Le Professeur Semrouni Mourad a affirmé jeudi à Alger que l'Algérie connaît ces dernières années une recrudescence des cas du cancer de la thyroïde, enregistrant quelque 200 nouveaux cas par an. S'exprimant en marge d'une journée d'étude sur le cancer thyroïdien, le Pr Semrouni, chef de service d'endocrinologie au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) du CHU Mustapha-Pacha a soutenu que ce cancer "est en train d'augmenter en nombre", soulignant qu'au milieu des années 1980, le CPMC, seule structure à l'échelle nationale à prendre en charge les malades atteints du cancer de la thyroïde, "enregistrait 12 à 15 cas par an". Aujourd'hui, a-t-il ajouté, "même si l'Algérie dispose de dix structures pour la prise en charge de ces malades, le CPMC enregistre quelque 200 nouveaux cas de cancer thyroïdien par an". L'Algérie, selon ce spécialiste, est "un pays d'endémie goitreuse" en raison d'une carence considérable de la consommation de l'iode observée chez la population. "S'il y a un manque d'iode, il y a forcément un goitre nodulaire. Or le cancer thyroïdien se trouve dans ce type de goitre nodulaire", a-t-il encore expliqué. Il a insisté, à ce propos, sur l'importance de relancer le plan de lutte contre les troubles dus au manque d'iode dans les zones d'endémie goitreuse, notamment par l'iodation du sel de table dans les régions qui souffrent du manque de cet aliment. Interrogé sur les facteurs à risque, le Pr Semrouni a indiqué que le suivi d'une radiothérapie sur le cou dans l'enfance ou l'existence d'antécédents de cancer dans la famille pourraient déclencher un cancer de la thyroïde, relevant en outre qu' "aucun environnement particulier, pour le moment, n'a été mis en évidence". Toutefois, il a fait remarquer que dans un rayon de 100 km autour de Tchernobyl , affectée par la catastrophe nucléaire de 1986, une inflation ducancer thyroïdien a été observée. Pour ce qui est de la prise en charge des malades atteints du cancer de la thyroïde en Algérie, le Pr Semrouni a assuré que ces derniers bénéficient aujourd'hui d' "une réelle et bonne prise en charge", précisant que "près de 70% de ces malades sont guéris". Il a indiqué, dans ce contexte, que les malades souffrants d'un goitre ne subissent pas tous d'interventions chirurgicales. "ne sont opérés que ceux qui ont une suspicion d'avoir un cancer ou ceux qui ont une fonction thyroïdienne altérée", a-t-il précisé. Ce spécialiste a mis en relief, à ce titre, l'apport de l'échographie au diagnostic du cancer thyroïdien et celui de la cytoponction pour déterminer si la tumeur est bénigne ou pas. Le Professeur Semrouni Mourad a affirmé jeudi à Alger que l'Algérie connaît ces dernières années une recrudescence des cas du cancer de la thyroïde, enregistrant quelque 200 nouveaux cas par an. S'exprimant en marge d'une journée d'étude sur le cancer thyroïdien, le Pr Semrouni, chef de service d'endocrinologie au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) du CHU Mustapha-Pacha a soutenu que ce cancer "est en train d'augmenter en nombre", soulignant qu'au milieu des années 1980, le CPMC, seule structure à l'échelle nationale à prendre en charge les malades atteints du cancer de la thyroïde, "enregistrait 12 à 15 cas par an". Aujourd'hui, a-t-il ajouté, "même si l'Algérie dispose de dix structures pour la prise en charge de ces malades, le CPMC enregistre quelque 200 nouveaux cas de cancer thyroïdien par an". L'Algérie, selon ce spécialiste, est "un pays d'endémie goitreuse" en raison d'une carence considérable de la consommation de l'iode observée chez la population. "S'il y a un manque d'iode, il y a forcément un goitre nodulaire. Or le cancer thyroïdien se trouve dans ce type de goitre nodulaire", a-t-il encore expliqué. Il a insisté, à ce propos, sur l'importance de relancer le plan de lutte contre les troubles dus au manque d'iode dans les zones d'endémie goitreuse, notamment par l'iodation du sel de table dans les régions qui souffrent du manque de cet aliment. Interrogé sur les facteurs à risque, le Pr Semrouni a indiqué que le suivi d'une radiothérapie sur le cou dans l'enfance ou l'existence d'antécédents de cancer dans la famille pourraient déclencher un cancer de la thyroïde, relevant en outre qu' "aucun environnement particulier, pour le moment, n'a été mis en évidence". Toutefois, il a fait remarquer que dans un rayon de 100 km autour de Tchernobyl , affectée par la catastrophe nucléaire de 1986, une inflation ducancer thyroïdien a été observée. Pour ce qui est de la prise en charge des malades atteints du cancer de la thyroïde en Algérie, le Pr Semrouni a assuré que ces derniers bénéficient aujourd'hui d' "une réelle et bonne prise en charge", précisant que "près de 70% de ces malades sont guéris". Il a indiqué, dans ce contexte, que les malades souffrants d'un goitre ne subissent pas tous d'interventions chirurgicales. "ne sont opérés que ceux qui ont une suspicion d'avoir un cancer ou ceux qui ont une fonction thyroïdienne altérée", a-t-il précisé. Ce spécialiste a mis en relief, à ce titre, l'apport de l'échographie au diagnostic du cancer thyroïdien et celui de la cytoponction pour déterminer si la tumeur est bénigne ou pas.