Agrément à la nomination de la nouvelle ambassadeure d'Algérie à Oslo    BEM et Bac session 2025: révision des données des candidats du 2 au 16 février    Accidents/zones urbaines: 7 morts et 393 blessés en une semaine    La coopération bilatérale au centre des entretiens de Arkab avec le vice-ministre russe de l'Energie    Réunion à huis clos jeudi du Conseil de sécurité sur la Syrie, convoquée par l'Algérie    Ghaza: l'ONU propose un plan pour la gestion des déchets issus de l'agression sioniste    Ghaza: l'obstruction de l'acheminement de l'aide par l'armée sioniste aggrave la crise humanitaire    Pluies orageuses attendues sur des wilayas de l'Ouest à partir de jeudi soir    Consultation élargie sur la nouvelle loi organique relative aux associations    Signature d'un protocole de coopération en matière de formation policière    A Monsieur le ministre de la Justice    Poutine était prêt à rencontrer Zelenski au printemps 2022    Des milliers de déplacés au Darfour-nord en raison d'une escalade des attaques des FSR    « L'appel à l'expulsion des Ghazaouis est une tentative désespérée et injuste »    Fédération tunisienne de football : Moez Nasri élu nouveau président    Le sélectionneur algérien plus objectif dans ses analyses    Débâcle des Verts au Mondial de hand : Les pouvoirs publics interviennent    La Déclaration sur l'énergie approuvée    «Le recensement vise à atteindre plusieurs objectifs politiques stratégiques»    Les moyens de renforcer l'efficacité énergétique examinés    Saisie de 1.700 kg de kif traité et 441 comprimés de Prégabaline 300 mg    A Monsieur le président de la République    A Monsieur le président de la République    Sansal, le Cercle algérianiste et le plan de partition de l'Algérie    Arrivée à Skikda, la troisième halte    Jazzstellation revisite la musique camerounaise    Fédération Algérienne de Taekwondo: Yazid Benallaoua réélu pour un nouveau mandat olympique    Tizi-Ouzou: la caravane Jeunesse et Mémoire nationale sur les traces des "novembristes"    Tennis/Championnats d'Afrique ITF/CAT U18: l'Algérienne Maria Badache qualifiée au 3e tour    Start-up: hausse du nombre de projets universitaires innovants de 50% en 2024    Le président de la République reçoit le vice Premier ministre russe    Développement et modernisation de la capitale: une séance de travail consacrée au Plan blanc    L'ASSECCA condamne l'ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l'Algérie    Ouverture des candidatures pour la 3e édition du prix "Cadets de la Culture"    Bouira: un centre d'excellence pour la formation spécialisé dans le textile et le cuir    Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR): clôture du séminaire de la Fifa à Alger        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Vaillants d'entre les vaillants
«Les tanneurs de Marrakech» de D. Jemma
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 04 - 2008

Ce terrible métier qui s'exerce dans la pestilence et jambes nues dans les bassins de chaux vive est considéré par la tradition orale comme une punition divine encourue par une cohorte de génies pour s'être révoltés contre le prophète Sidna Suliman, âlih essalem, qui commandait également les animaux.
Ce terrible métier qui s'exerce dans la pestilence et jambes nues dans les bassins de chaux vive est considéré par la tradition orale comme une punition divine encourue par une cohorte de génies pour s'être révoltés contre le prophète Sidna Suliman, âlih essalem, qui commandait également les animaux.
Nul doute qu'après avoir lu ce mémoire de D. Jemma, chercheur au CRAPE, consacré aux tanneurs de Marrakech, le lecteur ne pourra plus jamais regarder une paire de babouches artisanales du même œil. En effet, de la chèvre sacrifiée à l'élégante chaussure jaune des citadins du Maghreb, la peau morte de l'animal traverse de nombreuses étapes assimilée à des pratiques rituelles aboutissant à sa résurrection.
Ce terrible métier, qui s'exerce dans la pestilence et jambes nues dans les bassins de chaux vive, est considéré comme une punition divine encourue par une cohorte de génies pour s'être révoltés contre le prophète Sidna Suliman, (alih essalam), qui commandait également les animaux. Ils durent tanner une peau de taureau, la plus dure à travailler et y tailler des semelles de babouches. Ainsi, parmi les tanneurs de Marrakech, ceux qui sont issus de la tribu berbère de l'anti-Atlas des Ida-U-Zddut, sont considérés comme les seuls capables d'affronter la peau de taureau qui demande un effort excessif.
Un des plus anciens métiers
de l'humanité
La légende souligne que les ancêtres mythiques de cette tribu ne seraient autres que ces génies révoltés qui se seraient réfugiés dans cette région du pays. Ces esprits seraient maintenant réfugiés dans les tanneries de la Cité où, invisibles, ils tannent inlassablement des peaux impalpables… Cette fable plonge le lecteur dans le monde des ancêtres où tout a valeur rituelle ou symbolique et obéit à des lois immuables.
Probablement, l'un des plus anciens métiers de l'humanité, le tannage des peaux est lié aux métiers de cordonnier et de potier ainsi qu'à celui de laboureur. Ainsi, dans les vieux milieux citadins, l'aîné des garçons est souvent tanneur, alors que le second est potier et le troisième cordonnier. Ces trois corporations étant d'ailleurs souvent liées par des liens matrimoniaux.
L'auteur expose également le rôle de milices paramilitaires qu'ont souvent joué les tanneurs, guerriers courageux et chasseurs avisés qui, malgré les apparences, constituaient une caste élevée de la société citadine. «Bab Eddebagh, Bab Eddheb» disait-on en évoquant l'une des sept portes de la ville de Marrakech ouvrant sur le quartier des tanneurs, alors l'un des plus prospères avant de s'appauvrir du fait de l'apparition de l'industrie moderne du cuir. Ce quartier qui est le dernier de la ville avant le cimetière, occupe entre les mondes de la vie et de la mort, une place hautement symbolique. Au Maghreb, la peau de chèvre est liée à la symbolique de l'eau et de la fécondité et le saint patron des tanneurs est Sidi Yakoub qui est également lié aux sources. Ainsi, dans chaque tannerie figure un sanctuaire et un puits en hommage à Sidi Yakoub qui était un patron tanneur de Marrakech à la vie exemplaire et aux mœurs pures.
D. Jemma explique le rôle très particulier des tanneurs dans la Cité où aucune cérémonie notamment nuptiale n'aurait pu avoir lieu sans leur présence. Le rite le plus important étant le carnaval de l'Achoura longuement fêtée dans l'ancienne ville de Marrakech.
Faire revivre la peau
A l'issue de sa patiente quête, l'auteure restitue toutes les étapes du tannage des peaux et en expose longuement les significations symboliques.
La première étape après l'acquisition des peaux au marché est une plongée dans le monde souterrain : l'Iferd. L'Iferd est une grande mare informe emplie d'eaux en putréfaction. Selon les tanneurs, cette mare communique avec le nombril du monde. Toute de putréfaction et fermentation, elle revivifie la peau morte de l'animal. Les peaux y sont traditionnellement descendues par lots de 48.
L'étape suivante est constituée par les bains dans les fosses rectangulaires emplies de chaux appelés pelains. Du plus doux constitué par un pelain putréfié qui a déjà servi au plus fort (el qataâ) qui est de la chaux vive, ces bains «désaltèrent» la peau qui se détend et commence à renaître. Lors du troisième bain de chaux, il y a Bu Khnaz, le travail d'épilage. Les petites boules de laine qui en résultent sont vendues au marché par les épouses des tanneurs.
Puis c'est le merkel : travail de foulage particulièrement pénible effectué par les ouvriers les plus robustes. Les ouvriers doivent atteindre un hal, une sorte de rythme extatique de l'existence duquel dépend la qualité du cuir obtenu. Après cela, la peau est considérée comme sortie du monde de la mort, elle doit recevoir son âme végétative, nafs et son âme subtile, rouh. Pour avoir son nafs, la peau est d'abord plongée dans un confit de fiente de pigeons grouillant de vers, bzerk. Elle s'y détend et s'y amincit. Dans les bains de son de blé, (nokhalla) elle s'épaissit et se nourrit. C'est l'étape de la faim après celle de la soif étanchée dans l'Iferd et les pelains.
A ce stade, la peau peut recevoir son âme subtile (rouh) . C'est alors le tannage proprement dit. En plusieurs bains du debbagh au takkut , cette opération a lieu dans le fondduq takkut où seuls accèdent les ouvriers importants et les patrons, jamais les apprentis.
Ensuite, la peau est ouverte en trois temps par le patron et son ouvrier. C'est ensuite le polissage au moyen d'un tesson de poterie dans une petite fosse spéciale nommée Azgui.
Puis c'est l'épreuve du battage. Les tanneurs disent que sur Askemd, la grande pierre plate sur laquelle sa peau est battue, la chèvre paye tous les dégâts qu'elle a commis dans la montagne.
L'une des opérations ultimes est la teinture. A l'ombre d'un grenadier, la peau est teinte souvent en jaune à l'aide d'écorce de grenade. Puis, c'est le séchage et le corroyage par lequel le tanneur affine le grain du cuir avant de le vendre au marché. Les dernières opérations sont appelées tlo'a.
Une observation approfondie
de la société
L'auteur après avoir détaillé les étapes de transformation de la peau en cuir fait pénétrer le lecteur au cœur de la corporation. Elle décrit également les relations de la corporation avec la société citadine notamment féminine marrakchie. Les relations sociales à l'intérieur de la tannerie, l'argot du métier, les surnoms dont sont gratifiés les tanneurs, les marques patronales distinctes apposées aux peaux, la chasse…Rien n'échappe à l'observation de la scientifique. Elle décrit les habitudes des ouvriers et des patrons qui, pour tenir le coup fument, rituellement de nombreuses pipes de kif. Les apprentis, eux, au début de leur vie professionnelle ne sont payés que de quelques rations de kif et bols de soupe… Des formes traditionnelles de prêts financiers octroyés aux patrons à leurs ouvriers pour qu'ils puissent disposer d'un certain nombre de peaux qu'ils vendront à leur unique bénéfice sont également décrites. Ce travail approfondi dont nous n'avons pu avoir la date exacte a été réalisé du temps où Mouloud Mammeri était directeur du Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, c'est-à-dire de 1969 à 1980. Richement documenté, bien construit et illustré, ce mémoire est un document de valeur pour tous ceux que l'étude des métiers anciens intéresse. Par ses descriptions minutieuses il pourrait, pourquoi ne pas rêver, constituer la base idéale d'un film historique sur la vie dans les vieilles cités du Maghreb. Cet ouvrage a été mis en vente lors du colloque international sur l'oralité organisé récemment par le CNRPAH dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007».
Nul doute qu'après avoir lu ce mémoire de D. Jemma, chercheur au CRAPE, consacré aux tanneurs de Marrakech, le lecteur ne pourra plus jamais regarder une paire de babouches artisanales du même œil. En effet, de la chèvre sacrifiée à l'élégante chaussure jaune des citadins du Maghreb, la peau morte de l'animal traverse de nombreuses étapes assimilée à des pratiques rituelles aboutissant à sa résurrection.
Ce terrible métier, qui s'exerce dans la pestilence et jambes nues dans les bassins de chaux vive, est considéré comme une punition divine encourue par une cohorte de génies pour s'être révoltés contre le prophète Sidna Suliman, (alih essalam), qui commandait également les animaux. Ils durent tanner une peau de taureau, la plus dure à travailler et y tailler des semelles de babouches. Ainsi, parmi les tanneurs de Marrakech, ceux qui sont issus de la tribu berbère de l'anti-Atlas des Ida-U-Zddut, sont considérés comme les seuls capables d'affronter la peau de taureau qui demande un effort excessif.
Un des plus anciens métiers
de l'humanité
La légende souligne que les ancêtres mythiques de cette tribu ne seraient autres que ces génies révoltés qui se seraient réfugiés dans cette région du pays. Ces esprits seraient maintenant réfugiés dans les tanneries de la Cité où, invisibles, ils tannent inlassablement des peaux impalpables… Cette fable plonge le lecteur dans le monde des ancêtres où tout a valeur rituelle ou symbolique et obéit à des lois immuables.
Probablement, l'un des plus anciens métiers de l'humanité, le tannage des peaux est lié aux métiers de cordonnier et de potier ainsi qu'à celui de laboureur. Ainsi, dans les vieux milieux citadins, l'aîné des garçons est souvent tanneur, alors que le second est potier et le troisième cordonnier. Ces trois corporations étant d'ailleurs souvent liées par des liens matrimoniaux.
L'auteur expose également le rôle de milices paramilitaires qu'ont souvent joué les tanneurs, guerriers courageux et chasseurs avisés qui, malgré les apparences, constituaient une caste élevée de la société citadine. «Bab Eddebagh, Bab Eddheb» disait-on en évoquant l'une des sept portes de la ville de Marrakech ouvrant sur le quartier des tanneurs, alors l'un des plus prospères avant de s'appauvrir du fait de l'apparition de l'industrie moderne du cuir. Ce quartier qui est le dernier de la ville avant le cimetière, occupe entre les mondes de la vie et de la mort, une place hautement symbolique. Au Maghreb, la peau de chèvre est liée à la symbolique de l'eau et de la fécondité et le saint patron des tanneurs est Sidi Yakoub qui est également lié aux sources. Ainsi, dans chaque tannerie figure un sanctuaire et un puits en hommage à Sidi Yakoub qui était un patron tanneur de Marrakech à la vie exemplaire et aux mœurs pures.
