Le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics risque de connaître le pourrissement, d'autant que les protestataires semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leur logique. Le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics risque de connaître le pourrissement, d'autant que les protestataires semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leur logique. Les représentants des syndicats autonomes regroupés au sein de la Coordination de la Fonction publique ont achevé, hier, leur grève dans la déception. Et pour cause, le gouvernement vient de signifier un niet catégorique à leur demande d'audience. « Nous n'avons même pas été reçus », nous a affirmé, non sans amertume, Mériane Méziane, coordinateur national du Syndicat national des enseignants de l'enseignement secondaire (SNAPEST). En effet, ces syndicalistes devaient déposer une plateforme de revendications auprès de la Chefferie du gouvernement au deuxième et dernier jour de grève, mais faute d'interlocuteur, ils ont dû la déposer au Bureau d'ordre. « Dans l'avenir, nous entreprendrons d'autres actions de protestation après consultation de la base », a déclaré Mériane Méziane, membre de la Coordination des grévistes depuis dimanche dernier. Ainsi donc, le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics risque de connaître le pourrissement, d'autant que les protestataires semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leur logique. La situation ira s'envenimant au grand dam des fonctionnaires. En effet, les syndicats autonomes, en ébullition depuis le début de l'année, ont qualifié de « miettes » les augmentations contenues dans la nouvelle grille des salaires et réclament des rémunérations dignes de leurs fonctions respectives. Aussi revendiquent-ils de comptabiliser un point indiciaire en phase avec le pouvoir d'achat des fonctionnaires, laminé par la hausse vertigineuse des prix des produits de consommation, la finalisation des statuts particuliers, et leur implication dans les discussions concernant les régimes indemnitaires. Par ailleurs, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique consomme, aujourd'hui, son troisième et dernier jour de grève, avec en prime l'organisation d'un sit-in devant le Palais du gouvernement. Cette corporation composée de huit syndicats autonomes, rappelons-le, a observé un débrayage de trois jours, soit une journée de plus que la Coordination. Selon les animateurs, la grève a été une totale réussite, à travers les différentes wilayas du territoire national, puisque au deuxième jour, le mouvement s'est davantage renforcé avec l'adhésion d'autres fonctionnaires. C'est ce que nous a confirmé, hier, le président du Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (SNAPAP), satisfait de l'élan de solidarité manifesté par les syndiqués qui ont massivement rallié le mouvement de protestation. Contacté par nos soins, Rachid Malaoui a affirmé que les échos parvenus à travers les wilayas font état d'un suivi massif, synonyme d'une conscience et d'une mobilisation parfaites de la part des travailleurs de la Fonction publique. De son côté, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique fera aujourd'hui le point pour évaluer les deux jours de débrayage, au titre d'une conférence de presse qui se tiendra au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF) à Alger. Les représentants des syndicats autonomes regroupés au sein de la Coordination de la Fonction publique ont achevé, hier, leur grève dans la déception. Et pour cause, le gouvernement vient de signifier un niet catégorique à leur demande d'audience. « Nous n'avons même pas été reçus », nous a affirmé, non sans amertume, Mériane Méziane, coordinateur national du Syndicat national des enseignants de l'enseignement secondaire (SNAPEST). En effet, ces syndicalistes devaient déposer une plateforme de revendications auprès de la Chefferie du gouvernement au deuxième et dernier jour de grève, mais faute d'interlocuteur, ils ont dû la déposer au Bureau d'ordre. « Dans l'avenir, nous entreprendrons d'autres actions de protestation après consultation de la base », a déclaré Mériane Méziane, membre de la Coordination des grévistes depuis dimanche dernier. Ainsi donc, le bras de fer engagé entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics risque de connaître le pourrissement, d'autant que les protestataires semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leur logique. La situation ira s'envenimant au grand dam des fonctionnaires. En effet, les syndicats autonomes, en ébullition depuis le début de l'année, ont qualifié de « miettes » les augmentations contenues dans la nouvelle grille des salaires et réclament des rémunérations dignes de leurs fonctions respectives. Aussi revendiquent-ils de comptabiliser un point indiciaire en phase avec le pouvoir d'achat des fonctionnaires, laminé par la hausse vertigineuse des prix des produits de consommation, la finalisation des statuts particuliers, et leur implication dans les discussions concernant les régimes indemnitaires. Par ailleurs, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique consomme, aujourd'hui, son troisième et dernier jour de grève, avec en prime l'organisation d'un sit-in devant le Palais du gouvernement. Cette corporation composée de huit syndicats autonomes, rappelons-le, a observé un débrayage de trois jours, soit une journée de plus que la Coordination. Selon les animateurs, la grève a été une totale réussite, à travers les différentes wilayas du territoire national, puisque au deuxième jour, le mouvement s'est davantage renforcé avec l'adhésion d'autres fonctionnaires. C'est ce que nous a confirmé, hier, le président du Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (SNAPAP), satisfait de l'élan de solidarité manifesté par les syndiqués qui ont massivement rallié le mouvement de protestation. Contacté par nos soins, Rachid Malaoui a affirmé que les échos parvenus à travers les wilayas font état d'un suivi massif, synonyme d'une conscience et d'une mobilisation parfaites de la part des travailleurs de la Fonction publique. De son côté, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique fera aujourd'hui le point pour évaluer les deux jours de débrayage, au titre d'une conférence de presse qui se tiendra au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF) à Alger.