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Sérénades sur la baie d'Alger
L'établissement Arts et culture programme «Les nuits du Fado»
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2008

Après les soirées tango voici les soirées fado. Des voix ravissantes accompagnées d'instruments à cordes traditionnels vont pousser la complainte paroxystique du destin des peuples sous tyrannie.
A partir de demain soir le public algérois va redécouvrir l'envoûtement du fado. Trois concerts de ce genre traditionnel portugais sont programmés par l'Etablissement Arts et culture au complexe culturel Laadi-Flici, en contrebas de l'hôtel Aurassi.
Carmen Souza, Carla Pirez et Bevinda, célèbres cantatrices du genre, se produiront, respectivement, mardi 29 avril, mercredi 30 puis mardi 6 mai. Les trois soirées débuteront à 21 heures.
Née le 20 mai 1981 à Lisbonne, Carmen Souza d'origine capverdienne a été remarquée par des stars de la chanson portugaise après avoir fait ses débuts en tant que choriste de gospel dès l'âge de 14 ans. Elle assure en 1999 les chœurs de Lucia Moniz et Kika Santos. Chanteuse, instrumentiste et compositeur, Carmen Souza s'est forgé un style original très apprécié. Carla Pirez est également une figure marquante de la génération des jeunes chanteuses portugaises. Elle interprète les chansons de la diva du fado contemporain Amalia Rodriguez et sort en 2001 son album « O Fado em Concerto» . En 2005 c'est « Ilha do meu fado : L'Ile de mon fado », album où elle interprète le fado à travers ses racines et origines multiples.
Quant à Bevinda, née le 2 septembre 1961 à Fundao elle grandit en France loin de son Portugal natal. Emue par la voix de la chanteuse capverdienne Cesaria Evora, elle opère un retour aux sources et se met à chanter en portugais dans la grande tradition Fado. Après avoir réalisé de nombreux albums, elle est connue sur toute la planète. Le Fado est un genre musical portugais qui est né dans les quartiers populaires vers le début du 19 ème siècle. Il est un mode privilégié d'expression des vicissitudes de l'existence. Le mot Fado dériverait du latin fatum qui veut dire destin. Ce chant populaire s'étend à toute la société jusqu'à devenir le chant patriotique par excellence du temps de la dictature salazariste qui en expurge les thèmes sociaux.
Evoquant irrésistiblement la mer, le fado est une mélodie vocale accompagnée d'instruments à cordes pincées et d'accordéon. Il est souvent considéré comme une synthèse de chants brésiliens, très appréciés à Lisbonne au 18 ème siècle. Traditionnellement on distingue le fado de Coïmbre de celui de Lisbonne. Le premier, essentiellement chanté par les hommes, est plus classique et académique que celui de Lisbonne plus populaire et joyeux et pratiqué également par les femmes.
Aujourd'hui le fado est mixé de nombreuses musiques contemporaines, mais il existe toujours en des formes traditionnelles jalousement conservées.
Après les soirées tango voici les soirées fado. Des voix ravissantes accompagnées d'instruments à cordes traditionnels vont pousser la complainte paroxystique du destin des peuples sous tyrannie.
A partir de demain soir le public algérois va redécouvrir l'envoûtement du fado. Trois concerts de ce genre traditionnel portugais sont programmés par l'Etablissement Arts et culture au complexe culturel Laadi-Flici, en contrebas de l'hôtel Aurassi.
Carmen Souza, Carla Pirez et Bevinda, célèbres cantatrices du genre, se produiront, respectivement, mardi 29 avril, mercredi 30 puis mardi 6 mai. Les trois soirées débuteront à 21 heures.
Née le 20 mai 1981 à Lisbonne, Carmen Souza d'origine capverdienne a été remarquée par des stars de la chanson portugaise après avoir fait ses débuts en tant que choriste de gospel dès l'âge de 14 ans. Elle assure en 1999 les chœurs de Lucia Moniz et Kika Santos. Chanteuse, instrumentiste et compositeur, Carmen Souza s'est forgé un style original très apprécié. Carla Pirez est également une figure marquante de la génération des jeunes chanteuses portugaises. Elle interprète les chansons de la diva du fado contemporain Amalia Rodriguez et sort en 2001 son album « O Fado em Concerto» . En 2005 c'est « Ilha do meu fado : L'Ile de mon fado », album où elle interprète le fado à travers ses racines et origines multiples.
Quant à Bevinda, née le 2 septembre 1961 à Fundao elle grandit en France loin de son Portugal natal. Emue par la voix de la chanteuse capverdienne Cesaria Evora, elle opère un retour aux sources et se met à chanter en portugais dans la grande tradition Fado. Après avoir réalisé de nombreux albums, elle est connue sur toute la planète. Le Fado est un genre musical portugais qui est né dans les quartiers populaires vers le début du 19 ème siècle. Il est un mode privilégié d'expression des vicissitudes de l'existence. Le mot Fado dériverait du latin fatum qui veut dire destin. Ce chant populaire s'étend à toute la société jusqu'à devenir le chant patriotique par excellence du temps de la dictature salazariste qui en expurge les thèmes sociaux.
Evoquant irrésistiblement la mer, le fado est une mélodie vocale accompagnée d'instruments à cordes pincées et d'accordéon. Il est souvent considéré comme une synthèse de chants brésiliens, très appréciés à Lisbonne au 18 ème siècle. Traditionnellement on distingue le fado de Coïmbre de celui de Lisbonne. Le premier, essentiellement chanté par les hommes, est plus classique et académique que celui de Lisbonne plus populaire et joyeux et pratiqué également par les femmes.
Aujourd'hui le fado est mixé de nombreuses musiques contemporaines, mais il existe toujours en des formes traditionnelles jalousement conservées.


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