, par deux structures syndicales, à savoir le Conseil national des syndicats de la Fonction publique les 10,11, 12 février ainsi que l'intersyndicale autonome de la Fonction publique durant les 24, 25 et 26 du même mois ont permis, selon le communiqué, de «construire un vaste mouvement de résistance sociale à l'intérieur de la Fonction publique.»