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L'axe Alger-Pekin existe-t-il ?
Les Chinois à la conquête du marché Algérien
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 03 - 2008

Les produits chinois envahissent le pays : textile, prêt-à-porter, vaisselle, coupe-ongles, cosmétiques, informatique, articles électroménagers, automobile, santé, il n'y a pas un secteur qui y échappe.
Les produits chinois envahissent le pays : textile, prêt-à-porter, vaisselle, coupe-ongles, cosmétiques, informatique, articles électroménagers, automobile, santé, il n'y a pas un secteur qui y échappe.
Il n'y a qu'à faire un tour au Salon de l'automobile, au palais des expositions des Pins maritimes, à Alger, pour se rendre compte de l'importance de la présence de l'industrie chinoise dans tous les domaines. Et puis, il y a tous ces contrats signés entre l'Algérie et la Chine et qui embrassent des secteurs et des créneaux divers et variés : nucléaire civil, institut de formation aux métiers des BTP, projet de construction d'un opéra à Alger. Tous ces contrats sont venus s'ajouter à ceux déjà existants, comme cette convention pour un partenariat stratégique signée à Beijing en 2004, en présence du président Abdelaziz Bouteflika.
L'axe Alger-Pékin existe-t-il ? En fait, la Chine intègre l'Algérie dans un ensemble plus vaste ; celui du continent africain, Pretoria venant en pôle position. Mais il est vrai aussi que le volume des échanges entre l'Algérie et la Chine ne fait qu'augmenter d'année en année. Les produits chinois envahissent le pays : textile, prêt-à porter, vaisselle, coupe-ongles, cosmétiques, informatique, articles électroménagers, automobile, santé, il n'y a pas un secteur qui y échappe. Mais la présence chinoise en Algérie est devenue effective et visible depuis le lancement des chantiers ADL. Les entreprises chinoises qui ont arraché un grand nombre de chantiers ont fait venir de la main d'œuvre chinoise, plus qualifiée, et moins chère. Le lancement de l'autoroute Est-Ouest a fait le reste.
Dans les projets ADL, la main d'œuvre était aux trois quarts chinoise, maintenant, l'ambassadeur de Chine en Algérie affirme que sur les chantiers de l'autoroute, la main d'œuvre est moitié chinoise , moitié algérienne. Du reste, pour pallier le manque de main d'œuvre qualifiée, les Chinois viennent de signer un contrat pour la construction d'une école où seront formés les gestionnaires des grands chantiers.
A l'occasion de la visite d'un haut responsable chinois, il est rappelé que les relations d'amitié entre les deux pays remontent aux années 50, la Chine ayant activement soutenu la lutte du peuple algérien pour son indépendance. Quant aux Chinois, ils ont gardé un bon souvenir du soutien apporté par l'Algérie quant au rétablissement du siège légitime de la Chine au Conseil de sécurité des Nations unies, dans les années 70.
Rien qu'au cours de ces dernières années, on peut rappeler que le Président Hu Jintao a effectué en février 2004 une visite d'Etat en Algérie. Deux années plus tard, c'est le chef d'Etat algérien qui s'est rendu à Beijing pour prendre part au forum Chine Afrique, visite au cours de laquelle fut signée la déclaration sur les relations stratégiques bilatérales. Selon les statistiques officielles, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays ont totalisé 3,828 milliards de dollars en 2007. Les exportations algériennes vers la Chine ont atteint 1,140 milliards de dollars tandis que les importations ont été de 2,688 milliards de dollars. Quant au nombre de visas d'entrée en Chine accordés aux Algériens, il ne cesse d'augmenter pour atteindre 14.000 en 2007, tandis qu' une quarantaine d'entreprises chinoises est installée en Algérie pour des projets de coopération couvrant les secteurs de la construction, de l'énergie, des télécoms et des transports. Tous ces chiffres ont été communiqués par l'ambassadeur de la Chine en Algérie. Par ailleurs, dans le domaine de la formation, ce sont pas moins de 70 stagiaires algériens qui ont été envoyés en Chine pour y suivre une formation dans les travaux publics.
