En l'espace d'une décennie, le taux de chômage, dans la wilaya de Mila, a atteint les 35%. Cela s'explique, selon certains spécialistes, par l'abandon du travail de la terre — Mila étant une wilaya à vocation agricole par excellence—, au profit du commerce informel et du trabendo, mais aussi et surtout par la fermeture ou la privatisation des rares infrastructures économiques et industrielles existant sur le territoire de la wilaya. La agences de l'emploi de Chelghoum Laïd, Grarem, Gouga et Mila sont toujours pleines à craquer de jeunes et de moins jeunes à la recherche d'un hypothétique job. Au niveau des bureaux de ces organismes, il existe plus de 9.000 demandes qui "stagnent" par la faute du manque d'emploi. Que peuvent bien faire ces agences quand les privés (vrais créateurs d'emplois dans les pays développés) ne jouent pas le jeu, préférant le recrutement au noir, privant ainsi des milliers de travailleurs de leurs droits sociaux. Il faut signaler que 900 universitaires sont intégrés dans le système du pré-emploi en attendant mieux. Toutes les démarches entreprises par l'Etat pour venir en aide aux jeunes chômeurs se sont avérées inefficaces. La mise en place de diverses formules à l'instar de l'ESIL (Emploi salarié d'initiative locale), du filet social (AFS), de l'emploi de jeunes, du microcrédit, de le CNAC n'a rien changé à la situation des chômeurs. Dans la wilaya de Mila, les régions montagneuses du nord (Beïnen, Tassala, Tassadane, Arrès…) sont les plus touchées par ce fléau. En ces lieux, le taux de chômage est ahurissant. Les habitants de ces contrées n'ont que «l'armée» ou la fuite vers les centres urbains (Annaba, Alger, Tizi-Ouzou…) pour échapper à la malvie et à l'osiveté. Manœuvres et serveurs de café sont les seuls emplois qu'ils peuvent exercer. A Mila, Tadjenanent, Chelghoum-Laïd, le commerce informel fait office de bouffée d'oxygène. Le chômage tue à petit feu et les prétendants à la «harga» sont de plus en plus nombreux. Des graffitis appellent à la «mer» et à la mort. Certains jeunes chômeurs, oisiveté oblige, sont devenus accros de la drogue et délinquants notoires. En l'espace d'une décennie, le taux de chômage, dans la wilaya de Mila, a atteint les 35%. Cela s'explique, selon certains spécialistes, par l'abandon du travail de la terre — Mila étant une wilaya à vocation agricole par excellence—, au profit du commerce informel et du trabendo, mais aussi et surtout par la fermeture ou la privatisation des rares infrastructures économiques et industrielles existant sur le territoire de la wilaya. La agences de l'emploi de Chelghoum Laïd, Grarem, Gouga et Mila sont toujours pleines à craquer de jeunes et de moins jeunes à la recherche d'un hypothétique job. Au niveau des bureaux de ces organismes, il existe plus de 9.000 demandes qui "stagnent" par la faute du manque d'emploi. Que peuvent bien faire ces agences quand les privés (vrais créateurs d'emplois dans les pays développés) ne jouent pas le jeu, préférant le recrutement au noir, privant ainsi des milliers de travailleurs de leurs droits sociaux. Il faut signaler que 900 universitaires sont intégrés dans le système du pré-emploi en attendant mieux. Toutes les démarches entreprises par l'Etat pour venir en aide aux jeunes chômeurs se sont avérées inefficaces. La mise en place de diverses formules à l'instar de l'ESIL (Emploi salarié d'initiative locale), du filet social (AFS), de l'emploi de jeunes, du microcrédit, de le CNAC n'a rien changé à la situation des chômeurs. Dans la wilaya de Mila, les régions montagneuses du nord (Beïnen, Tassala, Tassadane, Arrès…) sont les plus touchées par ce fléau. En ces lieux, le taux de chômage est ahurissant. Les habitants de ces contrées n'ont que «l'armée» ou la fuite vers les centres urbains (Annaba, Alger, Tizi-Ouzou…) pour échapper à la malvie et à l'osiveté. Manœuvres et serveurs de café sont les seuls emplois qu'ils peuvent exercer. A Mila, Tadjenanent, Chelghoum-Laïd, le commerce informel fait office de bouffée d'oxygène. Le chômage tue à petit feu et les prétendants à la «harga» sont de plus en plus nombreux. Des graffitis appellent à la «mer» et à la mort. Certains jeunes chômeurs, oisiveté oblige, sont devenus accros de la drogue et délinquants notoires.