Les postes de vice-présidents sont revenus à Abderezak Mokri et Mohamed Megharia Hadj Hamou. La présidence du Conseil consultatif a été octroyée à un fidèle de Soltani, Abderrahmane Saïdi. Les postes de vice-présidents sont revenus à Abderezak Mokri et Mohamed Megharia Hadj Hamou. La présidence du Conseil consultatif a été octroyée à un fidèle de Soltani, Abderrahmane Saïdi. Chaude a été l‘alerte pour le président sortant du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Boudjerra Soltani. Mais tout est bien qui finit bien. Il vient d‘être réélu par le 4è congrès du parti qui s‘est tenu les 29 et 30 avril et les 1er et 2 mai à la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf (Alger), pour un deuxième mandat consécutif. Les Assises nationales du mouvement se sont déroulées dans une ambiance et une atmosphère houleuses et bien malin celui qui pouvait prédire, avant le vote des 1.400 congressistes, qui de Boudjerra Soltani ou Abdelmadjid Menasra aura les faveurs des délégués. Tension, escarmouches dérapages et moult tractations ont émaillé les travaux du congrès qui s‘est prolongé d‘une journée sur la date prévue pour sa clôture par la Commission nationale de préparation. Les deux ailes du mouvement ne se faisaient pas de cadeaux pour tenter d‘imposer leurs choix quant à l‘élection du bureau du congrès et du mode d‘élection du président du parti. Tard dans la soirée, Abdelmadjid Menasra a annoncé son retrait de la course à la tête du Mouvement, déblayant ainsi le champ à son rival pour sa propre succession. Il est certain maintenant que les jeux sont faits, que les stigmates des trois jours de lutte pour la prise des rênes de la troisième force politique du pays, ne vont pas se diluer de sitôt. Les rancœurs seront tenaces et déteindront, à coup sûr, sur la marche du parti, même si on retrouve aux premières loges de la direction et du Conseil consultatif du parti les fidèles du président fraîchement élu. Les deux camps parviendront-ils à tourner la page et travailler de concert pour l‘intérêt du mouvement ? C‘est la question que se posent les observateurs de la scène politique. En annonçant son retrait de la course à la présidence du parti devant les délégués du congrès, Abdelmadjid Menasra avait justifié qu‘il agissait ainsi pour préserver l‘unité et la cohésion du parti. Rien n‘est moins sûr. Beaucoup de divergences sur des dossiers politiques de la plus haute importance opposent les deux hommes forts du parti, chacun drainant derrière lui un nombre appréciable de militants. A commencer par la question sensible de la révision de la Constitution et en filigrane le troisième mandat pour le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Il ne reste plus beaucoup de temps aux dirigeants du MSP pour prendre une position claire et sans équivoque sur cette question. Les deux autres partenaires, le FLN et le RND, de l‘Alliance présidentielle à laquelle appartient le MSP, ont déjà pris position pour le soutien à l‘amendement de la loi fondamentale du pays et à la candidature du chef de l‘Etat à un troisième mandat. Une réponse négative du MSP à cette question entraînerait l‘implosion de l‘Alliance présidentielle avait menacé le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. C‘est de la résolution de cette équation à une inconnue que dépend l‘avenir du mouvement. Le président du MSP, qui jouit désormais de la confiance d‘une confortable majorité au sein des instances du parti, pourra-t-il imposer son choix? Les prochains jours, bien des questions laissées en suspens dans l‘attente de l‘après-congrès trouveront des éclaircissements. Chaude a été l‘alerte pour le président sortant du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Boudjerra Soltani. Mais tout est bien qui finit bien. Il vient d‘être réélu par le 4è congrès du parti qui s‘est tenu les 29 et 30 avril et les 1er et 2 mai à la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf (Alger), pour un deuxième mandat consécutif. Les Assises nationales du mouvement se sont déroulées dans une ambiance et une atmosphère houleuses et bien malin celui qui pouvait prédire, avant le vote des 1.400 congressistes, qui de Boudjerra Soltani ou Abdelmadjid Menasra aura les faveurs des délégués. Tension, escarmouches dérapages et moult tractations ont émaillé les travaux du congrès qui s‘est prolongé d‘une journée sur la date prévue pour sa clôture par la Commission nationale de préparation. Les deux ailes du mouvement ne se faisaient pas de cadeaux pour tenter d‘imposer leurs choix quant à l‘élection du bureau du congrès et du mode d‘élection du président du parti. Tard dans la soirée, Abdelmadjid Menasra a annoncé son retrait de la course à la tête du Mouvement, déblayant ainsi le champ à son rival pour sa propre succession. Il est certain maintenant que les jeux sont faits, que les stigmates des trois jours de lutte pour la prise des rênes de la troisième force politique du pays, ne vont pas se diluer de sitôt. Les rancœurs seront tenaces et déteindront, à coup sûr, sur la marche du parti, même si on retrouve aux premières loges de la direction et du Conseil consultatif du parti les fidèles du président fraîchement élu. Les deux camps parviendront-ils à tourner la page et travailler de concert pour l‘intérêt du mouvement ? C‘est la question que se posent les observateurs de la scène politique. En annonçant son retrait de la course à la présidence du parti devant les délégués du congrès, Abdelmadjid Menasra avait justifié qu‘il agissait ainsi pour préserver l‘unité et la cohésion du parti. Rien n‘est moins sûr. Beaucoup de divergences sur des dossiers politiques de la plus haute importance opposent les deux hommes forts du parti, chacun drainant derrière lui un nombre appréciable de militants. A commencer par la question sensible de la révision de la Constitution et en filigrane le troisième mandat pour le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Il ne reste plus beaucoup de temps aux dirigeants du MSP pour prendre une position claire et sans équivoque sur cette question. Les deux autres partenaires, le FLN et le RND, de l‘Alliance présidentielle à laquelle appartient le MSP, ont déjà pris position pour le soutien à l‘amendement de la loi fondamentale du pays et à la candidature du chef de l‘Etat à un troisième mandat. Une réponse négative du MSP à cette question entraînerait l‘implosion de l‘Alliance présidentielle avait menacé le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. C‘est de la résolution de cette équation à une inconnue que dépend l‘avenir du mouvement. Le président du MSP, qui jouit désormais de la confiance d‘une confortable majorité au sein des instances du parti, pourra-t-il imposer son choix? Les prochains jours, bien des questions laissées en suspens dans l‘attente de l‘après-congrès trouveront des éclaircissements.