Visiblement, les concessionnaires automobiles ont décidé de mettre le holà au phénomène de la contrefaçon de la pièce de rechange. L'association des concessionnaires a prévu de mettre en place des mesures visant à mettre de l'ordre dans l'importation de la pièce de rechange. En effet cette association prévoit de mettre en place des équipes de contrôle au niveau des agents et des importateurs-distributeurs chargés de vérifier l'authenticité des pièces importées. «Nous sommes en train de mettre en place des mesures adéquates de lutte contre la contrefaçon de la pièce détachée car ce phénomène représente une menace réelle pour le marché national de l'automobile. Nous sommes bien partis pour annoncer l'entrée en vigueur de ces nouvelles mesures à partir du mois de juin prochain», a affirmé hier, Mohamed Bayri, président de l'Association des concessionnaires automobiles lors d'un passage à la chaîne III. En l'absence de régulation adéquate du marché de l'importation, la contrefaçon a connu un boom ces derniers temps au même titre que le marché de l'automobile d'ailleurs. En effet, jamais l'Algérien n'a consommé autant de véhicules que ces dernières années. M. Bayri fait savoir à cet égard que le marché de l'automobile a besoin d'être régulé sans quoi, il tendra à devenir un « bazar taïwanais ». Les mêmes mesures prévoient des actions dissuasives à l'encontre des concessionnaires qui s'adonnent au trafic de pièces de rechange contrefaites. « L'agent pris en flagrant délit de contrefaçon sera lourdement sanctionné. Il sera systématiquement rayé du réseau des constructeurs», a-t-il indiqué en signalant au passage que concernant les grandes marques, la pièce de rechange est disponible. Mais pour que ces mesures se traduisent sur le terrain, le président de l'association des concessionnaires invite les clients à boycotter l'achat de pièces de rechange contrefaites. Pour ce faire, seuls les concessionnaires et les agents agréés sont les garants de l'authenticité de la pièce de rechange. «Il faut que le client soit vigilant même au niveau des prix. Lorsqu'une pièce se vend, par exemple, à 2. 000 DA chez le concessionnaire et qu'il la trouve au marché parallèle, à 500 DA, il doit se poser la question sur son origine », a-t-il ajouté. Dans le registre de la régulation du marché de l'automobile, le ministère du Commerce a impliqué l'association pour la préparation d'un décret obligeant les concessionnaires à garantir le service après-vente. Selon M. Bayri, les concessionnaires ont accueilli favorablement cette décision. Néanmoins, le problème de la qualification de la ressource humaine se pose avec acuité. « C'est vrai qu'il y a un problème de pénurie en termes de ressource humaine qualifiée », affirme-t-il avant d'annoncer que l'association vise à mettre en place un programme de formation de manière à ne «placer que des mécaniciens hautement qualifiés dans les show-rooms». Une moyenne de 200. 000 véhicules sont importés annuellement par les différents concessionnaires. Visiblement, les concessionnaires automobiles ont décidé de mettre le holà au phénomène de la contrefaçon de la pièce de rechange. L'association des concessionnaires a prévu de mettre en place des mesures visant à mettre de l'ordre dans l'importation de la pièce de rechange. En effet cette association prévoit de mettre en place des équipes de contrôle au niveau des agents et des importateurs-distributeurs chargés de vérifier l'authenticité des pièces importées. «Nous sommes en train de mettre en place des mesures adéquates de lutte contre la contrefaçon de la pièce détachée car ce phénomène représente une menace réelle pour le marché national de l'automobile. Nous sommes bien partis pour annoncer l'entrée en vigueur de ces nouvelles mesures à partir du mois de juin prochain», a affirmé hier, Mohamed Bayri, président de l'Association des concessionnaires automobiles lors d'un passage à la chaîne III. En l'absence de régulation adéquate du marché de l'importation, la contrefaçon a connu un boom ces derniers temps au même titre que le marché de l'automobile d'ailleurs. En effet, jamais l'Algérien n'a consommé autant de véhicules que ces dernières années. M. Bayri fait savoir à cet égard que le marché de l'automobile a besoin d'être régulé sans quoi, il tendra à devenir un « bazar taïwanais ». Les mêmes mesures prévoient des actions dissuasives à l'encontre des concessionnaires qui s'adonnent au trafic de pièces de rechange contrefaites. « L'agent pris en flagrant délit de contrefaçon sera lourdement sanctionné. Il sera systématiquement rayé du réseau des constructeurs», a-t-il indiqué en signalant au passage que concernant les grandes marques, la pièce de rechange est disponible. Mais pour que ces mesures se traduisent sur le terrain, le président de l'association des concessionnaires invite les clients à boycotter l'achat de pièces de rechange contrefaites. Pour ce faire, seuls les concessionnaires et les agents agréés sont les garants de l'authenticité de la pièce de rechange. «Il faut que le client soit vigilant même au niveau des prix. Lorsqu'une pièce se vend, par exemple, à 2. 000 DA chez le concessionnaire et qu'il la trouve au marché parallèle, à 500 DA, il doit se poser la question sur son origine », a-t-il ajouté. Dans le registre de la régulation du marché de l'automobile, le ministère du Commerce a impliqué l'association pour la préparation d'un décret obligeant les concessionnaires à garantir le service après-vente. Selon M. Bayri, les concessionnaires ont accueilli favorablement cette décision. Néanmoins, le problème de la qualification de la ressource humaine se pose avec acuité. « C'est vrai qu'il y a un problème de pénurie en termes de ressource humaine qualifiée », affirme-t-il avant d'annoncer que l'association vise à mettre en place un programme de formation de manière à ne «placer que des mécaniciens hautement qualifiés dans les show-rooms». Une moyenne de 200. 000 véhicules sont importés annuellement par les différents concessionnaires.