Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a appelé hier, à une «intensification des interventions» au Zimbabwe et dénoncé les violences postélectorales «pas acceptables» perpétrées dans ce pays. M. Zuma, qui était à Berlin au début de la semaine, devait rencontrer le Premier ministre Gordon Brown hier à Londres, avant d'achever sa tournée européenne à Paris demain. Interrogé par une journaliste de la BBC sur l'existence de milices qui s'en prendraient à ceux qui refusent de soutenir le parti au pouvoir Zanu-PF de Robert Mugabe, M. Zuma a estimé que ces informations étaient véridiques. Le parti d'opposition zimbabwéen Mouvement pour le changement démocratique (MDC) affirme que 10 de ses membres ont été tués depuis le scrutin du 29 mars par des milices pro-gouvernementales, et accuse le régime du président Robert Mugabe d'avoir déclenché «une guerre» contre ses opposants après le choc de sa première défaite électorale en 28 années de pouvoir. Le gouvernement zimbabwéen a réfuté lundi l'existence de telles milices, affirmant qu'elles sortaient de l'imagination de l'opposition et des médias occidentaux. Thabo Mbeki s'était rendu à Londres début avril pour des entretiens avec Gordon Brown, à l'issue desquels il avait déclaré que la situation au Zimbabwe était «encore gérable», jugeant qu'il fallait attendre la publication des résultats des élections. M. Zuma n'a pas critiqué directement le président zimbabwéen Robert Mugabe mais a désigné la commission électorale comme responsable du retard dans l'annonce des résultats de l'élection. Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a appelé hier, à une «intensification des interventions» au Zimbabwe et dénoncé les violences postélectorales «pas acceptables» perpétrées dans ce pays. M. Zuma, qui était à Berlin au début de la semaine, devait rencontrer le Premier ministre Gordon Brown hier à Londres, avant d'achever sa tournée européenne à Paris demain. Interrogé par une journaliste de la BBC sur l'existence de milices qui s'en prendraient à ceux qui refusent de soutenir le parti au pouvoir Zanu-PF de Robert Mugabe, M. Zuma a estimé que ces informations étaient véridiques. Le parti d'opposition zimbabwéen Mouvement pour le changement démocratique (MDC) affirme que 10 de ses membres ont été tués depuis le scrutin du 29 mars par des milices pro-gouvernementales, et accuse le régime du président Robert Mugabe d'avoir déclenché «une guerre» contre ses opposants après le choc de sa première défaite électorale en 28 années de pouvoir. Le gouvernement zimbabwéen a réfuté lundi l'existence de telles milices, affirmant qu'elles sortaient de l'imagination de l'opposition et des médias occidentaux. Thabo Mbeki s'était rendu à Londres début avril pour des entretiens avec Gordon Brown, à l'issue desquels il avait déclaré que la situation au Zimbabwe était «encore gérable», jugeant qu'il fallait attendre la publication des résultats des élections. M. Zuma n'a pas critiqué directement le président zimbabwéen Robert Mugabe mais a désigné la commission électorale comme responsable du retard dans l'annonce des résultats de l'élection.