Actuellement en cours et menée par les services de sécurité algériens, une enquête révèle le «recrutement» d'un hacker algérien de Maghnia par le Mossad, les services secrets israéliens, apprenons-nous de source sûre. Tout a commencé au cours des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010 et la «crise» qui a éclaté entre l'Algérie et l'Egypte, explique cette source. Des hackers algériens et égyptiens attaquaient des sites internet des deux pays. C'est ainsi qu'un jeune hacker algérien de Maghnia, qui a attaqué des sites internet égyptiens, attira l'attention du Mossad. Pour les services secrets algériens, il s'agissait de contacter ce génie algérien de l'informatique. Ce dernier a démontré son «génie», non seulement en piratant des sites internet égyptiens, mais aussi ceux de grandes sociétés françaises et belges, poursuit cette source. Le hacker algérien de trente ans exigea de ces sociétés de l'argent pour épargner ces sites. Il demande 500 dollars et, parfois, 700 000 dollars à chacune de ces sociétés. Celles qui ont accepté de payer ont vu leurs sites épargnés, les autres détruits, selon cette source. Ce qui ne faisait qu'accroître la volonté du Mossad de «recruter» ce hacker algérien. C'est ainsi que les services secrets israéliens se sont attelés à identifier l'adresse IP du micro-ordinateur utilisé par ce hacker, alors qu'il se trouvait à Maghnia. Ce qui a été fait. Un agent du Mossad, une femme, a été chargé par les services secrets israéliens d'écrire des e-mail à ce hacker. Ce qui a été suivi par un échange de courriers électroniques entre cet agent et ce hacker. Le plan fonctionnait bien. Les services de renseignements israéliens sont passés à une autre étape. Celle de demander à ce hacker de quitter l'Algérie. Un rendez-vous a été fixé par cet agent du Mossad au hacker algérien, à Djerba, en Tunisie, un lieu de pèlerinage des juifs. Une fois sur place, cet Algérien a été pris en charge dans un hôtel, pendant un mois ou un mois et demi, ajoute cette source. Il a été, après cela, transporté en Belgique, et, selon les dernières informations en possession des enquêteurs des services de sécurité algériens en charge de cette affaire, ce hacker algérien se trouve actuellement à Boston, aux Etats-Unis d'Amérique.