D. Jemma explique le rôle très particulier des tanneurs dans la Cité où aucune cérémonie notamment nuptiale n'aurait pu avoir lieu sans leur présence. Le rite le plus important étant le carnaval de l'Achoura longuement fêtée dans l'ancienne ville de Marrakech.
Faire revivre la peau
A l'issue de sa patiente quête, l'auteure restitue toutes les étapes du tannage des peaux et en expose longuement les significations symboliques.
La première étape après l'acquisition des peaux au marché est une plongée dans le monde souterrain : l'Iferd. L'Iferd est une grande mare informe emplie d'eaux en putréfaction. Selon les tanneurs, cette mare communique avec le nombril du monde. Toute de putréfaction et fermentation, elle revivifie la peau morte de l'animal. Les peaux y sont traditionnellement descendues par lots de 48.
L'étape suivante est constituée par les bains dans les fosses rectangulaires emplies de chaux appelés pelains. Du plus doux constitué par un pelain putréfié qui a déjà servi au plus fort (el qataâ) qui est de la chaux vive, ces bains «désaltèrent» la peau qui se détend et commence à renaître. Lors du troisième bain de chaux, il y a Bu Khnaz, le travail d'épilage. Les petites boules de laine qui en résultent sont vendues au marché par les épouses des tanneurs.
Puis c'est le merkel : travail de foulage particulièrement pénible effectué par les ouvriers les plus robustes. Les ouvriers doivent atteindre un hal, une sorte de rythme extatique de l'existence duquel dépend la qualité du cuir obtenu. Après cela, la peau est considérée comme sortie du monde de la mort, elle doit recevoir son âme végétative, nafs et son âme subtile, rouh. Pour avoir son nafs, la peau est d'abord plongée dans un confit de fiente de pigeons grouillant de vers, bzerk. Elle s'y détend et s'y amincit. Dans les bains de son de blé, (nokhalla) elle s'épaissit et se nourrit. C'est l'étape de la faim après celle de la soif étanchée dans l'Iferd et les pelains.
A ce stade, la peau peut recevoir son âme subtile (rouh) . C'est alors le tannage proprement dit. En plusieurs bains du debbagh au takkut , cette opération a lieu dans le fondduq takkut où seuls accèdent les ouvriers importants et les patrons, jamais les apprentis.
Ensuite, la peau est ouverte en trois temps par le patron et son ouvrier. C'est ensuite le polissage au moyen d'un tesson de poterie dans une petite fosse spéciale nommée Azgui.
Puis c'est l'épreuve du battage. Les tanneurs disent que sur Askemd, la grande pierre plate sur laquelle sa peau est battue, la chèvre paye tous les dégâts qu'elle a commis dans la montagne.
L'une des opérations ultimes est la teinture. A l'ombre d'un grenadier, la peau est teinte souvent en jaune à l'aide d'écorce de grenade. Puis, c'est le séchage et le corroyage par lequel le tanneur affine le grain du cuir avant de le vendre au marché. Les dernières opérations sont appelées tlo'a.
Une observation approfondie
de la société
L'auteur après avoir détaillé les étapes de transformation de la peau en cuir fait pénétrer le lecteur au cœur de la corporation. Elle décrit également les relations de la corporation avec la société citadine notamment féminine marrakchie. Les relations sociales à l'intérieur de la tannerie, l'argot du métier, les surnoms dont sont gratifiés les tanneurs, les marques patronales distinctes apposées aux peaux, la chasse…Rien n'échappe à l'observation de la scientifique. Elle décrit les habitudes des ouvriers et des patrons qui, pour tenir le coup fument, rituellement de nombreuses pipes de kif. Les apprentis, eux, au début de leur vie professionnelle ne sont payés que de quelques rations de kif et bols de soupe… Des formes traditionnelles de prêts financiers octroyés aux patrons à leurs ouvriers pour qu'ils puissent disposer d'un certain nombre de peaux qu'ils vendront à leur unique bénéfice sont également décrites. Ce travail approfondi dont nous n'avons pu avoir la date exacte a été réalisé du temps où Mouloud Mammeri était directeur du Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, c'est-à-dire de 1969 à 1980. Richement documenté, bien construit et illustré, ce mémoire est un document de valeur pour tous ceux que l'étude des métiers anciens intéresse. Par ses descriptions minutieuses il pourrait, pourquoi ne pas rêver, constituer la base idéale d'un film historique sur la vie dans les vieilles cités du Maghreb. Cet ouvrage a été mis en vente lors du colloque international sur l'oralité organisé récemment par le CNRPAH dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.