Le ministre des Finances nous a déclaré, avant-hier à l'Aurassi, que «les professionnels du secteur financier, à l'expérience reconnue, seront appelés à entamer des opérations d'audit avec nos soins ». Karim Djoudi a évoqué la participation de la société nationale de comptabilité et l'IFG pour mener ce genre d'opérations. Mais d'autres sources avancent l'implication d'autres cabinets internationaux, à l'image de KPMG, Arthur et Andersen et d'autres cabinets-conseil pour intervenir dans l'axe du management financier et le contrôle des procédures. Auparavant, le secteur de l'énergie avait conduit une expérience similaire au sein de certaines filiales après avoir constaté des dépassements et des dérives sur le plan des passations de marchés. Ces cabinets, qui commencent d'ores et déjà a établir la feuille de route pour un audit financier, toucheront les branches mécanique, agro-alimentaire, administrations publiques et finances publiques. « C'est un premier pas pour mettre de l'ordre sur les activités qui accusent un déficit de contrôle dans la gestion des capitaux des gros secteurs » souligne F.Bedari qui travaille actuellement dans un pool international d'audit financier. En ce qui concerne la démarche à prendre en compte dans les opérations de contrôle, des procédures de vérification comptable inscrites dans les normes IFS constitueront l'un des critères de base pour l'élaboration du plan de contrôle des procédures. « On ne peut tricher avec de tels critères car l'analyse des coûts d'un actif ou d'une dette contractée par une entreprise ou une administration publique révèle exactement où et comment est placé l'argent » nous explique cet expert. En outre, les procédures de vérification des plans financiers des entreprises ne concerneront pas uniquement l'état du patrimoine des entreprises, mais embrasseront la gestion des flux de capitaux et des actifs pour en déterminer leurs sources de placement et de transaction. En attendant, c'est le grand chantier de la gestion des capitaux marchands de l'Etat qui sera en ligne de mire. Mais pour l'heure, aucune précision sur son évaluation n'a été avancée. Le ministre des Finances nous a déclaré, avant-hier à l'Aurassi, que «les professionnels du secteur financier, à l'expérience reconnue, seront appelés à entamer des opérations d'audit avec nos soins ». Karim Djoudi a évoqué la participation de la société nationale de comptabilité et l'IFG pour mener ce genre d'opérations. Mais d'autres sources avancent l'implication d'autres cabinets internationaux, à l'image de KPMG, Arthur et Andersen et d'autres cabinets-conseil pour intervenir dans l'axe du management financier et le contrôle des procédures. Auparavant, le secteur de l'énergie avait conduit une expérience similaire au sein de certaines filiales après avoir constaté des dépassements et des dérives sur le plan des passations de marchés. Ces cabinets, qui commencent d'ores et déjà a établir la feuille de route pour un audit financier, toucheront les branches mécanique, agro-alimentaire, administrations publiques et finances publiques. « C'est un premier pas pour mettre de l'ordre sur les activités qui accusent un déficit de contrôle dans la gestion des capitaux des gros secteurs » souligne F.Bedari qui travaille actuellement dans un pool international d'audit financier. En ce qui concerne la démarche à prendre en compte dans les opérations de contrôle, des procédures de vérification comptable inscrites dans les normes IFS constitueront l'un des critères de base pour l'élaboration du plan de contrôle des procédures. « On ne peut tricher avec de tels critères car l'analyse des coûts d'un actif ou d'une dette contractée par une entreprise ou une administration publique révèle exactement où et comment est placé l'argent » nous explique cet expert. En outre, les procédures de vérification des plans financiers des entreprises ne concerneront pas uniquement l'état du patrimoine des entreprises, mais embrasseront la gestion des flux de capitaux et des actifs pour en déterminer leurs sources de placement et de transaction. En attendant, c'est le grand chantier de la gestion des capitaux marchands de l'Etat qui sera en ligne de mire. Mais pour l'heure, aucune précision sur son évaluation n'a été avancée.