Discussions très tendues entre les acteurs de la scène politique libanaise à Doha. En effet, la capitale du Qatar abrite depuis vendredi soir les pourparlers de la dernière chance entre les différentes composantes de l'échiquier libanais. Tous les ténors de la scène politique étaient là, seul manquait à l'appel le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Discussions très tendues entre les acteurs de la scène politique libanaise à Doha. En effet, la capitale du Qatar abrite depuis vendredi soir les pourparlers de la dernière chance entre les différentes composantes de l'échiquier libanais. Tous les ténors de la scène politique étaient là, seul manquait à l'appel le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Si l'ordre du jour établi par la commission ministérielle arabe s'attaque à deux questions clés, le gouvernement d'union nationale et la loi électorale, certaines parties dites anti-syriennes veulent mettre sur la table la question épineuse des armes du Hezbollah. Autant dire que la tâche est ardue. «Les chances de succès et d'échec sont à 50/50. C'est une crise très compliquée et les obstacles sont si importants qu'il faudra un effort énorme pour les aplanir», a dit un responsable politique libanais. C'est dire la nature du défi. D'ailleurs, dès la première séance de discussions, les protagonistes se sont séparés après seulement 90 minutes. Une lueur d'espoir cependant, toutes les parties ont accepté de former une commission de quatre membres chargée de jeter les bases d'une nouvelle loi électorale, avant de se pencher sur l'un des points les plus sensibles de la crise: un nouveau cadre pour le gouvernement réintégrant l'opposition. «L'impression, dieu merci, de cette session montre que toutes les factions ont le désir de parvenir à un accord (...) qui nous rapprochera d'un début de solution à cette crise», a dit le Premier ministre, Fouad Siniora, au micro de la radio Voix du Liban. «Nous devons avoir espoir et confiance dans notre capacité à faire l'impossible jusqu'à ce que nous trouvions des solutions à cette étape difficile à laquelle le Liban se confronte depuis deux semaines», a-t-il ajouté. A vrai dire, les politiques libanais ont un délai de trois jours pour arriver à des solutions consensuelles concernant le gouvernement d'union nationale, la loi électorale et l'élection du chef de l'armée, Michel Sleimane à la tête de l'Etat. Passé ce délai, il serait plus ou moins difficile d'arriver à une solution. «La question n'est pas simple», a dit le ministre libanais Ahmad Fatfat, avant d'ajouter : «Chacun travaillera nuit et jour pour parvenir à une solution.» Le piège dans lequel les hommes politiques libanais peuvent facilement tomber est celui des injonctions par téléphones cellulaires interposés. La tentation est forte chez certains pour augmenter les enchères et faire capoter tout le processus. D'ailleurs, certains ténors des Forces du 14 Mars commencent à parler de l'avenir des armes du Hezbollah. Une ligne rouge dont le mouvement de Hassan Nasrallah ne veut pas entendre parler. Mais selon les observateurs, un fait nouveau est venu faciliter l'approche du dialogue initié par la Ligue arabe. Il semblerait que la Syrie d'un côté et l'Arabie saoudite de l'autre ont accepté de confier la médiation au Qatar, un pays connu pour sa liberté d'action par rapport aux puissances régionales. D'ailleurs, l'Emir cheikh Hamad l'a souligné lors de son intervention inaugurale : «Le Qatar connaît ses limites, votre présence ici entre dans le cadre de la facilitation du dialogue» a-t-il lancé à l'adresse des participants. Dans la nuit de vendredi à samedi, le cheikh Hamad a fait la navette entre les délégations libanaises pour forger un accord sur l'ordre du jour des discussions et tenter d'assouplir leurs positions. Si l'ordre du jour établi par la commission ministérielle arabe s'attaque à deux questions clés, le gouvernement d'union nationale et la loi électorale, certaines parties dites anti-syriennes veulent mettre sur la table la question épineuse des armes du Hezbollah. Autant dire que la tâche est ardue. «Les chances de succès et d'échec sont à 50/50. C'est une crise très compliquée et les obstacles sont si importants qu'il faudra un effort énorme pour les aplanir», a dit un responsable politique libanais. C'est dire la nature du défi. D'ailleurs, dès la première séance de discussions, les protagonistes se sont séparés après seulement 90 minutes. Une lueur d'espoir cependant, toutes les parties ont accepté de former une commission de quatre membres chargée de jeter les bases d'une nouvelle loi électorale, avant de se pencher sur l'un des points les plus sensibles de la crise: un nouveau cadre pour le gouvernement réintégrant l'opposition. «L'impression, dieu merci, de cette session montre que toutes les factions ont le désir de parvenir à un accord (...) qui nous rapprochera d'un début de solution à cette crise», a dit le Premier ministre, Fouad Siniora, au micro de la radio Voix du Liban. «Nous devons avoir espoir et confiance dans notre capacité à faire l'impossible jusqu'à ce que nous trouvions des solutions à cette étape difficile à laquelle le Liban se confronte depuis deux semaines», a-t-il ajouté. A vrai dire, les politiques libanais ont un délai de trois jours pour arriver à des solutions consensuelles concernant le gouvernement d'union nationale, la loi électorale et l'élection du chef de l'armée, Michel Sleimane à la tête de l'Etat. Passé ce délai, il serait plus ou moins difficile d'arriver à une solution. «La question n'est pas simple», a dit le ministre libanais Ahmad Fatfat, avant d'ajouter : «Chacun travaillera nuit et jour pour parvenir à une solution.» Le piège dans lequel les hommes politiques libanais peuvent facilement tomber est celui des injonctions par téléphones cellulaires interposés. La tentation est forte chez certains pour augmenter les enchères et faire capoter tout le processus. D'ailleurs, certains ténors des Forces du 14 Mars commencent à parler de l'avenir des armes du Hezbollah. Une ligne rouge dont le mouvement de Hassan Nasrallah ne veut pas entendre parler. Mais selon les observateurs, un fait nouveau est venu faciliter l'approche du dialogue initié par la Ligue arabe. Il semblerait que la Syrie d'un côté et l'Arabie saoudite de l'autre ont accepté de confier la médiation au Qatar, un pays connu pour sa liberté d'action par rapport aux puissances régionales. D'ailleurs, l'Emir cheikh Hamad l'a souligné lors de son intervention inaugurale : «Le Qatar connaît ses limites, votre présence ici entre dans le cadre de la facilitation du dialogue» a-t-il lancé à l'adresse des participants. Dans la nuit de vendredi à samedi, le cheikh Hamad a fait la navette entre les délégations libanaises pour forger un accord sur l'ordre du jour des discussions et tenter d'assouplir leurs positions.