Sur 8,8 millions de travailleurs algériens constituant la population active du pays, plus de 20% sont des femmes. Mais, le taux de chômage tend à croître en raison de la faiblesse du marché du travail qui n'offre pas suffisamment de postes de travail pour les demandeurs d'emploi. C'est le constat qui a été établir, hier au forum d'El Moudjahid, par la représentante du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Hamida Djidel au cours d'une table ronde portant sur le thème de l'emploi et de la place de la femme dans le monde du travail en Algérie. «L'emploi, c'est l'investissement. Le nombre de femmes travailleuses augmente de manière rapide en Algérie où elles sont en constante évolution, aussi bien sur le plan quantitatif que celui qualitatif. Plus de 80% des effectifs des hôpitaux sont des femmes (professeurs, médecins, infirmières…), mais, en revanche, le chômage existe toujours dans notre société. Toutefois, on peut noter que l'évolution du travail féminin offre plutôt des perspectives prometteuses, notamment à l'université où la gent féminine est plus importante», a-t-elle souligné. La représentante de la sûreté nationale, l'officier de police Safia Hamitouche, estime, pour sa part, que «la hiérarchie a donné une chance aux femmes dans les services de sécurité, car graduellement, les femmes policières, commissaires divisionnaires et officiers de police, sont promues à des postes de responsabilité. En 1989, il n' y avait que 33 policières dans notre pays. Aujourd'hui, elles sont plus de 9.700 femmes occupant des emplois importants au sein de la sûreté nationale», a-t-elle affirmé. Il convient de préciser que durant ces dernières années, les pouvoirs publics ont misé sur la formation de qualité en ce qui concerne le recrutement de femmes dans le corps de la police au point où, à présent, plus de 9.000 policières sont en fonction sur le territoire national. Dans les universités, plus de 50% de la population estudiantine et du corps enseignant sont des femmes. Dans le secteur de la magistrature et de la défense, les femmes constituent plus de 60% des effectifs. Dans ce même ordre d'idées, Tahar Bentaleb, avocat, a déclaré que «l'Assemblée populaire nationale (APN) compte pas moins de 30 députées de diverses formations politiques (10 au Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, 11 au FLN, 2 au RCD…). Le Conseil de la Nation (Sénat) comporte également 5 sénatrices jouant un rôle actif dans la vie de cette institution.» En Algérie, plus de 1.100 femmes occupent des postes au sein de la magistrature où elles représentent 35% du total des magistrats dont le nombre global s'élève à plus de 3.300 juges. Les huissiers de justice femmes se chiffrent à 65 personnes, tandis que les avocates deviennent de plus en plus nombreuses au fil des années où des promotions sortent des centaines d'avocates chaque année. En 1970, l'Algérie n'avait que 4 avocates, aujourd'hui, rien que la capitale Alger en comptabilise 861. Par ailleurs, 5 femmes font partie des personnels du Conseil supérieur de la magistrature. Toutes ces statistiques allant crescendo prouvent que les femmes deviennent une force incontournable dans toutes les catégories socioprofessionnelles travaillant dans les secteurs stratégiques de la Fonction publiques et des institutions souveraines de l'Etat. Beaucoup de femmes également sont chefs d'entreprisse et managers dans de grandes entreprises, notamment privées. Sur 8,8 millions de travailleurs algériens constituant la population active du pays, plus de 20% sont des femmes. Mais, le taux de chômage tend à croître en raison de la faiblesse du marché du travail qui n'offre pas suffisamment de postes de travail pour les demandeurs d'emploi. C'est le constat qui a été établir, hier au forum d'El Moudjahid, par la représentante du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Hamida Djidel au cours d'une table ronde portant sur le thème de l'emploi et de la place de la femme dans le monde du travail en Algérie. «L'emploi, c'est l'investissement. Le nombre de femmes travailleuses augmente de manière rapide en Algérie où elles sont en constante évolution, aussi bien sur le plan quantitatif que celui qualitatif. Plus de 80% des effectifs des hôpitaux sont des femmes (professeurs, médecins, infirmières…), mais, en revanche, le chômage existe toujours dans notre société. Toutefois, on peut noter que l'évolution du travail féminin offre plutôt des perspectives prometteuses, notamment à l'université où la gent féminine est plus importante», a-t-elle souligné. La représentante de la sûreté nationale, l'officier de police Safia Hamitouche, estime, pour sa part, que «la hiérarchie a donné une chance aux femmes dans les services de sécurité, car graduellement, les femmes policières, commissaires divisionnaires et officiers de police, sont promues à des postes de responsabilité. En 1989, il n' y avait que 33 policières dans notre pays. Aujourd'hui, elles sont plus de 9.700 femmes occupant des emplois importants au sein de la sûreté nationale», a-t-elle affirmé. Il convient de préciser que durant ces dernières années, les pouvoirs publics ont misé sur la formation de qualité en ce qui concerne le recrutement de femmes dans le corps de la police au point où, à présent, plus de 9.000 policières sont en fonction sur le territoire national. Dans les universités, plus de 50% de la population estudiantine et du corps enseignant sont des femmes. Dans le secteur de la magistrature et de la défense, les femmes constituent plus de 60% des effectifs. Dans ce même ordre d'idées, Tahar Bentaleb, avocat, a déclaré que «l'Assemblée populaire nationale (APN) compte pas moins de 30 députées de diverses formations politiques (10 au Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, 11 au FLN, 2 au RCD…). Le Conseil de la Nation (Sénat) comporte également 5 sénatrices jouant un rôle actif dans la vie de cette institution.» En Algérie, plus de 1.100 femmes occupent des postes au sein de la magistrature où elles représentent 35% du total des magistrats dont le nombre global s'élève à plus de 3.300 juges. Les huissiers de justice femmes se chiffrent à 65 personnes, tandis que les avocates deviennent de plus en plus nombreuses au fil des années où des promotions sortent des centaines d'avocates chaque année. En 1970, l'Algérie n'avait que 4 avocates, aujourd'hui, rien que la capitale Alger en comptabilise 861. Par ailleurs, 5 femmes font partie des personnels du Conseil supérieur de la magistrature. Toutes ces statistiques allant crescendo prouvent que les femmes deviennent une force incontournable dans toutes les catégories socioprofessionnelles travaillant dans les secteurs stratégiques de la Fonction publiques et des institutions souveraines de l'Etat. Beaucoup de femmes également sont chefs d'entreprisse et managers dans de grandes entreprises, notamment privées.