Suite à certaines informations qui s'étaient répandues, ces derniers jours, comme une traînée de poudre, les Douanes algériennes ont lancé des investigations portant sur les conditions d'importation de pièces de rechange par des concessionnaires automobiles. Des représentants de marques auraient, ainsi, été favorisés par l'administration douanière et fiscale dans leurs opérations d'importations. Dès l'information connue, le gouvernement décide de mener des investigations afin de situer les responsabilités. Ainsi, les concessionnaires sont passé par des moments difficiles car la crise a été accentuée, suite à une note publiée par la direction générale des Douanes portant sur le contrôle et vérification des documents relatifs aux pièces de rechanges présentés par certain nombre de concessionnaires automobile. Dans les milieux de la Finance, on raconte qu'il n'y a jamais de fumée sans feu. Certains concessionnaires auraient dépassé les lignes rouges de la réglementation fixant les modalités et les conditions d'importation de pièces de rechange. La décision de mener les enquêtes a mis les professionnels dans une situation peu enviable concernant l'acquisition de pièces et le renouvellement des stocks des infrastructures techniques. Certains concessionnaires automobiles n'ont pas hésité de reconnaître que leurs stocks ont été effectivement épuisés quelques jours après la publication de cette note par l'administration des Douanes, portant intensification des mesures de contrôle des documents présentés par ces derniers, ce qui les conduit à souffrir de grands problèmes d'approvisionnement, suite au blocage de leurs marchandises au niveau du port d'Alger. Les concessionnaires automobiles activant en Algérie se disent déjà grandement fragilisés par certaines dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, la mesure liée à l'annulation des crédits à la consommation, certes, mais aussi par d'autres nouvelles dispositions incluses dans la LFC 2010. En effet, des concessionnaires ont reçu une note du gouvernement dans laquelle sont appelés à mettre davantage la main à la poche. Cette taxe concerne les nouveaux véhicules, bus, motos et engins de travaux publics et même sur les voitures de services. D'après le contenu de cette correspondance, le gouvernement Ouyahia imposera de nouvelles taxes sur un grand nombre de véhicules, dans la nouvelle loi de finances de 2010. Pour revenir à la note émanant de la direction générale des Douanes, l'association des concessionnaires automobile a formulé une demande d'allégement des mesures douanières en question afin qu'ils puissent s'approvisionner en pièces de rechange, nécessaires, selon eux, à la restitutions des stocks. Chose qui a eu lieu après des entretiens avec la Direction Générale des Douanes. Les deux parties se sont convenues à alléger les mesures de contrôle sur cette marchandise, tout en le renforçant sur les marchandises suspectées.