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Une maladie bénigne qu'il faut quand même traiter
Adénome de la prostate
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 03 - 2008

Les hommes, contrairement aux femmes, voient relativement peu le médecin pendant leur vie d'adulte sauf quand ils sont malades. Il est néanmoins nécessaire de faire le point régulièrement.
Les hommes, contrairement aux femmes, voient relativement peu le médecin pendant leur vie d'adulte sauf quand ils sont malades. Il est néanmoins nécessaire de faire le point régulièrement.
Sur le plan épidémiologique, cinquante (50) ans est un âge où un certain nombre de maladies apparaissent plus fréquemment. Il est conseillé de consulter un médecin afin de faire un bilan sur sa santé et entre autres, un bilan prostatique.
Dans le cadre de l'exploration de cet organe, le médecin s'attachera à rechercher une augmentation de volume de la prostate, une tumeur suspecte ou non de malignité.
L'adénome de la prostate est une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) qui est une maladie très fréquente de l'homme de plus de cinquante (50) ans.
Elle se définit anatomiquement par une augmentation du volume de la prostate essentiellement aux dépens de la zone de transition située au contact de l'urètre. Elle n'a pas de relation avec un cancer. C'est une maladie bénigne.
La prostate est un des organes génitaux de l'homme. C'est une glande située sous la vessie, en avant de l'ampoule rectale ; elle est traversée par l'urètre.
On comprend ainsi que l'augmentation de son volume puisse entraîner des troubles urinaires. Mais la sévérité des troubles n'est pas toujours en rapport avec la variation de volume prostatique.
En effet, certains patients ont une prostate de volume normal et des troubles urinaires importants, tandis que d'autres ont une grosse prostate sans trouble.
Quels sont les
symptômes ?
Les symptômes liés à l'HBP évoluent de façon lente et dissimulée sur plusieurs années.
Les troubles urinaires irritatifs constituent le motif le plus fréquent de consultation car très souvent ressentis comme les plus gênants pour le patient. Ce sont essentiellement une pollakiurie diurne et nocturne (survenue de plus de 8 mictions par jour réveillant notamment le patient la nuit).
Le deuxième signe irritatif est le besoin impérieux, soudain et irrépressible d'uriner.
Cependant, le médecin s'attachera à rechercher une autre cause du trouble urinaire en particulier des antécédents de maladie de l'appareil urinaire, une malformation, une anomalie neurologique, un cancer de la prostate, etc.
Comment poser
le diagnostic et quels sont les examens demandés ?
L'interrogatoire apportera des éléments précieux et le toucher rectal permettra souvent de palper la face postérieure d'une prostate de consistance souple, régulièrement augmentée de volume, si une HBP (hypertrophie bénigne de la prostate) est présente. Il ne retrouvera en particulier aucun nodule prostatique palpable, plus ou moins dur ou/et suspect de malignité.
Le médecin pourra, pendant la consultation faire un examen des urines avec une bandelette à la recherche de sang, de protéines ou d'infection.
S'il demande des examens complémentaires, c'est pour étayer un diagnostic douteux ou pour objectiver l'évolution et le retentissement de l'HBP sur l'appareil urinaire : recherche de diverticules ou de calculs vésicaux, recherche d'un retentissement en amont de la rétention d'urine (insuffisance rénale).
Parmi les examens éventuels demandés lors d'un bilan initial d'une HBP, le médecin peut demander :
un examen cytobactériologique urinaire si le patient présente des infections urinaires récidivantes.
Un bilan rénal : essentiellement une créatininémie (c'est-à-dire le dosage de la créatinine dans le sang, celle-ci est augmentée en cas d'insuffisance rénale) ;
une échographie abdominale et vésico-prostatique pour visualiser la prostate (étude du volume et de la structure de la glande), la vessie, la présence éventuelle de calculs vésicaux, des diverticules, un résidu post-mictionnel (c'est-à-dire la rétention d'urine dans la vessie après avoir uriné), voire un retentissement sur les voies urinaires hautes qui présenteraient alors une dilatation.
Le dosage du PSA (Prostate-Specific Antigen) dans le sang n'est pas un élément du diagnostic d'HBP mais peut permettre de guider la détection précoce d'un foyer cancéreux (source : ANAES, Recommandations et références médicales. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hypertrophie bénigne de la prostate.
