Des experts en matière financière et boursière ont animé hier au centre de presse d'El Moudjahid, une conférence sur les marchés obligataires en Algérie et la situation du marché financier. Djamel Djerrad, commissaire aux comptes et expert comptable, qui a développé les aspects opérationnel et juridique en donnant un aperçu sur le marché obligataire algérien, a affirmé que «les volets opérationnels sont déclenchés par le processus des banques pour recueillir les souscriptions des investisseurs en remplissant les conditions idéales pour collecter le montant souhaité par l'émetteur». Entre les années 2004 et 2006, pas moins de 44 milliards de DA ont été collectés dans le cadre des emprunts obligataires qualifiés d‘importants par les autorités de la Bourse d'Alger. Mais, en 2007, la Commission de surveillance des opérations boursières (COSOB) a observé un fléchissement de ces emprunts. En revanche, en 2008, les choses sont bien parties selon Djerrad, avec des entreprises (comme ENAFOR, une entreprise parapétrolière par exemple, qui a introduit une action en Bourse en janvier 2008 pour recueillir quelque 60 milliards de DA), ont lancé une opération d'emprunts obligataires auprès des institutions pour capitaliser leurs ressources financières et optimiser leurs projets d'investissement. Un autre émetteur lancera un emprunt obligataire dans les semaines a venir. Il s'agit d'un emprunt public et non institutionnel dont le dossier se trouve au niveau de la COSOB. La Bourse d'Alger s'apprête donc a recevoir le grand public pour la souscription de 50 milliards de DA et où les actionnaires ne seront que les citoyens désirant investir dans l'actionnariat. Pour sa part, Noureddine Brahimi, directeur au niveau de la COSOB , a souligné les restrictions imposées par le code de commerce algérien qui stipule que seules les sociétés par actions, en dehors des entreprises publiques, peuvent postuler au marché obligataire. Cette situation de monopole induit un problème de développement du marché obligataire en Algérie. Dans d'autres pays, le marché obligataire est ouvert aux associations et aux groupements d'intérêts communs. En Algérie, plus de 384.000 petites et moyennes entreprises ont besoin de financement pour assurer leur développement. Afin de permettre aux entreprises publiques et aux PME-PMI de réaliser leur développement et leur mise à niveau, il devient impérieux pour la COSOB d'élargir son champ d'action en optant pour plus de transparence dans les états financiers des entreprises. Car, avant de souscrire des obligations, un citoyen doit connaître le patrimoine de l'entreprise qui veut ouvrir son capital par l'entrée en Bourse. Une action en Bourse consiste à donner la possibilité au citoyen de devenir actionnaire dans l'entreprise qui est astreinte à distribuer des dividendes lorsqu'elle est bénéficiaire et rentable. En revanche, une obligation permet au détenteur de titre en Bourse de récupérer, à moyen et long termes, des intérêts dont les taux sont connus d'avance à la date de la souscription. Les entreprises nationales Air Algérie, Sonelgaz, Sonatrach, Saidal et Algérie Télécom, sont les principales sociétés publiques ayant souscrit des obligations en Bourse et sont actuellement cotées à la Bourse des valeurs mobilières d'Alger (BVM). Il existe des entreprises qui ont des obligations soumises à des garanties, telles que l'Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP) et l'ENAFOR (entreprise de forage) qui sont assurées par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach. Les risques encourus par les actionnaires se situent au niveau des entreprises déficitaires, tandis que les risques inhérents aux obligations consistent en les problèmes d'inflation. Globalement, un montant de 151 milliards de DA a été souscrit jusque-là auprès de la BVM. Des experts en matière financière et boursière ont animé hier au centre de presse d'El Moudjahid, une conférence sur les marchés obligataires en Algérie et la situation du marché financier. Djamel Djerrad, commissaire aux comptes et expert comptable, qui a développé les aspects opérationnel et juridique en donnant un aperçu sur le marché obligataire algérien, a affirmé que «les volets opérationnels sont déclenchés par le processus des banques pour recueillir les souscriptions des investisseurs en remplissant les conditions idéales pour collecter le montant souhaité par l'émetteur». Entre les années 2004 et 2006, pas moins de 44 milliards de DA ont été collectés dans le cadre des emprunts obligataires qualifiés d‘importants par les autorités de la Bourse d'Alger. Mais, en 2007, la Commission de surveillance des opérations boursières (COSOB) a observé un fléchissement de ces emprunts. En revanche, en 2008, les choses sont bien parties selon Djerrad, avec des entreprises (comme ENAFOR, une entreprise parapétrolière par exemple, qui a introduit une action en Bourse en janvier 2008 pour recueillir quelque 60 milliards de DA), ont lancé une opération d'emprunts obligataires auprès des institutions pour capitaliser leurs ressources financières et optimiser leurs projets d'investissement. Un autre émetteur lancera un emprunt obligataire dans les semaines a venir. Il s'agit d'un emprunt public et non institutionnel dont le dossier se trouve au niveau de la COSOB. La Bourse d'Alger s'apprête donc a recevoir le grand public pour la souscription de 50 milliards de DA et où les actionnaires ne seront que les citoyens désirant investir dans l'actionnariat. Pour sa part, Noureddine Brahimi, directeur au niveau de la COSOB , a souligné les restrictions imposées par le code de commerce algérien qui stipule que seules les sociétés par actions, en dehors des entreprises publiques, peuvent postuler au marché obligataire. Cette situation de monopole induit un problème de développement du marché obligataire en Algérie. Dans d'autres pays, le marché obligataire est ouvert aux associations et aux groupements d'intérêts communs. En Algérie, plus de 384.000 petites et moyennes entreprises ont besoin de financement pour assurer leur développement. Afin de permettre aux entreprises publiques et aux PME-PMI de réaliser leur développement et leur mise à niveau, il devient impérieux pour la COSOB d'élargir son champ d'action en optant pour plus de transparence dans les états financiers des entreprises. Car, avant de souscrire des obligations, un citoyen doit connaître le patrimoine de l'entreprise qui veut ouvrir son capital par l'entrée en Bourse. Une action en Bourse consiste à donner la possibilité au citoyen de devenir actionnaire dans l'entreprise qui est astreinte à distribuer des dividendes lorsqu'elle est bénéficiaire et rentable. En revanche, une obligation permet au détenteur de titre en Bourse de récupérer, à moyen et long termes, des intérêts dont les taux sont connus d'avance à la date de la souscription. Les entreprises nationales Air Algérie, Sonelgaz, Sonatrach, Saidal et Algérie Télécom, sont les principales sociétés publiques ayant souscrit des obligations en Bourse et sont actuellement cotées à la Bourse des valeurs mobilières d'Alger (BVM). Il existe des entreprises qui ont des obligations soumises à des garanties, telles que l'Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP) et l'ENAFOR (entreprise de forage) qui sont assurées par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach. Les risques encourus par les actionnaires se situent au niveau des entreprises déficitaires, tandis que les risques inhérents aux obligations consistent en les problèmes d'inflation. Globalement, un montant de 151 milliards de DA a été souscrit jusque-là auprès de la BVM.