Trois semaines seulement après l'accord de Doha qui a permis au Liban de sortir d'une longue crise politique, la reprise des heurts entre partis rivaux fait resurgir des inquiétudes concernant la sécurité dans le pays. L'accord interlibanais signé le 21 mai à Doha a mis fin à une semaine de combats qui ont fait 65 morts et durant lesquels la milice chiite du Hezbollah a pris le contrôle de l'ouest de Beyrouth. Malgré un retour au calme, des heurts plus ou moins violents éclatent sporadiquement à travers le pays, témoignant d'une tension toujours présente qui fait craindre une nouvelle flambée de violence. Depuis l'accord, un soldat a été tué et plusieurs personnes blessées dans les rangs de la majorité antisyrienne et de l'opposition appuyée par Damas et Téhéran et conduite par le Hezbollah chiite. Les accrochages les plus violents se sont déroulés dans la vallée de la Bekaa (est) entre le Hezbollah et le mouvement du Futur, principal bloc de la majorité. L'armée a aussi été la cible d'attaques près des camps de réfugiés palestiniens d'Aïn Heloué (sud) et de Nahr el-Bared (nord), considérés comme des viviers d'islamistes. L'accord de Doha a permis l'élection du général Michel Sleimane à la présidence, après six mois de vacance du pouvoir. M. Sleimane a reconduit le Premier ministre Fouad Siniora dans ses fonctions et l'a chargé de former un gouvernement d'union nationale préconisé par l'accord de Doha, en vertu duquel l'opposition obtient une minorité de blocage. Le fait que M. Siniora consulte depuis près de deux semaines les différents partis pour former son cabinet n'est pas particulièrement alarmant, estime Nadim Chehadé, spécialiste du Liban à Chatham House, basé à Londres. «C'est de la politique normale. Il y a toujours des marchandages et des échanges durant le processus (de formation du cabinet). C'est ainsi que les choses marchent au Liban», explique M. Chehadé. Mais certains lient les incidents aux marchandages politiques. Même si la formation d'un gouvernement n'est jamais facile au Liban, «il est dangereux de prolonger le processus dans ces circonstances car la situation sécuritaire pourrait se détériorer davantage», a déclaré l'ex-député Tammam Salam à la télévision libanaise. Trois semaines seulement après l'accord de Doha qui a permis au Liban de sortir d'une longue crise politique, la reprise des heurts entre partis rivaux fait resurgir des inquiétudes concernant la sécurité dans le pays. L'accord interlibanais signé le 21 mai à Doha a mis fin à une semaine de combats qui ont fait 65 morts et durant lesquels la milice chiite du Hezbollah a pris le contrôle de l'ouest de Beyrouth. Malgré un retour au calme, des heurts plus ou moins violents éclatent sporadiquement à travers le pays, témoignant d'une tension toujours présente qui fait craindre une nouvelle flambée de violence. Depuis l'accord, un soldat a été tué et plusieurs personnes blessées dans les rangs de la majorité antisyrienne et de l'opposition appuyée par Damas et Téhéran et conduite par le Hezbollah chiite. Les accrochages les plus violents se sont déroulés dans la vallée de la Bekaa (est) entre le Hezbollah et le mouvement du Futur, principal bloc de la majorité. L'armée a aussi été la cible d'attaques près des camps de réfugiés palestiniens d'Aïn Heloué (sud) et de Nahr el-Bared (nord), considérés comme des viviers d'islamistes. L'accord de Doha a permis l'élection du général Michel Sleimane à la présidence, après six mois de vacance du pouvoir. M. Sleimane a reconduit le Premier ministre Fouad Siniora dans ses fonctions et l'a chargé de former un gouvernement d'union nationale préconisé par l'accord de Doha, en vertu duquel l'opposition obtient une minorité de blocage. Le fait que M. Siniora consulte depuis près de deux semaines les différents partis pour former son cabinet n'est pas particulièrement alarmant, estime Nadim Chehadé, spécialiste du Liban à Chatham House, basé à Londres. «C'est de la politique normale. Il y a toujours des marchandages et des échanges durant le processus (de formation du cabinet). C'est ainsi que les choses marchent au Liban», explique M. Chehadé. Mais certains lient les incidents aux marchandages politiques. Même si la formation d'un gouvernement n'est jamais facile au Liban, «il est dangereux de prolonger le processus dans ces circonstances car la situation sécuritaire pourrait se détériorer davantage», a déclaré l'ex-député Tammam Salam à la télévision libanaise.