L'offensive terrestre et aérienne meurtrière lancée depuis mercredi passé par l'armée israélienne a finalement eu raison des maigres espoirs du processus de paix relancé à l'issue des accords intervenus à Annapolis en novembre 2007. L'offensive terrestre et aérienne meurtrière lancée depuis mercredi passé par l'armée israélienne a finalement eu raison des maigres espoirs du processus de paix relancé à l'issue des accords intervenus à Annapolis en novembre 2007. Plus de soixante morts pour la seule journée de samedi : l'offensive criminelle israélienne n'épargne ni les femmes ni les enfants. C'est le moment choisi par Condoleezza Rice pour entamer un énième périple proche-oriental. Le porte-parole de l'Autorité palestinienne a, depuis Ramallah, annoncé que «les négociations sont suspendues comme tous les contacts à tous les niveaux car ils n'ont aucun sens au regard de l'agression actuelle. Le gouvernement israélien a décidé de lancer une guerre injuste et massacre notre peuple. Il porte l'entière responsabilité du blocage du processus de paix et des conséquences de notre décision.» Le Président Mahmoud Abbas a par ailleurs ordonné à l'équipe de négociateurs palestiniens de s'abstenir de tout contact avec leurs homologues israéliens. Dans la journée d'hier, en signe de protestation et de colère contre les massacres israéliens, c'est la quasi-totalité des villes et localités palestiniennes de la Cisjordanie qui s'est soulevée à travers des manifestations massives au cours desquelles le mot d'ordre était principalement «Unité du peuple palestinien.» Autant l'Autorité palestinienne que le mouvement Hamas ou encore le Djihad islamique ont été interpellés pour entamer le plus rapidement des discussions qui iraient dans le sens du dépassement des actuelles divergences inter-palestiniennes. A Ramallah, à Naplouse, à Bethlehem et un peu partout à travers la Cisjordanie, ce sont des centaines de milliers de personnes qui auront ainsi exprimé l'espoir d'une unité retrouvée. Face à l'aggravation de la situation, Mahmoud Abbas avait demandé, dans la matinée de samedi dernier une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Au terme de cette réunion, le Conseil a fait part de sa profonde préoccupation et exigé l'arrêt immédiat des violences. Le secrétaire général de l'ONU, le Sud-coréen Ban Ki Moon, n'est pas demeuré en reste puisque lui aussi a tenu à faire part de toute son inquiétude en fustigeant «l'usage disproportionné et exclusif de la force qui fait que cette escalade de la violence est profondément alarmante.» C'est au moment où les Palestiniens enterrent leurs morts par dizaines que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, entamera demain un nouveau périple qui la conduira au Caire, puis à Ramallah et enfin à Al Qods. Elle s'est également déclarée profondément préoccupée par les victimes innocentes et la situation humanitaire dans la bande de Ghaza. On sait que dès la journée de vendredi passé, le gouvernement égyptien, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, avait exprimé lui aussi toute son inquiétude et appelé les deux parties à la retenue. Dernier appel annoncé, celui de Mahmoud Abbas qui a demandé aux membres du quartette d'intervenir rapidement auprès du gouvernement israélien. Plus de soixante morts pour la seule journée de samedi : l'offensive criminelle israélienne n'épargne ni les femmes ni les enfants. C'est le moment choisi par Condoleezza Rice pour entamer un énième périple proche-oriental. Le porte-parole de l'Autorité palestinienne a, depuis Ramallah, annoncé que «les négociations sont suspendues comme tous les contacts à tous les niveaux car ils n'ont aucun sens au regard de l'agression actuelle. Le gouvernement israélien a décidé de lancer une guerre injuste et massacre notre peuple. Il porte l'entière responsabilité du blocage du processus de paix et des conséquences de notre décision.» Le Président Mahmoud Abbas a par ailleurs ordonné à l'équipe de négociateurs palestiniens de s'abstenir de tout contact avec leurs homologues israéliens. Dans la journée d'hier, en signe de protestation et de colère contre les massacres israéliens, c'est la quasi-totalité des villes et localités palestiniennes de la Cisjordanie qui s'est soulevée à travers des manifestations massives au cours desquelles le mot d'ordre était principalement «Unité du peuple palestinien.» Autant l'Autorité palestinienne que le mouvement Hamas ou encore le Djihad islamique ont été interpellés pour entamer le plus rapidement des discussions qui iraient dans le sens du dépassement des actuelles divergences inter-palestiniennes. A Ramallah, à Naplouse, à Bethlehem et un peu partout à travers la Cisjordanie, ce sont des centaines de milliers de personnes qui auront ainsi exprimé l'espoir d'une unité retrouvée. Face à l'aggravation de la situation, Mahmoud Abbas avait demandé, dans la matinée de samedi dernier une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Au terme de cette réunion, le Conseil a fait part de sa profonde préoccupation et exigé l'arrêt immédiat des violences. Le secrétaire général de l'ONU, le Sud-coréen Ban Ki Moon, n'est pas demeuré en reste puisque lui aussi a tenu à faire part de toute son inquiétude en fustigeant «l'usage disproportionné et exclusif de la force qui fait que cette escalade de la violence est profondément alarmante.» C'est au moment où les Palestiniens enterrent leurs morts par dizaines que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, entamera demain un nouveau périple qui la conduira au Caire, puis à Ramallah et enfin à Al Qods. Elle s'est également déclarée profondément préoccupée par les victimes innocentes et la situation humanitaire dans la bande de Ghaza. On sait que dès la journée de vendredi passé, le gouvernement égyptien, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, avait exprimé lui aussi toute son inquiétude et appelé les deux parties à la retenue. Dernier appel annoncé, celui de Mahmoud Abbas qui a demandé aux membres du quartette d'intervenir rapidement auprès du gouvernement israélien.