Air Algérie envisage d'entrer dans le capital des compagnies aériennes africaines, dans la perspective de développer d'autres destinations, à l'instar de l'Afrique du Sud, du Nigeria et de la Corne à l'Ouest de l'Afrique. Air Algérie envisage d'entrer dans le capital des compagnies aériennes africaines, dans la perspective de développer d'autres destinations, à l'instar de l'Afrique du Sud, du Nigeria et de la Corne à l'Ouest de l'Afrique. La compagnie aérienne nationale semble prendre de l'altitude pour «voler» à la conquête d'autres « cieux ». Depuis l'installation du nouveau P-DG à la tête d'Air Algérie, la compagnie dévoile un vaste programme de développement et de modernisation susceptible de renforcer ses dessertes et d'améliorer ses prestations de service. En effet, Air Algérie envisage d'entrer dans le capital des compagnies aériennes africaines, dans la perspective de développer d'autres destinations, à l'instar de l'Afrique du Sud, du Nigeria et la Corne à l'ouest de l'Afrique, a annoncé l'actuel P-DG. « Nous disposons déjà d'une plateforme au Burkina-Faso. Il y a beaucoup de destinations à développer en Afrique», a affirmé Abdelwahid Bouabdallah, dans un entretien paru dans la dernière livraison de « Jeune Afrique », répercuté par l'APS. Cependant, cette ambition est tributaire des subventions de l'Union européenne (UE) pour désenclaver le continent, a-t-il laissé entendre, car « nous ne voulons pas créer un fonds de commerce à perte pour que d'autres en profitent après », a-t-il précisé. Cette démarche d'Air Algérie n'est pas fortuite puisqu'elle vise à reprendre des parts de marché notamment vers la principale destination des Algériens qu'est la France, lesquelles parts qui sont tombées de 60 à 52 % ces dernières années. « Cela sera difficile, mais nous reprendrons nos parts de marché », a soutenu Abdelwahid Bouabdallah, annonçant par là même le lancement, tout prochain, de l'appel d'offres pour l'acquisition de 11 nouveaux appareils à l'horizon 2009. Aussi, la compagnie a pu rembourser par anticipation les 12 avions achetés en 2004, ce qui pourra augurer d'un avenir très rentable à court terme, et ce grâce au capital ressources humaines sur lequel repose toute la stratégie de développement de la compagnie nationale. Pour le P-DG, Air Algérie recèle de beaucoup de jeunes diplômés qui ne sont pas suffisamment exploités, émettant le souhait de créer une équipe de jeunes talents, tout en reconnaissant la présence de « grandes lacunes en matière de prestations et de qualité de services ». Pour cela, il a préconisé la nécessité de « décentraliser les décisions », de façon à rendre plus rapide la circulation de l'information et fédérer le personnel de la compagnie autour d'un projet. Abdelwahid Bouabdallah a notamment mis l'accent sur les volets liés au contrôle de gestion, à la prospective, à la qualité des services, les sondages auprès des utilisateurs, la perspective de promouvoir les métiers émergents à même de rationaliser l'utilisation des ressources humaines disponibles. «La concurrence ne nous fait pas peur et il est impossible d'être aussi performant que nous en Algérie », a-t-il indiqué, annonçant que la compagnie va mettre le paquet dans la formation commerciale de son personnel, afin d'en faire « une entreprise phare du bassin méditerranéen». Dans un premier temps, Air Algérie va ouvrir une fréquence vers la Chine et une troisième ligne vers le Canada, de même qu'elle va acquérir des avions navettes pour relier les villes d'Alger, Oran, Constantine et Annaba, a annoncé le P-DG de la compagnie aérienne nationale. La compagnie aérienne nationale semble prendre de l'altitude pour «voler» à la conquête d'autres « cieux ». Depuis l'installation du nouveau P-DG à la tête d'Air Algérie, la compagnie dévoile un vaste programme de développement et de modernisation susceptible de renforcer ses dessertes et d'améliorer ses prestations de service. En effet, Air Algérie envisage d'entrer dans le capital des compagnies aériennes africaines, dans la perspective de développer d'autres destinations, à l'instar de l'Afrique du Sud, du Nigeria et la Corne à l'ouest de l'Afrique, a annoncé l'actuel P-DG. « Nous disposons déjà d'une plateforme au Burkina-Faso. Il y a beaucoup de destinations à développer en Afrique», a affirmé Abdelwahid Bouabdallah, dans un entretien paru dans la dernière livraison de « Jeune Afrique », répercuté par l'APS. Cependant, cette ambition est tributaire des subventions de l'Union européenne (UE) pour désenclaver le continent, a-t-il laissé entendre, car « nous ne voulons pas créer un fonds de commerce à perte pour que d'autres en profitent après », a-t-il précisé. Cette démarche d'Air Algérie n'est pas fortuite puisqu'elle vise à reprendre des parts de marché notamment vers la principale destination des Algériens qu'est la France, lesquelles parts qui sont tombées de 60 à 52 % ces dernières années. « Cela sera difficile, mais nous reprendrons nos parts de marché », a soutenu Abdelwahid Bouabdallah, annonçant par là même le lancement, tout prochain, de l'appel d'offres pour l'acquisition de 11 nouveaux appareils à l'horizon 2009. Aussi, la compagnie a pu rembourser par anticipation les 12 avions achetés en 2004, ce qui pourra augurer d'un avenir très rentable à court terme, et ce grâce au capital ressources humaines sur lequel repose toute la stratégie de développement de la compagnie nationale. Pour le P-DG, Air Algérie recèle de beaucoup de jeunes diplômés qui ne sont pas suffisamment exploités, émettant le souhait de créer une équipe de jeunes talents, tout en reconnaissant la présence de « grandes lacunes en matière de prestations et de qualité de services ». Pour cela, il a préconisé la nécessité de « décentraliser les décisions », de façon à rendre plus rapide la circulation de l'information et fédérer le personnel de la compagnie autour d'un projet. Abdelwahid Bouabdallah a notamment mis l'accent sur les volets liés au contrôle de gestion, à la prospective, à la qualité des services, les sondages auprès des utilisateurs, la perspective de promouvoir les métiers émergents à même de rationaliser l'utilisation des ressources humaines disponibles. «La concurrence ne nous fait pas peur et il est impossible d'être aussi performant que nous en Algérie », a-t-il indiqué, annonçant que la compagnie va mettre le paquet dans la formation commerciale de son personnel, afin d'en faire « une entreprise phare du bassin méditerranéen». Dans un premier temps, Air Algérie va ouvrir une fréquence vers la Chine et une troisième ligne vers le Canada, de même qu'elle va acquérir des avions navettes pour relier les villes d'Alger, Oran, Constantine et Annaba, a annoncé le P-DG de la compagnie aérienne nationale.