Dans les principaux hôpitaux d'Alger, tous les services étaient touchés par ce mouvement de débrayage et ne fonctionnaient, par conséquent, qu'avec un service minimum. Dans les principaux hôpitaux d'Alger, tous les services étaient touchés par ce mouvement de débrayage et ne fonctionnaient, par conséquent, qu'avec un service minimum. Le fonctionnement des hôpitaux et des infrastructures de santé a été, hier, largement perturbé. Les paramédicaux, qui ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève de trois jours de leur syndicat, le SAP (Syndicat algérien des paramédicaux), ont ainsi réussi leur pari pour ce premier jour (hier) et tout indique que ce sera aussi le cas aujourd'hui et demain. En effet, dans les principaux hôpitaux d'Alger — pour ne citer que l'exemple de la capitale — tous les services étaient touchés par ce mouvement de débrayage et ne fonctionnaient, par conséquent, qu'avec un service minimum. Ceci a, à l'évidence, causé moult désagréments aux malades qui prenaient leur mal en patience en attendant d'être pris en charge. Selon le secrétaire général du SAP, le taux de suivi a été de 95%. Lounès Ghachi, contacté hier, n'a pas caché sa satisfaction en déclarant que «nous sommes contents tant la grève a été bien organisée». Cette satisfaction est d'autant plus grande lorsque l'on sait que, comparativement à la précédente grève des 17,18 et 19 février dernier, la mobilisation des paramédicaux était plus importante. Pour notre interlocuteur, cela est dû au fait que plusieurs secteurs, à l'image de l'hôpital Aïssat-Idir, ont rejoint le mouvement de grève. «Maintenant on considère que la balle est dans le camp du ministère de la Santé qui doit être à l'écoute de nos revendications», a affirmé Lounès Ghachi avant d'ajouter que «pour l'heure on ne voit rien venir». Dénonçant l'attitude du département de Amar Tou qui fait la sourde oreille aux cris de détresse des paramédicaux, Ghachi soutient que si ce dernier continue de camper dans cette position «on sera contraints à aller vers une autre grève au mois d'avril». Le SAP, qui a ainsi engagé un véritable bras de fer avec la tutelle, a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, considérant qu'elle est loin de répondre à ses revendications salariales. «Les paramédicaux veulent un vrai salaire pour rehausser leur pouvoir d'achat et ne peuvent se suffire d'une augmentation qui oscille entre 2.000 et 3.000 DA» a t-il indiqué. De plus, le statut particulier est un autre point de discorde entre le SAP et le ministère de la Santé. Les paramédicaux rejettent le projet de mouture déposé par le ministre au niveau de la Direction générale de la Fonction publique car, selon le SAP, il a été élaboré sans la participation du syndicat qui a été marginalisé et dont les revendications ont été ignorées. A ce titre, les paramédicaux demandent à bénéficier du système LMD (licence, master, doctorat) qui garantira l'évolution de leur carrière professionnelle. Comme ils rejettent le système de «translation provisoire» décidé par le gouvernement et qui consiste à mettre en application la nouvelle grille des salaires dès ce mois en cours sans attendre la finalisation des nouveaux statuts particuliers. Lounès Ghachi a qualifié cette mesure gouvernementale «de bricolage». Amar Tou va-t-il réagir positivement aux doléances du syndicat et ouvrir le dialogue ? Ou plutôt, va-t-il saisir la justice pour mettre fin à la grève comme c'était le cas lors de la grève au mois de février ? Le fonctionnement des hôpitaux et des infrastructures de santé a été, hier, largement perturbé. Les paramédicaux, qui ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève de trois jours de leur syndicat, le SAP (Syndicat algérien des paramédicaux), ont ainsi réussi leur pari pour ce premier jour (hier) et tout indique que ce sera aussi le cas aujourd'hui et demain. En effet, dans les principaux hôpitaux d'Alger — pour ne citer que l'exemple de la capitale — tous les services étaient touchés par ce mouvement de débrayage et ne fonctionnaient, par conséquent, qu'avec un service minimum. Ceci a, à l'évidence, causé moult désagréments aux malades qui prenaient leur mal en patience en attendant d'être pris en charge. Selon le secrétaire général du SAP, le taux de suivi a été de 95%. Lounès Ghachi, contacté hier, n'a pas caché sa satisfaction en déclarant que «nous sommes contents tant la grève a été bien organisée». Cette satisfaction est d'autant plus grande lorsque l'on sait que, comparativement à la précédente grève des 17,18 et 19 février dernier, la mobilisation des paramédicaux était plus importante. Pour notre interlocuteur, cela est dû au fait que plusieurs secteurs, à l'image de l'hôpital Aïssat-Idir, ont rejoint le mouvement de grève. «Maintenant on considère que la balle est dans le camp du ministère de la Santé qui doit être à l'écoute de nos revendications», a affirmé Lounès Ghachi avant d'ajouter que «pour l'heure on ne voit rien venir». Dénonçant l'attitude du département de Amar Tou qui fait la sourde oreille aux cris de détresse des paramédicaux, Ghachi soutient que si ce dernier continue de camper dans cette position «on sera contraints à aller vers une autre grève au mois d'avril». Le SAP, qui a ainsi engagé un véritable bras de fer avec la tutelle, a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, considérant qu'elle est loin de répondre à ses revendications salariales. «Les paramédicaux veulent un vrai salaire pour rehausser leur pouvoir d'achat et ne peuvent se suffire d'une augmentation qui oscille entre 2.000 et 3.000 DA» a t-il indiqué. De plus, le statut particulier est un autre point de discorde entre le SAP et le ministère de la Santé. Les paramédicaux rejettent le projet de mouture déposé par le ministre au niveau de la Direction générale de la Fonction publique car, selon le SAP, il a été élaboré sans la participation du syndicat qui a été marginalisé et dont les revendications ont été ignorées. A ce titre, les paramédicaux demandent à bénéficier du système LMD (licence, master, doctorat) qui garantira l'évolution de leur carrière professionnelle. Comme ils rejettent le système de «translation provisoire» décidé par le gouvernement et qui consiste à mettre en application la nouvelle grille des salaires dès ce mois en cours sans attendre la finalisation des nouveaux statuts particuliers. Lounès Ghachi a qualifié cette mesure gouvernementale «de bricolage». Amar Tou va-t-il réagir positivement aux doléances du syndicat et ouvrir le dialogue ? Ou plutôt, va-t-il saisir la justice pour mettre fin à la grève comme c'était le cas lors de la grève au mois de février ?