L'administration desdites résidences a été entièrement saccagée par les étudiants en colère. Des couvertures et des matelas ont été également brûlés durant toute la nuit du mercredi. L'administration desdites résidences a été entièrement saccagée par les étudiants en colère. Des couvertures et des matelas ont été également brûlés durant toute la nuit du mercredi. Le climat est plus que tendu au sein des deux résidences universitaires de Ben Aknoun. En effet, les nuits de mercredi et jeudi derniers ont été marquées par des violents heurts entre les agents de l'ordre, accompagnés de chiens, violant dès lors la franchise universitaire, et des étudiants exaspérés par le cadre de vie dégradant. L'administration desdites résidences a été entièrement saccagée par les étudiants en colère. Des couvertures et des matelas ont été également brûlés durant toute la nuit du mercredi. Ainsi, selon les protestataires rencontrées sur les lieux des incidents,leur premier responsable n'a pas daigné se présenter au niveau de leur résidence, et ce, en dépit des rassemblements et des marches tenus à l'intérieur, durant la nuit de lundi à mardi dernier. «Ce n'est que lorsqu'il y a eu des dérapages et des incidents que ce dernier a accepté de venir sur les lieux», nous a fait savoir Karima, une étudiante résidante à la cité. Pour rappel, la résidence filles Taleb-Abderrahmane est située à une centaine de mètres de l'Office national des œuvres universitaires. D'autre part, dans une déclaration au Midi Libre, la directrice de la cité universitaire filles Taleb-Abderrahmane, nous a fait savoir qu'elle a fait objet d'agression physique par son propre DG devant ses résidentes pour avoir soutenu ces dernières dans leurs revendications, et ce, au cours d'une réunion, tenue mardi dernier, au niveau de la même cité. A ce propos, il est à noter que Mme la directrice, Boulihia Sabrina, s'est vu accorder une convalescence de 10 jours par un médecin légiste. En outre, il est à souligner qu'une étudiante a été arrêtée et embarquée par la police pour avoir fumé une « chicha » dans sa chambre universitaire. La perquisition autorisée par le directeur général des œuvres universitaires, durant la nuit de mercredi dernier, a été, d'après la directrice de la résidence, la goûtte d'eau qui a fait déborder le vase. Ce discours moralisateur est à expliquer, selon les témoignages des protestataires, par le fait que le DG des œuvres universitaires, M. Salah Belouessif, soit proche du MSP, un fait qui, de l'avis des résidentes, a poussé ce dernier à imposer ce type de mesures à connotation « politique ». Aussi, durant la nuit du jeudi, les étudiantes hébergées sont revenues à la charge en mettant le feu à tout ce qui se trouvait à leur portée. Selon les témoignages recueillis sur place, cette vague de « révolte » est due essentiellement au refus de M. Salah Belouessif de recevoir une délégation des résidentes de ladite cité. Les étudiantes voulaient discuter des nouvelles mesures prises par le DG, leur interdisant de tenir des galas. Autre mesure qui a suscité le mécontentement des résidentes, il leur a été imposé un horaire de fermeture, qualifié de couvre-feu par les résidentes, à partir de 19h00. Pour Amina, 21 ans, étudiante, les responsables veulent transformer la résidence universitaire en une caserne. «Sommes-nous dans une caserne ou dans un centre disciplinaire pour que de telles mesures nous soient imposées ?», s'interrogent-elles. Signalons par ailleurs que dans la deuxième résidence de filles de Ben Aknoun, le mouvement de contestation enclenché par les résidentes est intervenu, « après l'intervention du DG des œuvres universitaires, durant la soirée du 19 mai dernier, pour arrêter le défilé de mode organisé par les résidentes», accusent les étudiantes qui disent que la direction leur a limité la circulation à l'intérieur de leur cité habillées en survêtements. En outre, l'heure de la fermeture de la résidence a été fixée à 20h00 du soir au lieu de 21h00. «Les mesures prises par la premier responsable des œuvres universitaires à l'encontre des résidentes sont inacceptables et étranges », a déclaré Naima. «Nous ne sommes pas dans une maison de rééducation pour qu'un responsable nous oblige à nous habiller de telle ou telle manière. Nous sommes majeures et vaccinées et dignes de notre pudeur et de notre statut d'étudiantes», a fait noter, à son tour, Sabrina. D'autre part, l'on signale, également, qu'au-delà de ces éléments déclencheurs du mouvement de protestation, les conditions de vie, jugées des plus dégradantes font aussi partie des revendications des résidentes. Ainsi, l'on peut conclure que, désormais, au sein des résidences