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Une pathologie sous-estimée
Dépression masculine
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 03 - 2008

La dépression n'est pas le propre des femmes seulement comme le tend à véhiculer une série d'idées reçues sur ce trouble psychologique largement répandu. Hommes et femmes, nous sommes tous exposés à ce trouble, notamment lorsque le terrain de notre personnalité favorise son installation.
La dépression n'est pas le propre des femmes seulement comme le tend à véhiculer une série d'idées reçues sur ce trouble psychologique largement répandu. Hommes et femmes, nous sommes tous exposés à ce trouble, notamment lorsque le terrain de notre personnalité favorise son installation.
Il est vrai que les femmes sont plus enclines à souffrir de dépression, mais ceci n'annule aucunement l'éventuelle exposition des hommes.
Seulement avec ces derniers, moins expressifs que les femmes, le mauvais diagnostic, le déni du problème et parfois la honte qui entourent la maladie viennent accentuer la sévérité du trouble.
Dans les cabinets de psychologues, les salles d'attente ne désemplissent pas de femmes souffrant de dépression, mais rares sont les hommes qui viennent évoquer leur mal et demander l'aide professionnelle. Par pure ignorance de la maladie, de ses éventuelles répercussions funestes sur le fonctionnement social, affectif et psychologique ou juste par honte d'être taxé de dépressifs, ces hommes restent enfermés dans la forteresse de leurs symptômes sévères.
Malheureusement, une dépression ne guérit jamais sans traitement et il serait vraiment se leurrer de croire qu'un homme à plus de disposition physiologique ou psychologique pour lutter contre ce mal qu'une femme, souvent considérée comme vulnérable voire extrêmement fragile.
Les symptômes de la dépression sont pourtant connus, ils ne trompent pas, et qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, leur présence entraîne une vraie altération du fonctionnement social de la personne atteinte.
Parmi ses signaux les plus répandus figurent : une humeur dépressive continuelle, une perte d'intérêt ou de plaisir pour toute activité, l'apparition de troubles de l'appétit ou changement de poids de 5 % au moins durant le dernier mois, troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), une agitation ou un ralentissement net, une fatigue excessive, une sensation de culpabilité inappropriée, des difficultés de concentration et l'envahissement du champs de la conscience par des idées noires.
Or ces critères sont remis en cause : ils seraient à l'origine d'une partie des cas ignorés de dépression masculine. En effet, certains spécialistes considèrent ces symptômes comme trop "féminins". Ils ne permettraient pas de détecter un état dépressif chez l'homme, qui peut se traduire de manière différente : sautes d'humeur, agressivité, rejet de l'intimité, refuge dans l'alcool, les drogues, le sport, les conduites suicidaires…
Hommes et femmes expriment différemment leur mal et alors que les femmes ont tendance à être expressives, les hommes souffrants refusent de reconnaître leur état critique et demander de l'aide. Ils choisissent alors, pour la majorité, le repli sur soi pour éviter de laisser paraître leur trouble. Ce repli sur soi va empêcher la reconnaissance du trouble et sa prise en charge. Cette ignorance de la dépression masculine et l'absence de traitement auraient de nombreuses conséquences : alcoolisme, violence, difficultés relationnelles, problèmes sexuels et autres.
De plus, certains hommes se réfugieraient alors dans le travail, le sport ou d'autres activités qu'ils pratiqueraient de manière intensive pour oublier leurs problèmes. Ces phénomènes sont considérés comme des conduites "d'évitement" de la dépression. Certains parlent même "d'équivalents dépressifs".
La précocité du diagnostic et l'urgence de l'intervention médicale et psychologique sont les seuls garants d'une meilleure prise en charge de la dépression masculine. Alors messieurs, si vous vous reconnaissez dans les symptômes cités plus haut ou que vous tendiez à dissimuler votre mal par des accès de violence, d'agressivité ou des sautes d'humeur, vite, réagissez, n'attendez pas que la dépression vous pourrisse la vie.
Il est vrai que les femmes sont plus enclines à souffrir de dépression, mais ceci n'annule aucunement l'éventuelle exposition des hommes.
Seulement avec ces derniers, moins expressifs que les femmes, le mauvais diagnostic, le déni du problème et parfois la honte qui entourent la maladie viennent accentuer la sévérité du trouble.
Dans les cabinets de psychologues, les salles d'attente ne désemplissent pas de femmes souffrant de dépression, mais rares sont les hommes qui viennent évoquer leur mal et demander l'aide professionnelle. Par pure ignorance de la maladie, de ses éventuelles répercussions funestes sur le fonctionnement social, affectif et psychologique ou juste par honte d'être taxé de dépressifs, ces hommes restent enfermés dans la forteresse de leurs symptômes sévères.
Malheureusement, une dépression ne guérit jamais sans traitement et il serait vraiment se leurrer de croire qu'un homme à plus de disposition physiologique ou psychologique pour lutter contre ce mal qu'une femme, souvent considérée comme vulnérable voire extrêmement fragile.
Les symptômes de la dépression sont pourtant connus, ils ne trompent pas, et qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, leur présence entraîne une vraie altération du fonctionnement social de la personne atteinte.
Parmi ses signaux les plus répandus figurent : une humeur dépressive continuelle, une perte d'intérêt ou de plaisir pour toute activité, l'apparition de troubles de l'appétit ou changement de poids de 5 % au moins durant le dernier mois, troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), une agitation ou un ralentissement net, une fatigue excessive, une sensation de culpabilité inappropriée, des difficultés de concentration et l'envahissement du champs de la conscience par des idées noires.
Or ces critères sont remis en cause : ils seraient à l'origine d'une partie des cas ignorés de dépression masculine. En effet, certains spécialistes considèrent ces symptômes comme trop "féminins". Ils ne permettraient pas de détecter un état dépressif chez l'homme, qui peut se traduire de manière différente : sautes d'humeur, agressivité, rejet de l'intimité, refuge dans l'alcool, les drogues, le sport, les conduites suicidaires…
Hommes et femmes expriment différemment leur mal et alors que les femmes ont tendance à être expressives, les hommes souffrants refusent de reconnaître leur état critique et demander de l'aide. Ils choisissent alors, pour la majorité, le repli sur soi pour éviter de laisser paraître leur trouble. Ce repli sur soi va empêcher la reconnaissance du trouble et sa prise en charge. Cette ignorance de la dépression masculine et l'absence de traitement auraient de nombreuses conséquences : alcoolisme, violence, difficultés relationnelles, problèmes sexuels et autres.
De plus, certains hommes se réfugieraient alors dans le travail, le sport ou d'autres activités qu'ils pratiqueraient de manière intensive pour oublier leurs problèmes. Ces phénomènes sont considérés comme des conduites "d'évitement" de la dépression. Certains parlent même "d'équivalents dépressifs".
La précocité du diagnostic et l'urgence de l'intervention médicale et psychologique sont les seuls garants d'une meilleure prise en charge de la dépression masculine. Alors messieurs, si vous vous reconnaissez dans les symptômes cités plus haut ou que vous tendiez à dissimuler votre mal par des accès de violence, d'agressivité ou des sautes d'humeur, vite, réagissez, n'attendez pas que la dépression vous pourrisse la vie.


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