Rien que pour l'année 2004, la majorité des grands chantiers de construction fut raflée par 18 grandes entreprises chinoises du BTP, (logements, barrages, ports, autoroutes). Malgré une déclaration de Ahmed Ouyahia, qui avait réagi aux troubles provoqués à Tiaret par des émeutiers chinois (le Chef du gouvernement de l'époque avait déclaré que les travailleurs chinois ne seraient plus acceptés en Algérie) c'est la tendance inverse qui a été constatée sur le terrain. Il y eut entre autres des émeutes violemment réprimées devant l'ambassade de Chine : des salaires versés en retard et la partie en devises réservée aux familles restées en Chine qui ne fut pas envoyée, sans compter des conditions d'hébergement laissant à désirer. Les Chinois sont toujours là, de plus en plus nombreux. Le géant public chinois lui-même (CSCEC) fait partie du lot. Tous ces chantiers ont été arrachés pour une bagatelle de 720 millions de dollars. Pour sa part, le contrat de la raffinerie de Skikda a été remporté par la China national petroleum corporation (CNPC) pour 390 millions de dollars. En privé, certains officiels algériens confient que les Chinois travaillent vite et bien, certes, mais ils savent aussi à qui distribuer des enveloppes. Vrai ou faux, on peut dire qu'ils ne sont ni plus ni moins corrupteurs que les autres.
Cela dit, des vendeurs chinois s'installent dans toutes les grands villes dans les quartiers commerçants et contribuent à changer le paysage urbain, et s'insérent parfaitement dans les circuits informels. Si le diplomate chinois a indiqué que le nombre de Chinois travaillant en Algérie s'élève à environ 7.000, en fait, d'autres chiffres indiquent que ce nombre dépasserait aisément les 24 000. Pour une diaspora qui a vite fait d'apprendre à tirer profit des opportunités locales, aussi bien dans le commerce que dans les travaux publics.
Si les 500 kilomètres de l'axe autoroutier Est-Ouest demeurent le plus gros marché arraché par les entreprises chinoises, il n'en demeure pas moins que les Chinois sont présents dans tous les secteurs, au point qu'aujourd'hui, les Chinois, en coopération avec la Bibliothèque nationale du Hamma, envisagent d'ouvrir un centre d'apprentissage de la langue chinoise. Certes, on n'a pas encore assisté à l'érection d'une Chinatown à Alger, malgré ce qu'on pouvait en penser il y a quelques années, mais cela ne saurait tarder : les spécificités du marché algérien restent assez opaques et les Chinois, malgré leur capacité d'adaptation et leur sagacité, n'ont pas encore réussi à en pénétrer toutes les arcanes. Question de temps, nous promet-on. Les quelques tentatives d'ouverture de centres commerciaux chinois, notamment à Chéraga, se sont heurtées à une hostilité de groupes bien organisés et qui sont passés maîtres dans la gestion des réseaux de l'informel. Cela dit, il n'y a pas de raison que les Chinois, qui sont parvenus à s'implanter à New York et Paris, se voient contrer dans la banlieue d'Alger. Les exploits économiques et commerciaux de la Chine sont bien connus maintenant, à tel point que sa trop forte présence au Darfour et au Tchad inquiète les partenaires européens traditionnels de l'Afrique. Quant à ses produits, ils ont déjà envahi le monde entier. Au début des années 2000, ce sont les textiles qui ont défrayé la chronique; des pans entiers de l'industrie textile et de la confection ayant été raflé par les Chinois qui offrent des produits beaucoup moins chers avec un niveau de finition qui n'a rien à envier à la concurrence. Question qualité prix, les Chinois se sont avérés imbattables.
A l'échelle internationale, on peut remarquer qu'au moment où la Chine est devenue la bête noire de l'Occident, on constate une offensive tous azimuts de la diplomatie de l'empire du milieu.