Qu'en est-il des causes ?
En effet l'origine de l'hypertrophie de la prostate reste à ce jour inconnue. Tout ce que l'on sait à ce sujet est que le fonctionnement de la glande favorise son hypertrophie (augmentation).
Sur le plan épidémiologique, cinquante (50) ans est un âge où un certain nombre de maladies apparaissent plus fréquemment. Il est conseillé de consulter un médecin afin de faire un bilan sur sa santé et entre autres, un bilan prostatique.
Dans le cadre de l'exploration de cet organe, le médecin s'attachera à rechercher une augmentation de volume de la prostate, une tumeur suspecte ou non de malignité.
L'adénome de la prostate est une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) qui est une maladie très fréquente de l'homme de plus de cinquante (50) ans.
Elle se définit anatomiquement par une augmentation du volume de la prostate essentiellement aux dépens de la zone de transition située au contact de l'urètre. Elle n'a pas de relation avec un cancer. C'est une maladie bénigne.
La prostate est un des organes génitaux de l'homme. C'est une glande située sous la vessie, en avant de l'ampoule rectale ; elle est traversée par l'urètre.
On comprend ainsi que l'augmentation de son volume puisse entraîner des troubles urinaires. Mais la sévérité des troubles n'est pas toujours en rapport avec la variation de volume prostatique.
En effet, certains patients ont une prostate de volume normal et des troubles urinaires importants, tandis que d'autres ont une grosse prostate sans trouble.
Quels sont les
symptômes ?
Les symptômes liés à l'HBP évoluent de façon lente et dissimulée sur plusieurs années.
Les troubles urinaires irritatifs constituent le motif le plus fréquent de consultation car très souvent ressentis comme les plus gênants pour le patient. Ce sont essentiellement une pollakiurie diurne et nocturne (survenue de plus de 8 mictions par jour réveillant notamment le patient la nuit).
Le deuxième signe irritatif est le besoin impérieux, soudain et irrépressible d'uriner.
Cependant, le médecin s'attachera à rechercher une autre cause du trouble urinaire en particulier des antécédents de maladie de l'appareil urinaire, une malformation, une anomalie neurologique, un cancer de la prostate, etc.
Comment poser
le diagnostic et quels sont les examens demandés ?
L'interrogatoire apportera des éléments précieux et le toucher rectal permettra souvent de palper la face postérieure d'une prostate de consistance souple, régulièrement augmentée de volume, si une HBP (hypertrophie bénigne de la prostate) est présente. Il ne retrouvera en particulier aucun nodule prostatique palpable, plus ou moins dur ou/et suspect de malignité.
Le médecin pourra, pendant la consultation faire un examen des urines avec une bandelette à la recherche de sang, de protéines ou d'infection.
S'il demande des examens complémentaires, c'est pour étayer un diagnostic douteux ou pour objectiver l'évolution et le retentissement de l'HBP sur l'appareil urinaire : recherche de diverticules ou de calculs vésicaux, recherche d'un retentissement en amont de la rétention d'urine (insuffisance rénale).
Parmi les examens éventuels demandés lors d'un bilan initial d'une HBP, le médecin peut demander :
un examen cytobactériologique urinaire si le patient présente des infections urinaires récidivantes.
Un bilan rénal : essentiellement une créatininémie (c'est-à-dire le dosage de la créatinine dans le sang, celle-ci est augmentée en cas d'insuffisance rénale) ;
une échographie abdominale et vésico-prostatique pour visualiser la prostate (étude du volume et de la structure de la glande), la vessie, la présence éventuelle de calculs vésicaux, des diverticules, un résidu post-mictionnel (c'est-à-dire la rétention d'urine dans la vessie après avoir uriné), voire un retentissement sur les voies urinaires hautes qui présenteraient alors une dilatation.
Le dosage du PSA (Prostate-Specific Antigen) dans le sang n'est pas un élément du diagnostic d'HBP mais peut permettre de guider la détection précoce d'un foyer cancéreux (source : ANAES, Recommandations et références médicales. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hypertrophie bénigne de la prostate.
Qu'en est-il des causes ?
En effet l'origine de l'hypertrophie de la prostate reste à ce jour inconnue. Tout ce que l'on sait à ce sujet est que le fonctionnement de la glande favorise son hypertrophie (augmentation).


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