Les négociateurs marocains et sahraouis se sont quittés comme ils se sont rencontrés la première fois. C'est-à-dire sans que l'une des deux parties arrive à « imposer sa solution ». Le seul point sur lequel les deux parties se sont mises d'accord à New York, c'est de se revoir une cinquième fois. L'intransigeance du Maroc y est, selon les observateurs, pour beaucoup dans ce blocage. En effet, le Maroc a rejeté en bloc, ce qui devait être le minimum dans le pire des cas, à savoir les mesures humanitaires de confiance proposées par l'Onu. Toutefois, à la demande de l'envoyé personnel de Ban Ki Moon, le Maroc et le Polisario ont convenu de se rencontrer une cinquième fois, dont le lieu et la date restent encore à déterminer. Le Maroc, outre son entêtement à imposer son projet d'autonomie, a rejeté, selon Van Walsum, toutes les mesures humanitaires de confiance proposées par l'ONU mis à part « l'accord entre les deux parties pour explorer l'établissement de visites de familles par voie terrestre, qui viendra s'ajouter au programme actuel de visites par les airs». Le Polisario, qui a montré sa disponibilité à se soumettre à toutes les résolutions du Conseil de sécurité met l'échec de ces pourparlers sur le dos des mmrocains à «cause de leur traditionnelle intransigeance ». Le chef de la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset, Mahfoud Ali Beïba, a qualifié, dans une déclaration rendue publique mercredi dernier, ce rejet et la «violation de l'esprit et de la lettre de la résolution 1783 » qui appelle à l'instauration d'un « climat propice » aux négociations. Lui emboîtant le pas, le représentant de la République arabe démocratique sahraouie (RASD) auprès des Nations unies a indiqué que « les propositions de l'envoyé personnel sur les mesures de confiance ont été acceptées dans leur intégralité par le Front Polisario, mais refusées par le Maroc ». Ces mesures « portent sur l'échange de délégations politiques de haut niveau entre les deux parties, le déminage et la constitution de commissions mixtes militaires entre le Maroc et le Front Polisario, pour assurer, entre autres choses, le respect du cessez-le-feu » en vigueur depuis septembre 1991, a-t-il précisé. Van Walsum a aussi proposé l'«organisation de séminaires périodiques et réguliers entre les représentants des populations sahraouies (des deux côtés du mur) pour parler de sujets qui ne soient pas politiques », a ajouté le diplomate sahraoui. Le Front Polisario a aussi voulu « inclure dans l'agenda des négociations la question des droits de l'Homme qui sont bafoués de manière quotidienne dans les territoires occupés par le Maroc », a-t-il expliqué, ajoutant qu' « en dépit de l'absence de progrès, le Front Polisario ne dit pas que le processus de Manhasset est mort ». Par ailleurs, l'Algérie, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a appelé les deux parties à négocier de « bonne foi » et à créer une atmosphère « favorable au succès du processus de paix en cours ». Se déclarant satisfaite de la tenue du 4e round, en application des résolutions du Conseil de sécurité et surtout de la décision des deux parties de poursuivre leurs négociations et de tenir un cinquième round à Manhasset, l'Algérie « tient à réitérer son attachement à une solution pacifique et juste de la question du Sahara Occidental conformément à la légalité internationale et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation » Les négociateurs marocains et sahraouis se sont quittés comme ils se sont rencontrés la première fois. C'est-à-dire sans que l'une des deux parties arrive à « imposer sa solution ». Le seul point sur lequel les deux parties se sont mises d'accord à New York, c'est de se revoir une cinquième fois. L'intransigeance du Maroc y est, selon les observateurs, pour beaucoup dans ce blocage. En effet, le Maroc a rejeté en bloc, ce qui devait être le minimum dans le pire des cas, à savoir les mesures humanitaires de confiance proposées par l'Onu. Toutefois, à la demande de l'envoyé personnel de Ban Ki Moon, le Maroc et le Polisario ont convenu de se rencontrer une cinquième fois, dont le lieu et la date restent encore à déterminer. Le Maroc, outre son entêtement à imposer son projet d'autonomie, a rejeté, selon Van Walsum, toutes les mesures humanitaires de confiance proposées par l'ONU mis à part « l'accord entre les deux parties pour explorer l'établissement de visites de familles par voie terrestre, qui viendra s'ajouter au programme actuel de visites par les airs». Le Polisario, qui a montré sa disponibilité à se soumettre à toutes les résolutions du Conseil de sécurité met l'échec de ces pourparlers sur le dos des mmrocains à «cause de leur traditionnelle intransigeance ». Le chef de la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset, Mahfoud Ali Beïba, a qualifié, dans une déclaration rendue publique mercredi dernier, ce rejet et la «violation de l'esprit et de la lettre de la résolution 1783 » qui appelle à l'instauration d'un « climat propice » aux négociations. Lui emboîtant le pas, le représentant de la République arabe démocratique sahraouie (RASD) auprès des Nations unies a indiqué que « les propositions de l'envoyé personnel sur les mesures de confiance ont été acceptées dans leur intégralité par le Front Polisario, mais refusées par le Maroc ». Ces mesures « portent sur l'échange de délégations politiques de haut niveau entre les deux parties, le déminage et la constitution de commissions mixtes militaires entre le Maroc et le Front Polisario, pour assurer, entre autres choses, le respect du cessez-le-feu » en vigueur depuis septembre 1991, a-t-il précisé. Van Walsum a aussi proposé l'«organisation de séminaires périodiques et réguliers entre les représentants des populations sahraouies (des deux côtés du mur) pour parler de sujets qui ne soient pas politiques », a ajouté le diplomate sahraoui. Le Front Polisario a aussi voulu « inclure dans l'agenda des négociations la question des droits de l'Homme qui sont bafoués de manière quotidienne dans les territoires occupés par le Maroc », a-t-il expliqué, ajoutant qu' « en dépit de l'absence de progrès, le Front Polisario ne dit pas que le processus de Manhasset est mort ». Par ailleurs, l'Algérie, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a appelé les deux parties à négocier de « bonne foi » et à créer une atmosphère « favorable au succès du processus de paix en cours ». Se déclarant satisfaite de la tenue du 4e round, en application des résolutions du Conseil de sécurité et surtout de la décision des deux parties de poursuivre leurs négociations et de tenir un cinquième round à Manhasset, l'Algérie « tient à réitérer son attachement à une solution pacifique et juste de la question du Sahara Occidental conformément à la légalité internationale et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation »