Face à la concurrence du commerce informel envahi par les articles chinois, quasiment bradés, sur lesquels se rabattent les ménages contraints à l'austérité, les commerces légaux appréhendent l'inévitable faillite. Ainsi, économie de marché oblige, les magasins du prêt-à-porter dans la circonscription de Maâtkas s'acheminent, pour la plupart, vers une « banqueroute » certaine. En effet face à cette concurrence, on ne peut plus, déloyale, de la marchandise chinoise qui pullule à des prix très bas, particulièrement les effets vestimentaires et le petit outillage, nombreux sont les ménages qui se contentent donc des productions du pays de « l'oncle Mao », nonobstant sa piètre qualité qui, à vrai dire, laisse à désirer. Cette profusion du textile chinois qui « agace » tout le secteur à travers les quatre coins de la planète, y compris en Occident, fait le bonheur des couches défavorisées, mais également le malheur de certains, à savoir les PMI/PME nationales, et celui de tous les autres intervenants dans ce domaine vestimentaire. Pis, ces derniers font également face à une autre concurrence non moins rude, à savoir la friperie. Là aussi, avec tous ces prix alléchants, les réseaux officiels sont de plus en plus boudés. A Souk El Tenine, ce grand marché bihebdomadaire auquel afflue toute la clientèle de la région sud de la wilaya de Tizi Ouzou (Maâtkas, Mechtras, Tirmitine, Tizi n'Tleta, Béni Zmenzer, Betrouna…), les stands et les étals de la friperie et des produits chinois restent les plus sollicités.