La hausse des cours du pétrole ne serait pas à l'origine de l'envolée des prix des denrées alimentaires observée ces derniers mois sur les marchés internationaux. C'est du moins ce qui ressort des multiples analyses dressées sur cette question par des experts, réunis à l'occasion de la rencontre internationale sur la sécurité alimentaire organisée récemment à Alger. Ces derniers imputent par ailleurs, cette situation à d'autres facteurs notamment, la spéculation et les conditions climatiques défavorables dans plusieurs régions. L'utilisation de certaines récoltes pour la production de biocarburants et la demande croissante de blé dans nombre de pays en développement ont entraîné une flambée des prix des denrées alimentaires dont les céréales, les dérivés de lait et les huiles, analyse-t-on. D'autre part, pour l'expert Messaoud Medjitna, membre du Conseil national économique et social (CNES), le premier facteur «de la hausse des prix des denrées alimentaires de large consommation est la spéculation sur le marché du blé de Chicago (Etats Unis) plutôt que la hausse des prix du brut sur les marchés internationaux». De son coté, le Dr. Nacer Mourad de la faculté d'économie à l'Université de Blida a imputé cette hausse aux changements climatiques dans plusieurs régions du monde dont les inondations qui ont englouti les récoltes, la sécheresse et les chutes de neige survenues dans les pays connus pour être de grands producteurs de céréales, de lait et de viande, à l'image de l'Australie, l'Ukraine, l'Argentine et la Nouvelle Zélande. Quant à l'exploitation plus croissante des matières premières agricoles pour la production de nouveaux types de carburants, le Dr Abdelkader Derriche, enseignant universitaire, a indiqué que « la montée vertigineuse des cours de pétrole a amené certains pays à la recherche de nouvelles sources d'énergie comme les biocarburants extraits des récoltes agricoles, d'où un déséquilibre entre l'offre et la demande ». A ce titre, il a mis en garde contre les conséquences négatives pouvant découler du recours démesuré aux biocarburants notamment la déforestation et la flambée des prix des produits alimentaires du fait de l'exploitation accrue de vastes terres agricoles pour les cultures destinées à la production de biocarburants, en donnant l'exemple édifiant du Brésil, un des plus importants pays agricoles qui produit de l'éthanol à base de canne à sucre. Enfin, pour sa part, le Dr Hocine Benissad, ancien ministre de l'économie, a estimé que «les prix demeurent sensibles aux politiques agricoles inefficaces appliquées dans une multitude de pays notamment africains où la malnutrition et la famine sont encore plus prononcées que nulle part ailleurs dans le monde». Ce constat s'est vérifié, poursuit notre interlocuteur, « lors de troubles politiques et sociaux qui on agité des dizaines de pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du sud du fait de la cherté des produits alimentaires». La hausse des cours du pétrole ne serait pas à l'origine de l'envolée des prix des denrées alimentaires observée ces derniers mois sur les marchés internationaux. C'est du moins ce qui ressort des multiples analyses dressées sur cette question par des experts, réunis à l'occasion de la rencontre internationale sur la sécurité alimentaire organisée récemment à Alger. Ces derniers imputent par ailleurs, cette situation à d'autres facteurs notamment, la spéculation et les conditions climatiques défavorables dans plusieurs régions. L'utilisation de certaines récoltes pour la production de biocarburants et la demande croissante de blé dans nombre de pays en développement ont entraîné une flambée des prix des denrées alimentaires dont les céréales, les dérivés de lait et les huiles, analyse-t-on. D'autre part, pour l'expert Messaoud Medjitna, membre du Conseil national économique et social (CNES), le premier facteur «de la hausse des prix des denrées alimentaires de large consommation est la spéculation sur le marché du blé de Chicago (Etats Unis) plutôt que la hausse des prix du brut sur les marchés internationaux». De son coté, le Dr. Nacer Mourad de la faculté d'économie à l'Université de Blida a imputé cette hausse aux changements climatiques dans plusieurs régions du monde dont les inondations qui ont englouti les récoltes, la sécheresse et les chutes de neige survenues dans les pays connus pour être de grands producteurs de céréales, de lait et de viande, à l'image de l'Australie, l'Ukraine, l'Argentine et la Nouvelle Zélande. Quant à l'exploitation plus croissante des matières premières agricoles pour la production de nouveaux types de carburants, le Dr Abdelkader Derriche, enseignant universitaire, a indiqué que « la montée vertigineuse des cours de pétrole a amené certains pays à la recherche de nouvelles sources d'énergie comme les biocarburants extraits des récoltes agricoles, d'où un déséquilibre entre l'offre et la demande ». A ce titre, il a mis en garde contre les conséquences négatives pouvant découler du recours démesuré aux biocarburants notamment la déforestation et la flambée des prix des produits alimentaires du fait de l'exploitation accrue de vastes terres agricoles pour les cultures destinées à la production de biocarburants, en donnant l'exemple édifiant du Brésil, un des plus importants pays agricoles qui produit de l'éthanol à base de canne à sucre. Enfin, pour sa part, le Dr Hocine Benissad, ancien ministre de l'économie, a estimé que «les prix demeurent sensibles aux politiques agricoles inefficaces appliquées dans une multitude de pays notamment africains où la malnutrition et la famine sont encore plus prononcées que nulle part ailleurs dans le monde». Ce constat s'est vérifié, poursuit notre interlocuteur, « lors de troubles politiques et sociaux qui on agité des dizaines de pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du sud du fait de la cherté des produits alimentaires».