L'ancien boxeur américain Mike Tyson, visiblement intimidé, a reçu une émouvante ovation au Festival de Cannes, avant et après la projection du documentaire que lui a consacré son compatriote James Toback et qui était présenté vendredi soir dans la section Un Certain Regard. «J'apprécie beaucoup l'accueil que j'ai reçu ici», a déclaré Tyson, qui était dans ses petits souliers sur la scène de la salle Debussy avant la projection du film «Tyson». Elégamment vêtu, l'ancien champion, qui a pris énormément de poids, a reconnu qu'il lui était beaucoup plus difficile de se présenter devant le public d'un festival de cinéma que de monter sur un ring. «Je suis un athlète et c'est totalement extérieur à mon univers. C'est assez intimidant», a-t-il dit de sa voix presque fluette, marquée par un zozotement qui tranche avec son image de terreur et l'impressionnant tatouage maori qui entoure son oeil gauche. Tyson, qui épongeait la sueur de son crâne rasé avec sa pochette blanche, a quitté la salle avec son entourage avant le début du film, alors que des spectateurs le prenaient en photo et lui serraient la main. Il est ensuite remonté sur scène au terme de l'heure et demie de projection pour dire qu'il était «venu ici en toute humilité». La scène était émouvante et très forte. L'ancien boxeur, qui a marqué l'histoire de son sport mais a également été très controversé pour son comportement hors des rings, a de nouveau été chaleureusement applaudi par la foule. Avant la projection, Toback a estimé que son documentaire faisait «émerger le portrait d'un homme complexe, d'une icône et d'un être noble par bien des aspects». Le délégué général du festival, Thierry Frémaux, a souligné qu'il s'agissait «d'un film très particulier, qui porte la mémoire d'un homme et la mémoire d'un sport». «Tyson» combine des images d'archives à celles de la trentaine d'heures d'entretiens accordée par l'ancien boxeur au cinéaste l'an passé, pendant une cure de désintoxication. Réalisé exclusivement du point de vue du boxeur, le documentaire revient sur les différents aspects de sa vie, de son enfance de petit voyou de Brooklyn à sa banqueroute en passant par ses titres de champion du monde et les trois ans de prison purgés pour un viol qu'il nie toujours. L'ancien boxeur américain Mike Tyson, visiblement intimidé, a reçu une émouvante ovation au Festival de Cannes, avant et après la projection du documentaire que lui a consacré son compatriote James Toback et qui était présenté vendredi soir dans la section Un Certain Regard. «J'apprécie beaucoup l'accueil que j'ai reçu ici», a déclaré Tyson, qui était dans ses petits souliers sur la scène de la salle Debussy avant la projection du film «Tyson». Elégamment vêtu, l'ancien champion, qui a pris énormément de poids, a reconnu qu'il lui était beaucoup plus difficile de se présenter devant le public d'un festival de cinéma que de monter sur un ring. «Je suis un athlète et c'est totalement extérieur à mon univers. C'est assez intimidant», a-t-il dit de sa voix presque fluette, marquée par un zozotement qui tranche avec son image de terreur et l'impressionnant tatouage maori qui entoure son oeil gauche. Tyson, qui épongeait la sueur de son crâne rasé avec sa pochette blanche, a quitté la salle avec son entourage avant le début du film, alors que des spectateurs le prenaient en photo et lui serraient la main. Il est ensuite remonté sur scène au terme de l'heure et demie de projection pour dire qu'il était «venu ici en toute humilité». La scène était émouvante et très forte. L'ancien boxeur, qui a marqué l'histoire de son sport mais a également été très controversé pour son comportement hors des rings, a de nouveau été chaleureusement applaudi par la foule. Avant la projection, Toback a estimé que son documentaire faisait «émerger le portrait d'un homme complexe, d'une icône et d'un être noble par bien des aspects». Le délégué général du festival, Thierry Frémaux, a souligné qu'il s'agissait «d'un film très particulier, qui porte la mémoire d'un homme et la mémoire d'un sport». «Tyson» combine des images d'archives à celles de la trentaine d'heures d'entretiens accordée par l'ancien boxeur au cinéaste l'an passé, pendant une cure de désintoxication. Réalisé exclusivement du point de vue du boxeur, le documentaire revient sur les différents aspects de sa vie, de son enfance de petit voyou de Brooklyn à sa banqueroute en passant par ses titres de champion du monde et les trois ans de prison purgés pour un viol qu'il nie toujours.