Ses succès économiques, sa croissance à deux chiffres, les investissements monstres qu'elle opère un peu partout dans le monde, surtout en Afrique, ne laissent pas indifférents les pays occidentaux qui voient arriver dans leur pré-carré un concurrent de taille. Cela rappelle le livre d'Alain Peyrefitte : «Quand la Chine s'éveillera», écrit au beau milieu des années 60. Eh bien, la Chine s'est éveillée et le monde tremble. Les jeux Olympiques, qui sont faits pour démontrer la puissance économique d'un pays, dans un esprit sportif, sont utilisés à d'autres fins. Le problème tibétain est tout indiqué. Il tombe à pic pour permettre aux pays occidentaux de torpiller les jeux, y compris par le boycott, en insistant sur ce qui semble être le talon d'Achille de Pékin. On sait tous que cette question des droits de l'Homme est un épouvantail qui est agité par les pays occidentaux pour enfoncer le gouvernement d'un pays, alors que chaque jour que Dieu fait démontre que les mêmes pays sont prêts à fouler aux pieds ces droits chaque fois que cela les arrange. La question est pourtant simple : pourquoi le problème tibétain ne s'est-il pas posé en 2006, en 2001, en 1997, et pourquoi intervient-il à travers des émeutes, spécialement en 2008, à deux ou trois mois de l'inauguration des jeux Olympiques ? Tout comme en Afghanistan, en Irak, au Liban, au Kosovo, il y a de gros intérêts économiques qui sous-tendent toute action diplomatique ou militaire des pays occidentaux. C'est clair comme de l'eau de roche. La Chine, qui est en train de damer le pion aux puissances économiques du monde, gagnant chaque jour de nouvelles parts de marché, ne laisse pas indifférent et ces puissances veulent le lui faire savoir, quitte à employer des moyens déloyaux. Cela veut dire que si le problème tibétain est légitime, l'exploitation qui en est faite à une encablure d'un événement sportif comme les jeux Olympiques est une manœuvre politicienne qui est loin d'être innocente. Le Dalaï-lama lui-même a déclaré qu'il n'était pas dans son intention de perturber les jeux Olympiques.
Il ne fait aucun doute qu'en Afrique, la Chine marque des points précieux, par rapport à ses rivaux européens.
Il n'y a qu'à faire un tour au Salon de l'automobile, au palais des expositions des Pins maritimes, à Alger, pour se rendre compte de l'importance de la présence de l'industrie chinoise dans tous les domaines. Et puis, il y a tous ces contrats signés entre l'Algérie et la Chine et qui embrassent des secteurs et des créneaux divers et variés : nucléaire civil, institut de formation aux métiers des BTP, projet de construction d'un opéra à Alger. Tous ces contrats sont venus s'ajouter à ceux déjà existants, comme cette convention pour un partenariat stratégique signée à Beijing en 2004, en présence du président Abdelaziz Bouteflika.
L'axe Alger-Pékin existe-t-il ? En fait, la Chine intègre l'Algérie dans un ensemble plus vaste ; celui du continent africain, Pretoria venant en pôle position. Mais il est vrai aussi que le volume des échanges entre l'Algérie et la Chine ne fait qu'augmenter d'année en année. Les produits chinois envahissent le pays : textile, prêt-à porter, vaisselle, coupe-ongles, cosmétiques, informatique, articles électroménagers, automobile, santé, il n'y a pas un secteur qui y échappe. Mais la présence chinoise en Algérie est devenue effective et visible depuis le lancement des chantiers ADL. Les entreprises chinoises qui ont arraché un grand nombre de chantiers ont fait venir de la main d'œuvre chinoise, plus qualifiée, et moins chère. Le lancement de l'autoroute Est-Ouest a fait le reste.
Dans les projets ADL, la main d'œuvre était aux trois quarts chinoise, maintenant, l'ambassadeur de Chine en Algérie affirme que sur les chantiers de l'autoroute, la main d'œuvre est moitié chinoise , moitié algérienne. Du reste, pour pallier le manque de main d'œuvre qualifiée, les Chinois viennent de signer un contrat pour la construction d'une école où seront formés les gestionnaires des grands chantiers.
A l'occasion de la visite d'un haut responsable chinois, il est rappelé que les relations d'amitié entre les deux pays remontent aux années 50, la Chine ayant activement soutenu la lutte du peuple algérien pour son indépendance. Quant aux Chinois, ils ont gardé un bon souvenir du soutien apporté par l'Algérie quant au rétablissement du siège légitime de la Chine au Conseil de sécurité des Nations unies, dans les années 70.
Rien qu'au cours de ces dernières années, on peut rappeler que le Président Hu Jintao a effectué en février 2004 une visite d'Etat en Algérie. Deux années plus tard, c'est le chef d'Etat algérien qui s'est rendu à Beijing pour prendre part au forum Chine Afrique, visite au cours de laquelle fut signée la déclaration sur les relations stratégiques bilatérales. Selon les statistiques officielles, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays ont totalisé 3,828 milliards de dollars en 2007. Les exportations algériennes vers la Chine ont atteint 1,140 milliards de dollars tandis que les importations ont été de 2,688 milliards de dollars. Quant au nombre de visas d'entrée en Chine accordés aux Algériens, il ne cesse d'augmenter pour atteindre 14.000 en 2007, tandis qu' une quarantaine d'entreprises chinoises est installée en Algérie pour des projets de coopération couvrant les secteurs de la construction, de l'énergie, des télécoms et des transports. Tous ces chiffres ont été communiqués par l'ambassadeur de la Chine en Algérie. Par ailleurs, dans le domaine de la formation, ce sont pas moins de 70 stagiaires algériens qui ont été envoyés en Chine pour y suivre une formation dans les travaux publics.
Rien que pour l'année 2004, la majorité des grands chantiers de construction fut raflée par 18 grandes entreprises chinoises du BTP, (logements, barrages, ports, autoroutes). Malgré une déclaration de Ahmed Ouyahia, qui avait réagi aux troubles provoqués à Tiaret par des émeutiers chinois (le Chef du gouvernement de l'époque avait déclaré que les travailleurs chinois ne seraient plus acceptés en Algérie) c'est la tendance inverse qui a été constatée sur le terrain. Il y eut entre autres des émeutes violemment réprimées devant l'ambassade de Chine : des salaires versés en retard et la partie en devises réservée aux familles restées en Chine qui ne fut pas envoyée, sans compter des conditions d'hébergement laissant à désirer. Les Chinois sont toujours là, de plus en plus nombreux. Le géant public chinois lui-même (CSCEC) fait partie du lot. Tous ces chantiers ont été arrachés pour une bagatelle de 720 millions de dollars. Pour sa part, le contrat de la raffinerie de Skikda a été remporté par la China national petroleum corporation (CNPC) pour 390 millions de dollars. En privé, certains officiels algériens confient que les Chinois travaillent vite et bien, certes, mais ils savent aussi à qui distribuer des enveloppes. Vrai ou faux, on peut dire qu'ils ne sont ni plus ni moins corrupteurs que les autres.
Cela dit, des vendeurs chinois s'installent dans toutes les grands villes dans les quartiers commerçants et contribuent à changer le paysage urbain, et s'insérent parfaitement dans les circuits informels. Si le diplomate chinois a indiqué que le nombre de Chinois travaillant en Algérie s'élève à environ 7.000, en fait, d'autres chiffres indiquent que ce nombre dépasserait aisément les 24 000. Pour une diaspora qui a vite fait d'apprendre à tirer profit des opportunités locales, aussi bien dans le commerce que dans les travaux publics.
