La proposition française de pacte européen sur l'Immigration reçoit un "excellent accueil" au sein de l'Union européenne car "tous les pays de l'UE sont concernés", a affirmé hier, à Nicosie le ministre français de l'Immigration, Brice Hortefeux. "Cinq pays européens, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, concentrent 80% des flux migratoires. Tous les autres pays de l'UE risquent à terme d'être sensibilisés par ce problème", a expliqué M. Hortefeux. L'ambition de la France, qui a fait de ce dossier une des priorités de sa présidence européenne, au deuxième semestre 2008, est de créer "pour la première fois dans l'histoire de l'UE" une politique commune des flux migratoires, selon M. Hortefeux. Cette politique doit s'articuler sur "un renforcement des moyens aux frontières (européennes), la lutte contre l'immigration illégale et une réflexion commune sur le droit d'asile", qui varie d'un pays à l'autre, a-t-il dit à l'issue d'entretiens avec les ministres chypriotes-grecs de la Justice et de l'Intérieur. La "ligne verte", qui sépare depuis 1974 la République chypriote-grecque et l'entité chypriote-turque non reconnue internationalement, est sous administration de l'ONU. La proposition française de pacte européen sur l'Immigration reçoit un "excellent accueil" au sein de l'Union européenne car "tous les pays de l'UE sont concernés", a affirmé hier, à Nicosie le ministre français de l'Immigration, Brice Hortefeux. "Cinq pays européens, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, concentrent 80% des flux migratoires. Tous les autres pays de l'UE risquent à terme d'être sensibilisés par ce problème", a expliqué M. Hortefeux. L'ambition de la France, qui a fait de ce dossier une des priorités de sa présidence européenne, au deuxième semestre 2008, est de créer "pour la première fois dans l'histoire de l'UE" une politique commune des flux migratoires, selon M. Hortefeux. Cette politique doit s'articuler sur "un renforcement des moyens aux frontières (européennes), la lutte contre l'immigration illégale et une réflexion commune sur le droit d'asile", qui varie d'un pays à l'autre, a-t-il dit à l'issue d'entretiens avec les ministres chypriotes-grecs de la Justice et de l'Intérieur. La "ligne verte", qui sépare depuis 1974 la République chypriote-grecque et l'entité chypriote-turque non reconnue internationalement, est sous administration de l'ONU.