Le Forum des chefs d'entreprise se réunira aujourd'hui à Alger en assemblée générale ordinaire. Il s'agira, selon des sources de cette organisation patronale, dirigée par Rédha Hamiani, de faire le point de la situation sur le plan économique, d'établir le bilan des activités du Forum et d'écouter les préoccupations des opérateurs économiques. Cette assemblée générale vient une semaine après la réunion ordinaire du Conseil exécutif du FCE qui s'est tenue à Oranet et qui avait comme objectif de préparer, entre autres, l'organisation du Forum. Le déplacement du CE du FCE s'inscrit aussi dans le souci de cette instance du patronat privé d'être proche de ses membres et également de s'enquérir auprès d'eux de leurs avis sur les questions essentielles qui ont trait à l'environnement dans lequel évoluent les entreprises. Des avis qui convergent sur un même pronostic, valable pour toutes les PME à travers le du territoire national «La morosité s'est installée dans les milieux industriels durement frappés à la fois par la chute du pouvoir d'achat d'une bonne partie de la population, notamment au niveau des classes moyennes, mais aussi par l'informel qui, comme à Alger et dans tout le pays, augmente son emprise sur l'économie en imposant ses prix et ses méthodes (perverses) de travail», souligne le président du FCE dans sa lettre du Forum du mois de février 2008. Le premier responsable du FCE dresse un constat sévère de la situation du secteur privé et des PME : Pertes de parts de marché, absence de concertation avec les autorités, chute du pouvoir d'achat, inflation des matières premières, concurrence déloyale venant du secteur informel, d'importantes entraves pour mobiliser des crédits, foncier coûteux et entravé par des processus complexes et lourds, ressources humaines difficiles à trouver pour le middle management, pas de visibilité sur le moyen terme. Dans ce contexte, Réda Hamiani a exprimé ses inquiétudes et celles du FCE face à la désindustrialisation de l'économie nationale, relevant que «l'industrie, est en perte de substance et sa part dans l'économie nationale est en constante diminution». Au cours des vingt dernières années, affirme-t-il «celle-ci est passée de 20% à moins de 4%», qualifiant cette situation de «véritable descente aux enfers». Il a relevé que la force d'un pays et de son économie est pourtant dans l'industrie et l'agriculture. Bien que l'économie algérienne, note le premier responsable du FCE, «soit en croissance les 6 dernières années», il n'en demeure pas moins, souligne-t-il qu' «elle est tirée par les dépenses publiques à travers le programme de consolidation de la croissance (plus de 150 milliards de dollars)». Un programme, déplore, Rédha Hamiani «qui ne profite qu'aux entreprises étrangères». Abordant l'ouverture du marché algérien, le président du FCE a souligné que «l'ouverture tout azimut entreprise par l'Algérie n'est pas de nature à attirer les capitaux étrangers». Il en est de même pour l'accord d'association avec l'Union Européenne qui n'a pas profité, en fin de compte, à l'économie nationale. Il risque, prédit-t-il « de faire beaucoup de mal à la PME algérienne, incapable de faire face au démantèlement tarifaire qui va toucher désormais les produits finis». L'Europe, observe-t-il «demeure le premier partenaire de l'Algérie». Le soutien du gouvernement est indispensable, selon le patron des patrons qui a exprimé sa préoccupation et constaté l'environnement hostile dans lequel évolue les PME. Une situation à laquelle il convient de remédier pour permettre au privé national et aux PME de créer des richesses et contribuer ainsi au développement national. Le Forum des chefs d'entreprise se réunira aujourd'hui à Alger en assemblée générale ordinaire. Il s'agira, selon des sources de cette organisation patronale, dirigée par Rédha Hamiani, de faire le point de la situation sur le plan économique, d'établir le bilan des activités du Forum et d'écouter les préoccupations des opérateurs économiques. Cette assemblée générale vient une semaine après la réunion ordinaire du Conseil exécutif du FCE qui s'est tenue à Oranet et qui avait comme objectif de préparer, entre autres, l'organisation du Forum. Le déplacement du CE du FCE s'inscrit aussi dans le souci de cette instance du patronat privé d'être proche de ses membres et également de s'enquérir auprès d'eux de leurs avis sur les questions essentielles qui ont trait à l'environnement dans lequel évoluent les entreprises. Des avis qui convergent sur un même pronostic, valable pour toutes les PME à travers le du territoire national «La morosité s'est installée dans les milieux industriels durement frappés à la fois par la chute du pouvoir d'achat d'une bonne partie de la population, notamment au niveau des classes moyennes, mais aussi par l'informel qui, comme à Alger et dans tout le pays, augmente son emprise sur l'économie en imposant ses prix et ses méthodes (perverses) de travail», souligne le président du FCE dans sa lettre du Forum du mois de février 2008. Le premier responsable du FCE dresse un constat sévère de la situation du secteur privé et des PME : Pertes de parts de marché, absence de concertation avec les autorités, chute du pouvoir d'achat, inflation des matières premières, concurrence déloyale venant du secteur informel, d'importantes entraves pour mobiliser des crédits, foncier coûteux et entravé par des processus complexes et lourds, ressources humaines difficiles à trouver pour le middle management, pas de visibilité sur le moyen terme. Dans ce contexte, Réda Hamiani a exprimé ses inquiétudes et celles du FCE face à la désindustrialisation de l'économie nationale, relevant que «l'industrie, est en perte de substance et sa part dans l'économie nationale est en constante diminution». Au cours des vingt dernières années, affirme-t-il «celle-ci est passée de 20% à moins de 4%», qualifiant cette situation de «véritable descente aux enfers». Il a relevé que la force d'un pays et de son économie est pourtant dans l'industrie et l'agriculture. Bien que l'économie algérienne, note le premier responsable du FCE, «soit en croissance les 6 dernières années», il n'en demeure pas moins, souligne-t-il qu' «elle est tirée par les dépenses publiques à travers le programme de consolidation de la croissance (plus de 150 milliards de dollars)». Un programme, déplore, Rédha Hamiani «qui ne profite qu'aux entreprises étrangères». Abordant l'ouverture du marché algérien, le président du FCE a souligné que «l'ouverture tout azimut entreprise par l'Algérie n'est pas de nature à attirer les capitaux étrangers». Il en est de même pour l'accord d'association avec l'Union Européenne qui n'a pas profité, en fin de compte, à l'économie nationale. Il risque, prédit-t-il « de faire beaucoup de mal à la PME algérienne, incapable de faire face au démantèlement tarifaire qui va toucher désormais les produits finis». L'Europe, observe-t-il «demeure le premier partenaire de l'Algérie». Le soutien du gouvernement est indispensable, selon le patron des patrons qui a exprimé sa préoccupation et constaté l'environnement hostile dans lequel évolue les PME. Une situation à laquelle il convient de remédier pour permettre au privé national et aux PME de créer des richesses et contribuer ainsi au développement national.