Si les 500 kilomètres de l'axe autoroutier Est-Ouest demeurent le plus gros marché arraché par les entreprises chinoises, il n'en demeure pas moins que les Chinois sont présents dans tous les secteurs, au point qu'aujourd'hui, les Chinois, en coopération avec la Bibliothèque nationale du Hamma, envisagent d'ouvrir un centre d'apprentissage de la langue chinoise. Certes, on n'a pas encore assisté à l'érection d'une Chinatown à Alger, malgré ce qu'on pouvait en penser il y a quelques années, mais cela ne saurait tarder : les spécificités du marché algérien restent assez opaques et les Chinois, malgré leur capacité d'adaptation et leur sagacité, n'ont pas encore réussi à en pénétrer toutes les arcanes. Question de temps, nous promet-on. Les quelques tentatives d'ouverture de centres commerciaux chinois, notamment à Chéraga, se sont heurtées à une hostilité de groupes bien organisés et qui sont passés maîtres dans la gestion des réseaux de l'informel. Cela dit, il n'y a pas de raison que les Chinois, qui sont parvenus à s'implanter à New York et Paris, se voient contrer dans la banlieue d'Alger. Les exploits économiques et commerciaux de la Chine sont bien connus maintenant, à tel point que sa trop forte présence au Darfour et au Tchad inquiète les partenaires européens traditionnels de l'Afrique. Quant à ses produits, ils ont déjà envahi le monde entier. Au début des années 2000, ce sont les textiles qui ont défrayé la chronique; des pans entiers de l'industrie textile et de la confection ayant été raflé par les Chinois qui offrent des produits beaucoup moins chers avec un niveau de finition qui n'a rien à envier à la concurrence. Question qualité prix, les Chinois se sont avérés imbattables.
A l'échelle internationale, on peut remarquer qu'au moment où la Chine est devenue la bête noire de l'Occident, on constate une offensive tous azimuts de la diplomatie de l'empire du milieu.
Ses succès économiques, sa croissance à deux chiffres, les investissements monstres qu'elle opère un peu partout dans le monde, surtout en Afrique, ne laissent pas indifférents les pays occidentaux qui voient arriver dans leur pré-carré un concurrent de taille. Cela rappelle le livre d'Alain Peyrefitte : «Quand la Chine s'éveillera», écrit au beau milieu des années 60. Eh bien, la Chine s'est éveillée et le monde tremble. Les jeux Olympiques, qui sont faits pour démontrer la puissance économique d'un pays, dans un esprit sportif, sont utilisés à d'autres fins. Le problème tibétain est tout indiqué. Il tombe à pic pour permettre aux pays occidentaux de torpiller les jeux, y compris par le boycott, en insistant sur ce qui semble être le talon d'Achille de Pékin. On sait tous que cette question des droits de l'Homme est un épouvantail qui est agité par les pays occidentaux pour enfoncer le gouvernement d'un pays, alors que chaque jour que Dieu fait démontre que les mêmes pays sont prêts à fouler aux pieds ces droits chaque fois que cela les arrange. La question est pourtant simple : pourquoi le problème tibétain ne s'est-il pas posé en 2006, en 2001, en 1997, et pourquoi intervient-il à travers des émeutes, spécialement en 2008, à deux ou trois mois de l'inauguration des jeux Olympiques ? Tout comme en Afghanistan, en Irak, au Liban, au Kosovo, il y a de gros intérêts économiques qui sous-tendent toute action diplomatique ou militaire des pays occidentaux. C'est clair comme de l'eau de roche. La Chine, qui est en train de damer le pion aux puissances économiques du monde, gagnant chaque jour de nouvelles parts de marché, ne laisse pas indifférent et ces puissances veulent le lui faire savoir, quitte à employer des moyens déloyaux. Cela veut dire que si le problème tibétain est légitime, l'exploitation qui en est faite à une encablure d'un événement sportif comme les jeux Olympiques est une manœuvre politicienne qui est loin d'être innocente. Le Dalaï-lama lui-même a déclaré qu'il n'était pas dans son intention de perturber les jeux Olympiques.
Il ne fait aucun doute qu'en Afrique, la Chine marque des points précieux, par rapport à ses rivaux européens.


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