Des intervenants au congrès international de psychiatrie, placé sous le slogan "la Psychiatrie, les addictions et les psychotropes", ont appelé jeudi à remplacer le terme toxicomanie par "addiction", mieux adapté, selon eux, dans le processus de prise en charge thérapeutique des toxicomanies liées aux troubles psychiatriques. Le Pr Farid Kacha, président de l'Association algérienne de psychiatrie (SAP) et chef de service à l'hôpital Mahfoud-Boucebci d'Alger, a indiqué que le terme toxicomanie a une connotation péjorative et suggère une dimension répressive, qui ne favorise pas, a-t-il estimé, l'adhésion du malade au processus de prise en charge. "Dans le monde, on parle aujourd'hui d'addiction qui signifie la perte de la liberté entraînant une dépendance aux médiateurs du plaisir et de la relation que sont les drogues au sens large", a-t-il expliqué. Dans une déclaration à l'APS, il a inscrit ce congrès international qui se tient depuis deux jours à Oran dans la dynamique de sensibilisation, aussi bien des pouvoirs publics que de la société, aux phénomènes d'addiction aux drogues, aux alcools, à la nourriture et à la sexualité. "C'est un effort qui vise à conforter le projet actuel du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière qui prévoit, dans un horizon de deux à trois années, la réalisation de 15 structures principales de prise en charge des addictions et d'une cinquantaine de centres intermédiaires pour les soins ambulatoires", a-t-il indiqué. Le Dr Ali Belakhdar, neuropsychiatre, membre de l'Association algérienne des psychiatres d'exercice libéral (AAPEP) a, pour sa part, indiqué que ce congrès international vise à débattre des voies et moyens permettant la prise en charge des addictions. "40% des addictions au cannabis sont déclencheurs de troubles psychiatriques, ce qui nécessite une réelle prise en charge impliquant l'adhésion aussi bien du malade, de sa famille que de son environnement", a-t-il fait remarquer. Le congrès, qui s'est ouvert mercredi, est organisé à l'initiative de la société franco-algérienne de psychiatrie (SFAP), de l'Association des psychiatres d'Oran (APO) ainsi que de la SAP et l'AAPEP, note-t-on. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs spécialistes algériens et étrangers dont des psychiatres invités de Tunisie et de l'hôpital Sainte-Anne de France. Des intervenants au congrès international de psychiatrie, placé sous le slogan "la Psychiatrie, les addictions et les psychotropes", ont appelé jeudi à remplacer le terme toxicomanie par "addiction", mieux adapté, selon eux, dans le processus de prise en charge thérapeutique des toxicomanies liées aux troubles psychiatriques. Le Pr Farid Kacha, président de l'Association algérienne de psychiatrie (SAP) et chef de service à l'hôpital Mahfoud-Boucebci d'Alger, a indiqué que le terme toxicomanie a une connotation péjorative et suggère une dimension répressive, qui ne favorise pas, a-t-il estimé, l'adhésion du malade au processus de prise en charge. "Dans le monde, on parle aujourd'hui d'addiction qui signifie la perte de la liberté entraînant une dépendance aux médiateurs du plaisir et de la relation que sont les drogues au sens large", a-t-il expliqué. Dans une déclaration à l'APS, il a inscrit ce congrès international qui se tient depuis deux jours à Oran dans la dynamique de sensibilisation, aussi bien des pouvoirs publics que de la société, aux phénomènes d'addiction aux drogues, aux alcools, à la nourriture et à la sexualité. "C'est un effort qui vise à conforter le projet actuel du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière qui prévoit, dans un horizon de deux à trois années, la réalisation de 15 structures principales de prise en charge des addictions et d'une cinquantaine de centres intermédiaires pour les soins ambulatoires", a-t-il indiqué. Le Dr Ali Belakhdar, neuropsychiatre, membre de l'Association algérienne des psychiatres d'exercice libéral (AAPEP) a, pour sa part, indiqué que ce congrès international vise à débattre des voies et moyens permettant la prise en charge des addictions. "40% des addictions au cannabis sont déclencheurs de troubles psychiatriques, ce qui nécessite une réelle prise en charge impliquant l'adhésion aussi bien du malade, de sa famille que de son environnement", a-t-il fait remarquer. Le congrès, qui s'est ouvert mercredi, est organisé à l'initiative de la société franco-algérienne de psychiatrie (SFAP), de l'Association des psychiatres d'Oran (APO) ainsi que de la SAP et l'AAPEP, note-t-on. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs spécialistes algériens et étrangers dont des psychiatres invités de Tunisie et de l'hôpital Sainte-Anne de France.