«Nous nous sommes réunis la semaine dernière pour relancer l'opération de privatisation de la Banque de développement local (BDL)». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, hier, au cours d'une conférence animée à l'institut de gestion et de planification de Bordj El-Kiffan. Ayant développé une longue communication sur le thème de «la stratégie économique de la nation», le ministre a affirmé que le système financier, l'accélération des réformes bancaires, la mise en place de conditions favorisant l'évolution du marché des capitaux, ainsi que la relance de la production nationale, sont des actions inscrites dans le programme du gouvernement pour la transformation de l'économie nationale. Sur la question des privatisations, Temmar a estimé qu'il s'agit d'une question stratégique, car elle constitue la pierre angulaire de toute ouverture économique libérale. S'agissant de la politique des investissements, il a déclaré que prochainement, une rencontre aura lieu avec des hommes d'affaires algériens afin de déterminer la démarche à suivre pour la problématique des investissements. Pour ce qui est de la production nationale, le ministre estime que «les entreprises doivent se prendre en charge, car les subventions financières ont des limites. Par conséquent, il devient impérieux que les entreprisses assurent leur mise à niveau». Citant l'exemple de l'industrie pharmaceutique, il préconise une amélioration de la compétitivité. «Il faut 1,4 milliard de DA pour développer un médicament. Saidal, notre géant de la production pharmaceutique, possède un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars. Il faut donc la préserver. Les opérateurs économiques sont contraints de suivre les règles du marché». Temmar a, par ailleurs, articulé son intervention sur la nécessité de mener à bien la stabilisation de l'économie et la transformation des systèmes économique et social allant de pair avec la réforme financière et monétaire. Le ministre constate, par ailleurs, que la diversification des échanges commerciaux et le partenariat Nord-Sud et sud-sud, ainsi que la coopération accrue avec les pays européens dans le cadre de l'accord d'association et l'adhésion à l'OMC, sont fortement recommandés pour développer l'économie nationale. Ceci dit, la question lancinante et prioritaire actuellement demeure incontestablement liée au processus de privatisation où seulement 477 entreprises ont été réellement privatisées entre 2003 et 2007 (110 entreprises pour la seule année 2007). Pour avancer dans ce processus de privatisation, il est nécessaire, estime Temmar, de développer les activités de l'entreprise, accroître ses capacités techniques, industrielles et commerciales et chercher des investissements et des partenaires internationaux par le biais de l'ouverture des capitaux de l'entreprise. En conclusion, le ministre dira que «la réussite de la politique gouvernementale concernant les transformations économiques et sociales, la stratégie de privatisation et d'industrialisation, touristique et halieutique, n'est pas une œuvre unilatérale des pouvoirs publics. Par conséquent, il faut l'implication des syndicats, des entreprises, des différentes administrations pour qu'il y ait un impact social». «Nous nous sommes réunis la semaine dernière pour relancer l'opération de privatisation de la Banque de développement local (BDL)». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, hier, au cours d'une conférence animée à l'institut de gestion et de planification de Bordj El-Kiffan. Ayant développé une longue communication sur le thème de «la stratégie économique de la nation», le ministre a affirmé que le système financier, l'accélération des réformes bancaires, la mise en place de conditions favorisant l'évolution du marché des capitaux, ainsi que la relance de la production nationale, sont des actions inscrites dans le programme du gouvernement pour la transformation de l'économie nationale. Sur la question des privatisations, Temmar a estimé qu'il s'agit d'une question stratégique, car elle constitue la pierre angulaire de toute ouverture économique libérale. S'agissant de la politique des investissements, il a déclaré que prochainement, une rencontre aura lieu avec des hommes d'affaires algériens afin de déterminer la démarche à suivre pour la problématique des investissements. Pour ce qui est de la production nationale, le ministre estime que «les entreprises doivent se prendre en charge, car les subventions financières ont des limites. Par conséquent, il devient impérieux que les entreprisses assurent leur mise à niveau». Citant l'exemple de l'industrie pharmaceutique, il préconise une amélioration de la compétitivité. «Il faut 1,4 milliard de DA pour développer un médicament. Saidal, notre géant de la production pharmaceutique, possède un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars. Il faut donc la préserver. Les opérateurs économiques sont contraints de suivre les règles du marché». Temmar a, par ailleurs, articulé son intervention sur la nécessité de mener à bien la stabilisation de l'économie et la transformation des systèmes économique et social allant de pair avec la réforme financière et monétaire. Le ministre constate, par ailleurs, que la diversification des échanges commerciaux et le partenariat Nord-Sud et sud-sud, ainsi que la coopération accrue avec les pays européens dans le cadre de l'accord d'association et l'adhésion à l'OMC, sont fortement recommandés pour développer l'économie nationale. Ceci dit, la question lancinante et prioritaire actuellement demeure incontestablement liée au processus de privatisation où seulement 477 entreprises ont été réellement privatisées entre 2003 et 2007 (110 entreprises pour la seule année 2007). Pour avancer dans ce processus de privatisation, il est nécessaire, estime Temmar, de développer les activités de l'entreprise, accroître ses capacités techniques, industrielles et commerciales et chercher des investissements et des partenaires internationaux par le biais de l'ouverture des capitaux de l'entreprise. En conclusion, le ministre dira que «la réussite de la politique gouvernementale concernant les transformations économiques et sociales, la stratégie de privatisation et d'industrialisation, touristique et halieutique, n'est pas une œuvre unilatérale des pouvoirs publics. Par conséquent, il faut l'implication des syndicats, des entreprises, des différentes administrations pour qu'il y ait un impact social».