Au deuxième jour du mouvement de grève des paramédicaux, la mobilisation est toujours plus forte et, mieux encore, elle s'est même renforcée avec l'adhésion de nouvelles structures qui n'ont pas suivi le mot d'ordre de débrayage au premier jour. Lounés Gachi, le secrétaire général du SAP (syndicat algérien des paramédicaux), a souligné que « la grève s'est poursuivie normalement hier » contredisant, ainsi, implicitement les informations selon lesquelles les paramédicaux ont suspendu leur mouvement sur injonction de la justice. « Nous n'avons reçu aucune décision émanant de la justice » nous a indiqué, hier, le premier responsable de ce syndicat. Or, selon une dépêche de l'APS, la chambre administrative du tribunal d'Alger a rendu, avant-hier, un jugement prononçant la suspension de la grève. « Notre grève est légale car nous avons souscrit à toutes les formalités d'usage et, en premier lieu, le dépôt d'un préavis conformément à la législation en vigueur » a ajouté notre interlocuteur. II faut dire que c'est la deuxième fois que le ministère de la Santé recourt à la justice pour mettre fin à une grève des paramédicaux. Il a, en effet, procédé de la même manière lors de la première grève du SAP des 17, 18 et 19 février dernier. A la différence que lors de ce débrayage, le SAP s'est conformé à la décision de la chambre administrative du tribunal d'Alger. Lounés Gachi a aussi dénoncé les pressions et les intimidations de l'administration en vue de casser ce mouvement de grève en considérant que son syndicat, préparé à cette éventualité, a su comment s'y prendre « pour les faire avorter ». Comme d'habitude il n'a pas manqué de fustiger la tutelle qui s'obstine à fermer les portes du dialogue, tout en menaçant de déclencher au mois de février prochain un autre mouvement au cas où le ministère de la Santé persiste dans cette attitude négative. Les paramédicaux, pour rappel, dénoncent la manière avec laquelle le projet de statut particulier a été élaboré par le département de Amar Tou lequel, selon les déclarations de notre interlocuteur, a marginalisé le SAP en ne prenant pas en compte ses revendications. Le SAP , qui refuse la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui les a lésés, en matière d'augmentation des salaires, revendique une meilleure considération pour les paramédicaux, notamment lorsque il est question de l'évolution dans la carrière professionnelle. Un point occulté par le projet de statut particulier déposé par le ministère au niveau de la direction générale de la fonction publique. La panacée réside, selon Gachi, dans l'introduction du système LMD dans la formation des paramédicaux. Ils revendiquent aussi un meilleur régime indemnitaire et dénoncent « la translation transitoire » qui consiste à mettre en application, à titre provisoire, la nouvelle grille des salaires avec le statut particulier en vigueur. Au deuxième jour du mouvement de grève des paramédicaux, la mobilisation est toujours plus forte et, mieux encore, elle s'est même renforcée avec l'adhésion de nouvelles structures qui n'ont pas suivi le mot d'ordre de débrayage au premier jour. Lounés Gachi, le secrétaire général du SAP (syndicat algérien des paramédicaux), a souligné que « la grève s'est poursuivie normalement hier » contredisant, ainsi, implicitement les informations selon lesquelles les paramédicaux ont suspendu leur mouvement sur injonction de la justice. « Nous n'avons reçu aucune décision émanant de la justice » nous a indiqué, hier, le premier responsable de ce syndicat. Or, selon une dépêche de l'APS, la chambre administrative du tribunal d'Alger a rendu, avant-hier, un jugement prononçant la suspension de la grève. « Notre grève est légale car nous avons souscrit à toutes les formalités d'usage et, en premier lieu, le dépôt d'un préavis conformément à la législation en vigueur » a ajouté notre interlocuteur. II faut dire que c'est la deuxième fois que le ministère de la Santé recourt à la justice pour mettre fin à une grève des paramédicaux. Il a, en effet, procédé de la même manière lors de la première grève du SAP des 17, 18 et 19 février dernier. A la différence que lors de ce débrayage, le SAP s'est conformé à la décision de la chambre administrative du tribunal d'Alger. Lounés Gachi a aussi dénoncé les pressions et les intimidations de l'administration en vue de casser ce mouvement de grève en considérant que son syndicat, préparé à cette éventualité, a su comment s'y prendre « pour les faire avorter ». Comme d'habitude il n'a pas manqué de fustiger la tutelle qui s'obstine à fermer les portes du dialogue, tout en menaçant de déclencher au mois de février prochain un autre mouvement au cas où le ministère de la Santé persiste dans cette attitude négative. Les paramédicaux, pour rappel, dénoncent la manière avec laquelle le projet de statut particulier a été élaboré par le département de Amar Tou lequel, selon les déclarations de notre interlocuteur, a marginalisé le SAP en ne prenant pas en compte ses revendications. Le SAP , qui refuse la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui les a lésés, en matière d'augmentation des salaires, revendique une meilleure considération pour les paramédicaux, notamment lorsque il est question de l'évolution dans la carrière professionnelle. Un point occulté par le projet de statut particulier déposé par le ministère au niveau de la direction générale de la fonction publique. La panacée réside, selon Gachi, dans l'introduction du système LMD dans la formation des paramédicaux. Ils revendiquent aussi un meilleur régime indemnitaire et dénoncent « la translation transitoire » qui consiste à mettre en application, à titre provisoire, la nouvelle grille des salaires avec le statut particulier en vigueur.