universitaires, pour arriver au dialogue avec les responsables, il faut montrer ses griffes. Enfin, toutes nos tentatives de joindre le DG des œuvres universitaire sont restées vaines. Le climat est plus que tendu au sein des deux résidences universitaires de Ben Aknoun. En effet, les nuits de mercredi et jeudi derniers ont été marquées par des violents heurts entre les agents de l'ordre, accompagnés de chiens, violant dès lors la franchise universitaire, et des étudiants exaspérés par le cadre de vie dégradant. L'administration desdites résidences a été entièrement saccagée par les étudiants en colère. Des couvertures et des matelas ont été également brûlés durant toute la nuit du mercredi. Ainsi, selon les protestataires rencontrées sur les lieux des incidents,leur premier responsable n'a pas daigné se présenter au niveau de leur résidence, et ce, en dépit des rassemblements et des marches tenus à l'intérieur, durant la nuit de lundi à mardi dernier. «Ce n'est que lorsqu'il y a eu des dérapages et des incidents que ce dernier a accepté de venir sur les lieux», nous a fait savoir Karima, une étudiante résidante à la cité. Pour rappel, la résidence filles Taleb-Abderrahmane est située à une centaine de mètres de l'Office national des œuvres universitaires. D'autre part, dans une déclaration au Midi Libre, la directrice de la cité universitaire filles Taleb-Abderrahmane, nous a fait savoir qu'elle a fait objet d'agression physique par son propre DG devant ses résidentes pour avoir soutenu ces dernières dans leurs revendications, et ce, au cours d'une réunion, tenue mardi dernier, au niveau de la même cité. A ce propos, il est à noter que Mme la directrice, Boulihia Sabrina, s'est vu accorder une convalescence de 10 jours par un médecin légiste. En outre, il est à souligner qu'une étudiante a été arrêtée et embarquée par la police pour avoir fumé une « chicha » dans sa chambre universitaire. La perquisition autorisée par le directeur général des œuvres universitaires, durant la nuit de mercredi dernier, a été, d'après la directrice de la résidence, la goûtte d'eau qui a fait déborder le vase. Ce discours moralisateur est à expliquer, selon les témoignages des protestataires, par le fait que le DG des œuvres universitaires, M. Salah Belouessif, soit proche du MSP, un fait qui, de l'avis des résidentes, a poussé ce dernier à imposer ce type de mesures à connotation « politique ». Aussi, durant la nuit du jeudi, les étudiantes hébergées sont revenues à la charge en mettant le feu à tout ce qui se trouvait à leur portée. Selon les témoignages recueillis sur place, cette vague de « révolte » est due essentiellement au refus de M. Salah Belouessif de recevoir une délégation des résidentes de ladite cité. Les étudiantes voulaient discuter des nouvelles mesures prises par le DG, leur interdisant de tenir des galas. Autre mesure qui a suscité le mécontentement des résidentes, il leur a été imposé un horaire de fermeture, qualifié de couvre-feu par les résidentes, à partir de 19h00. Pour Amina, 21 ans, étudiante, les responsables veulent transformer la résidence universitaire en une caserne. «Sommes-nous dans une caserne ou dans un centre disciplinaire pour que de telles mesures nous soient imposées ?», s'interrogent-elles. Signalons par ailleurs que dans la deuxième résidence de filles de Ben Aknoun, le mouvement de contestation enclenché par les résidentes est intervenu, « après l'intervention du DG des œuvres universitaires, durant la soirée du 19 mai dernier, pour arrêter le défilé de mode organisé par les résidentes», accusent les étudiantes qui disent que la direction leur a limité la circulation à l'intérieur de leur cité habillées en survêtements. En outre, l'heure de la fermeture de la résidence a été fixée à 20h00 du soir au lieu de 21h00. «Les mesures prises par la premier responsable des œuvres universitaires à l'encontre des résidentes sont inacceptables et étranges », a déclaré Naima. «Nous ne sommes pas dans une maison de rééducation pour qu'un responsable nous oblige à nous habiller de telle ou telle manière. Nous sommes majeures et vaccinées et dignes de notre pudeur et de notre statut d'étudiantes», a fait noter, à son tour, Sabrina. D'autre part, l'on signale, également, qu'au-delà de ces éléments déclencheurs du mouvement de protestation, les conditions de vie, jugées des plus dégradantes font aussi partie des revendications des résidentes. Ainsi, l'on peut conclure que, désormais, au sein des résidences universitaires, pour arriver au dialogue avec les responsables, il faut montrer ses griffes. Enfin, toutes nos tentatives de joindre le DG des œuvres universitaire sont restées vaines.