Malgré l'officialisation le 27 mars passé de l'accord entre le camp présidentiel et l'opposition représentée par le mouvement Orange, les points de divergence persistent et font toujours craindre le pire, c'est-à-dire un retour aux violences qui ont déjà fait plus de 1.500 morts en deux mois de conflit ouvert. Malgré l'officialisation le 27 mars passé de l'accord entre le camp présidentiel et l'opposition représentée par le mouvement Orange, les points de divergence persistent et font toujours craindre le pire, c'est-à-dire un retour aux violences qui ont déjà fait plus de 1.500 morts en deux mois de conflit ouvert. L'annonce devait en être faite dans la journée d'avant-hier. Le consensus entre le président Mwai Kibaki et le leader de l'opposition regroupée sous le mouvement Orange, Raila Odinga, n'a pas eu lieu, encore une fois, en raison de profonds désaccords, non seulement sur le nombre de futurs ministres devant composer ce gouvernement, mais aussi sur la répartition des différents ministères entre les deux parties. Dans la matinée d'hier, les deux protagonistes étaient en réunion dans la capitale kényane, Nairobi. Alors que le camp présidentiel tient toujours au nombre de 40 à 44 ministres, l'opposition, elle, campe sur un total de 34 au sein duquel elle devrait assurer les responsabilités des affaires étrangères, du gouvernement local, ainsi que du tourisme et de la santé. Les partisans du président de la République devraient, eux, être en charge de la défense, des finances et de la sécurité intérieure, essentiellement. Cet accord pour une participation collégiale avait été obtenu, rappelons-le, le 28 février dernier suite à la médiation soutenue autant par l'Onu que l'Union africaine et dirigée par l'ex-secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan. Un porte-parole du gouvernement toujours en place, a pu ainsi affirmer que : «Même si les consultations issues de ces accords sont des plus importantes, elles ne pourront se poursuivre indéfiniment.» De tels propos, loin d'augurer d'un règlement définitif de la crise, qui dure depuis le 27 décembre passé suite aux résultats contestés par l'opposition et qui confirmaient la réélection du président sortant, Mwai Kabika, pour un second mandat consécutif, risquent fort d'envenimer encore plus une situation qui a atteint son point de non retour puisqu'elle a déjà fait plus de 1.500 morts et causé le déplacement de plus de 350.000 personnes. C'est à partir du refus du camp présidentiel de prendre en ligne de compte les doléances de l'opposition Orange dirigée par Raila Odinga, que la situation s'était précipitée jusqu'à faire craindre le pire avec des violences quasi-quotidiennes de nature tout autant intercommunautaires et ethniques que criminelles menées par des bandes de voyous que le climat délétère avait encouragé à mener des actions de sabotage et de destructions ouverte, autant au niveau d'infrastructures commerciales qu'institutionnelles. Les premiers, les américains, avaient alors désignés une médiatrice dont la mission s'était achevée sur un échec lamentable et qui avait amené l'UA à se décider à prendre en charge directement le problème. Dans un premier temps et suite aux difficultés rencontrées à installer un dialogue constructif entre les deux camps, Koffi Annan avait été jusqu'à suspendre sa médiation avant de revenir sur sa décision à la suite de pressions autant de l'ONU que de l'UA. L'annonce devait en être faite dans la journée d'avant-hier. Le consensus entre le président Mwai Kibaki et le leader de l'opposition regroupée sous le mouvement Orange, Raila Odinga, n'a pas eu lieu, encore une fois, en raison de profonds désaccords, non seulement sur le nombre de futurs ministres devant composer ce gouvernement, mais aussi sur la répartition des différents ministères entre les deux parties. Dans la matinée d'hier, les deux protagonistes étaient en réunion dans la capitale kényane, Nairobi. Alors que le camp présidentiel tient toujours au nombre de 40 à 44 ministres, l'opposition, elle, campe sur un total de 34 au sein duquel elle devrait assurer les responsabilités des affaires étrangères, du gouvernement local, ainsi que du tourisme et de la santé. Les partisans du président de la République devraient, eux, être en charge de la défense, des finances et de la sécurité intérieure, essentiellement. Cet accord pour une participation collégiale avait été obtenu, rappelons-le, le 28 février dernier suite à la médiation soutenue autant par l'Onu que l'Union africaine et dirigée par l'ex-secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan. Un porte-parole du gouvernement toujours en place, a pu ainsi affirmer que : «Même si les consultations issues de ces accords sont des plus importantes, elles ne pourront se poursuivre indéfiniment.» De tels propos, loin d'augurer d'un règlement définitif de la crise, qui dure depuis le 27 décembre passé suite aux résultats contestés par l'opposition et qui confirmaient la réélection du président sortant, Mwai Kabika, pour un second mandat consécutif, risquent fort d'envenimer encore plus une situation qui a atteint son point de non retour puisqu'elle a déjà fait plus de 1.500 morts et causé le déplacement de plus de 350.000 personnes. C'est à partir du refus du camp présidentiel de prendre en ligne de compte les doléances de l'opposition Orange dirigée par Raila Odinga, que la situation s'était précipitée jusqu'à faire craindre le pire avec des violences quasi-quotidiennes de nature tout autant intercommunautaires et ethniques que criminelles menées par des bandes de voyous que le climat délétère avait encouragé à mener des actions de sabotage et de destructions ouverte, autant au niveau d'infrastructures commerciales qu'institutionnelles. Les premiers, les américains, avaient alors désignés une médiatrice dont la mission s'était achevée sur un échec lamentable et qui avait amené l'UA à se décider à prendre en charge directement le problème. Dans un premier temps et suite aux difficultés rencontrées à installer un dialogue constructif entre les deux camps, Koffi Annan avait été jusqu'à suspendre sa médiation avant de revenir sur sa décision à la suite de pressions autant de l'ONU que de l'UA.