Les sites Internet de recrutement connaissent un essor considérable en Algérie. De plus en plus de jeunes et d'entreprises ont recours aux services de ces sites. C'est aux Etat-Unis d'Amérique que les premiers sites de ce genre sont apparus, et ce, au cours des années 90. Il fallait attendre l'an 2000 pour voir la propagation de ce dispositif en Europe. L'Algérie, quant à elle, ne l'a connu qu'à partir de 2005. Aujourd'hui, on compte une dizaine de ces sites: Emploitic, Nrecrutic, Tawdif, Emploialgérie, Algeriemploi, Elkhedma,… Les services proposés sont, la plupart du temps, gratuits pour les demandeurs d'emploi et payants pour les offreurs. « Nos services restent nettement moins chers que ceux des autres médias » a confirmé Djaâfer Louai, directeur associé à Puls, l'entreprise productrice d'Emploitic. Une annonce d'offre d'emploi dans ce site pour une période de 8 semaines coûte la moitié du tarif payé pour une annonce d'une seule journée dans un journal, selon le même responsable. « De plus, nos services sont plus rapides et plus pratiques », a tenu à préciser M. Louai. Concernant la popularité des sites Internet de recrutement, il a affirmé qu'ils sont en train de gagner un peu plus de terrain chaque jour. « Le nombre de visites à notre site Internet est estimé à 10.000 par jour », a avancé le directeur associé de Puls. S'agissant de l'efficacité de ces sites à aider les jeunes à trouver un travail, M. Louai a assuré que depuis sa création en 2006, son entreprise a permis à plus de 4.000 personnes de décrocher un emploi. La moyenne mensuelle, selon lui, est de 300 emplois décrochés. Les universitaires constituent plus de la moitié des postulants au même site. 50% détiennent un Bac plus quatre années universitaires, 19% un Bac plus 3 années universitaires, 22% détiennent un Bac et 9% seulement ont un niveau au dessous du Bac. Ceci indique clairement que seuls les cadres s'intéressent aux sites Internet de recrutement en Algérie. Concernant les secteurs qui enregistrent le plus d'offres que d'autres, ils sont, selon des statistiques qui concernent Emploitic : Marketing-commercial avec 32% des offres, Gestion, Comptabilité et Finances avec 14%, Informatique, multimédia et Internet avec 11%, administration et services généraux avec 8% et enfin production, maintenance et méthode avec 6%. La part du reste des secteurs est inférieure à 5%. Interrogé sur l'efficacité des sites de recrutement, un jeune universitaire en chômage a exprimé son insatisfaction. « J'ai déposé mon CV dans plus d'un site, j'ai postulé à une vingtaine d'offres, mais je n'ai eu aucune réponse » a-t-il expliqué. Sur ce point, M. Louai a expliqué que les entreprises reçoivent quelque 300 CV pour le même poste. C'est pour cela qu'elles ne sont pas en mesure de répondre à tous les postulants, même par la négative. Le conseil de ce spécialiste aux jeunes est de persister et de ne pas lâcher prise au bout de quelques demandes sans écho. Les sites Internet de recrutement connaissent un essor considérable en Algérie. De plus en plus de jeunes et d'entreprises ont recours aux services de ces sites. C'est aux Etat-Unis d'Amérique que les premiers sites de ce genre sont apparus, et ce, au cours des années 90. Il fallait attendre l'an 2000 pour voir la propagation de ce dispositif en Europe. L'Algérie, quant à elle, ne l'a connu qu'à partir de 2005. Aujourd'hui, on compte une dizaine de ces sites: Emploitic, Nrecrutic, Tawdif, Emploialgérie, Algeriemploi, Elkhedma,… Les services proposés sont, la plupart du temps, gratuits pour les demandeurs d'emploi et payants pour les offreurs. « Nos services restent nettement moins chers que ceux des autres médias » a confirmé Djaâfer Louai, directeur associé à Puls, l'entreprise productrice d'Emploitic. Une annonce d'offre d'emploi dans ce site pour une période de 8 semaines coûte la moitié du tarif payé pour une annonce d'une seule journée dans un journal, selon le même responsable. « De plus, nos services sont plus rapides et plus pratiques », a tenu à préciser M. Louai. Concernant la popularité des sites Internet de recrutement, il a affirmé qu'ils sont en train de gagner un peu plus de terrain chaque jour. « Le nombre de visites à notre site Internet est estimé à 10.000 par jour », a avancé le directeur associé de Puls. S'agissant de l'efficacité de ces sites à aider les jeunes à trouver un travail, M. Louai a assuré que depuis sa création en 2006, son entreprise a permis à plus de 4.000 personnes de décrocher un emploi. La moyenne mensuelle, selon lui, est de 300 emplois décrochés. Les universitaires constituent plus de la moitié des postulants au même site. 50% détiennent un Bac plus quatre années universitaires, 19% un Bac plus 3 années universitaires, 22% détiennent un Bac et 9% seulement ont un niveau au dessous du Bac. Ceci indique clairement que seuls les cadres s'intéressent aux sites Internet de recrutement en Algérie. Concernant les secteurs qui enregistrent le plus d'offres que d'autres, ils sont, selon des statistiques qui concernent Emploitic : Marketing-commercial avec 32% des offres, Gestion, Comptabilité et Finances avec 14%, Informatique, multimédia et Internet avec 11%, administration et services généraux avec 8% et enfin production, maintenance et méthode avec 6%. La part du reste des secteurs est inférieure à 5%. Interrogé sur l'efficacité des sites de recrutement, un jeune universitaire en chômage a exprimé son insatisfaction. « J'ai déposé mon CV dans plus d'un site, j'ai postulé à une vingtaine d'offres, mais je n'ai eu aucune réponse » a-t-il expliqué. Sur ce point, M. Louai a expliqué que les entreprises reçoivent quelque 300 CV pour le même poste. C'est pour cela qu'elles ne sont pas en mesure de répondre à tous les postulants, même par la négative. Le conseil de ce spécialiste aux jeunes est de persister et de ne pas lâcher prise au bout de quelques demandes sans écho.