Le réalisateur portugais Manoel de Oliveira qui fête ses 100 ans cette année a été honoré de sa première Palme d'Or lundi au Festival de Cannes, en hommage à sa carrière, en présence des membres du jury et de l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood. Il l'a reçue sur la scène de la salle Lumière des mains de Michel Piccoli, l'un de ses acteurs fétiches. "Je suis très touché par cette Palme d'Or que j'ai finalement reçue", a déclaré avec malice le Portugais, déclenchant des rires dans la salle. "J'apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là car je n'aime pas trop la compétition contre mes collègues. C'est la meilleure façon de recevoir un prix", a-t-il ajouté avec émotion. Né le 12 décembre 1908 à Porto, Oliveira qui se présente comme le dernier survivant du "beau vieux temps du cinéma muet", a réalisé l'essentiel de son oeuvre passée la soixantaine et ne s'est fait connaître du grand public qu'après ses 80 ans. Il avait obtenu le Prix du Jury en 1999 pour "La lettre" et celui de la Critique internationale en 1997 pour "Voyage au début du monde". Le réalisateur portugais Manoel de Oliveira qui fête ses 100 ans cette année a été honoré de sa première Palme d'Or lundi au Festival de Cannes, en hommage à sa carrière, en présence des membres du jury et de l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood. Il l'a reçue sur la scène de la salle Lumière des mains de Michel Piccoli, l'un de ses acteurs fétiches. "Je suis très touché par cette Palme d'Or que j'ai finalement reçue", a déclaré avec malice le Portugais, déclenchant des rires dans la salle. "J'apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là car je n'aime pas trop la compétition contre mes collègues. C'est la meilleure façon de recevoir un prix", a-t-il ajouté avec émotion. Né le 12 décembre 1908 à Porto, Oliveira qui se présente comme le dernier survivant du "beau vieux temps du cinéma muet", a réalisé l'essentiel de son oeuvre passée la soixantaine et ne s'est fait connaître du grand public qu'après ses 80 ans. Il avait obtenu le Prix du Jury en 1999 pour "La lettre" et celui de la Critique internationale en 1997 pour "Voyage au début du monde".