Damas et Tel Aviv entament depuis quelque temps des pourparlers indirects sous les auspices d'Ankara. La médiation turque est d'autant plus efficace qu'elle est discrète. Depuis un moment, les Turcs se sont démarqués des positions américaines concernant plusieurs dossiers. Cette apparente neutralité joue en faveur du gouvernement Erdogan dans son approche de ce conflit complexe à plus d'un titre. Sur la table des négociations, le retrait israélien du plateau du Golan, occupé en juin 1967. Damas et Tel Aviv entament depuis quelque temps des pourparlers indirects sous les auspices d'Ankara. La médiation turque est d'autant plus efficace qu'elle est discrète. Depuis un moment, les Turcs se sont démarqués des positions américaines concernant plusieurs dossiers. Cette apparente neutralité joue en faveur du gouvernement Erdogan dans son approche de ce conflit complexe à plus d'un titre. Sur la table des négociations, le retrait israélien du plateau du Golan, occupé en juin 1967. «Les deux parties ont indiqué vouloir mener ces négociations dans un esprit de sérieux afin de parvenir à une paix totale conformément au cadre fixé à la conférence internationale de paix de Madrid» en 1990, a déclaré Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert. Côté syrien, l'information est confirmée. A Damas, un responsable du ministère des Affaires étrangères a confirmé que la Syrie et Israël avaient commencé des pourparlers de paix indirects sous le parrainage de la Turquie. «La Syrie et Israël ont commencé des pourparlers de paix indirects sous le parrainage de la Turquie», a déclaré ce responsable syrien. La concordance des annonces, tant à Tel Aviv qu'à Damas sous-entend-elle un début de règlement ? En avril dernier, plusieurs responsables des deux côtés avaient non seulement confirmé ces informations mais avaient également précisé que l'objet de l'accord était le plateau du Golan, tout le Golan. Le retour aux frontières du 4 juin 1967 a toujours été le leitmotiv des Syriens, tandis que les Israéliens parlaient d'arrangement stratégique et de maintien d'une souveraineté israélienne sur certaines parties du plateau qui domine le lac de Tibériade mais aussi la plaine de Damas. Selon les médias israéliens, Shalom Turjman et Yoram Turbowitz, deux proches conseillers du Premier ministre israélien, se trouvent depuis avant-hier à Ankara où ils ont rencontré des dirigeants turcs à propos du dossier syrien. Le 6 mai, Mark Regev avait révélé qu'un «travail préliminaire» avait été accompli en vue d'une éventuelle reprise des négociations de paix entre Israël et la Syrie. «Nous ne voulons pas seulement engager un processus de négociations. Nous voulons engager un dialogue politique. Un travail préliminaire a déjà eu lieu», avait-il dit. «Les Syriens connaissent très bien nos attentes d'un tel processus et nous connaissons bien les leurs. Je ne sais pas s'il sera possible d'avancer mais je l'espère», avait-il ajouté. A Ankara, les officiels turcs restent prudents. Le ministère turc des Affaires étrangères a confirmé une médiation turque pour des «négociations de paix indirectes» entre Israël et la Syrie. «Les deux parties ont indiqué qu'elles mèneraient ces négociations dans un esprit ouvert et de bonne volonté» afin de parvenir à une paix totale conformément au cadre fixé à la conférence internationale de paix de Madrid, souligne un communiqué. «Les deux parties ont décidé de poursuivre les pourparlers avec détermination et continuité pour parvenir à une paix globale», souligne le document. Il y a un mois, c'est le président syrien lui-même qui a fait l'annonce de tels pourparlers. Bachar Al-Assad recevait alors le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier a confirmé les propos de son hôte. «Les deux parties ont indiqué vouloir mener ces négociations dans un esprit de sérieux afin de parvenir à une paix totale conformément au cadre fixé à la conférence internationale de paix de Madrid» en 1990, a déclaré Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert. Côté syrien, l'information est confirmée. A Damas, un responsable du ministère des Affaires étrangères a confirmé que la Syrie et Israël avaient commencé des pourparlers de paix indirects sous le parrainage de la Turquie. «La Syrie et Israël ont commencé des pourparlers de paix indirects sous le parrainage de la Turquie», a déclaré ce responsable syrien. La concordance des annonces, tant à Tel Aviv qu'à Damas sous-entend-elle un début de règlement ? En avril dernier, plusieurs responsables des deux côtés avaient non seulement confirmé ces informations mais avaient également précisé que l'objet de l'accord était le plateau du Golan, tout le Golan. Le retour aux frontières du 4 juin 1967 a toujours été le leitmotiv des Syriens, tandis que les Israéliens parlaient d'arrangement stratégique et de maintien d'une souveraineté israélienne sur certaines parties du plateau qui domine le lac de Tibériade mais aussi la plaine de Damas. Selon les médias israéliens, Shalom Turjman et Yoram Turbowitz, deux proches conseillers du Premier ministre israélien, se trouvent depuis avant-hier à Ankara où ils ont rencontré des dirigeants turcs à propos du dossier syrien. Le 6 mai, Mark Regev avait révélé qu'un «travail préliminaire» avait été accompli en vue d'une éventuelle reprise des négociations de paix entre Israël et la Syrie. «Nous ne voulons pas seulement engager un processus de négociations. Nous voulons engager un dialogue politique. Un travail préliminaire a déjà eu lieu», avait-il dit. «Les Syriens connaissent très bien nos attentes d'un tel processus et nous connaissons bien les leurs. Je ne sais pas s'il sera possible d'avancer mais je l'espère», avait-il ajouté. A Ankara, les officiels turcs restent prudents. Le ministère turc des Affaires étrangères a confirmé une médiation turque pour des «négociations de paix indirectes» entre Israël et la Syrie. «Les deux parties ont indiqué qu'elles mèneraient ces négociations dans un esprit ouvert et de bonne volonté» afin de parvenir à une paix totale conformément au cadre fixé à la conférence internationale de paix de Madrid, souligne un communiqué. «Les deux parties ont décidé de poursuivre les pourparlers avec détermination et continuité pour parvenir à une paix globale», souligne le document. Il y a un mois, c'est le président syrien lui-même qui a fait l'annonce de tels pourparlers. Bachar Al-Assad recevait alors le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier a confirmé les propos de son hôte.