Il y a quelques années les taux d'intérêts pour un crédit épargnant atteignaient 10%, toutes les banques qui octroyaient des crédits recevaient alors quelques dossiers étant donné la cherté du logement. Le crédit ne dépassait pas les 791.000 DA avec un apport personnel de 160.000 DA. Ceci obligeait les emprunteurs à ne pas souscrire un crédit, vu les difficultés de se faire rembourser l'intégralité de la dette avec les taux élevés des intérêts bancaires. Aujourd'hui, les banques ont tenté de relancer le crédit immobilier à travers des formules marketing plus soft en jouant sur la baisse des taux d'intérêts créditeurs qui ne dépassent pas les 6%. Les banques peuvent prêter jusqu'à un seuil de 800.000 DA en plus de l'aide de la Caisse nationale du logement et l'apport personnel de l'épargnant. Un capital qui peut permettre l'achat d'un F3 dans une cité neuve. Cependant, il faut relever dans ce contexte le problème de la solvabilité de la demande, soit la garantie que doit s'assurer la banque pour éviter tout risque de non remboursement. Il est à retenir que plus de 20.000 dossiers attendent d'êtres éligibles à toutes les formules de crédits. "Ces dossiers ne sont pas tous bloqués mais sont traités au niveau de chaque banque selon les critères d'octroi et les garanties de chaque banque" souligne Mehas, un cadre bancaire. Dans les garanties, il faut associer le terrain et les actes notariés qui sont souvent contraignants pour l'autoconstruction. Selon M. Baltas qui est DG de la SRH (Société de refinancement hypothécaire), "le crédit immobilier représente 60% des portefeuilles des banques" et doit trouver les critères nécessaires à proposer aux clients payeurs. Ce qui veut dire que "les acquéreurs de logement doivent disposer d'actes de propriété pour être solvables aux crédits". Le CPA a constaté que seulement 10% des acquéreurs de logements disposent du document attestant qu'ils possèdent une propriété immobilière. A ce niveau, en vérifiant l'origine du droit de propriété du client, le conservateur foncier doit s'assurer que la personne dispose d'un titre authentique de propriété. Il s'avère que certains promoteurs immobiliers voire des coopératives ont profité de la méconnaissance juridique de la loi foncière pour s'emparer d'un pactole de leurs clients une fois que ces derniers eurent à verser des acomptes. C'est surtout la vente sur plan qui fait couler beaucoup d'encre sur une opération qui a laissé des clients victimes d'escroqueries bien orchestrées. Les acquéreurs ont payé le prix à des arnaqueurs professionnels qui changent périodiquement de domiciliation de leurs sièges. Fort heureusement que la vente sur plan a été révisée avec la création d'un fonds de garantie et de la caution pour la promotion immobilière. Cette structure veille à ce que les documents ou les contrats pour la vente d'un logement neuf soient entourés du maximum de crédibilité. Un cadre balisé pour déjouer les tentatives de détourner l'argent des futurs propriétaires. En définitive, chaque client est avisé au départ de la bonne tenue du contrat de vente sur plan et qu'il peut alerter l'organisme cité plus haut en cas de doute sur l'opération. Il y a quelques années les taux d'intérêts pour un crédit épargnant atteignaient 10%, toutes les banques qui octroyaient des crédits recevaient alors quelques dossiers étant donné la cherté du logement. Le crédit ne dépassait pas les 791.000 DA avec un apport personnel de 160.000 DA. Ceci obligeait les emprunteurs à ne pas souscrire un crédit, vu les difficultés de se faire rembourser l'intégralité de la dette avec les taux élevés des intérêts bancaires. Aujourd'hui, les banques ont tenté de relancer le crédit immobilier à travers des formules marketing plus soft en jouant sur la baisse des taux d'intérêts créditeurs qui ne dépassent pas les 6%. Les banques peuvent prêter jusqu'à un seuil de 800.000 DA en plus de l'aide de la Caisse nationale du logement et l'apport personnel de l'épargnant. Un capital qui peut permettre l'achat d'un F3 dans une cité neuve. Cependant, il faut relever dans ce contexte le problème de la solvabilité de la demande, soit la garantie que doit s'assurer la banque pour éviter tout risque de non remboursement. Il est à retenir que plus de 20.000 dossiers attendent d'êtres éligibles à toutes les formules de crédits. "Ces dossiers ne sont pas tous bloqués mais sont traités au niveau de chaque banque selon les critères d'octroi et les garanties de chaque banque" souligne Mehas, un cadre bancaire. Dans les garanties, il faut associer le terrain et les actes notariés qui sont souvent contraignants pour l'autoconstruction. Selon M. Baltas qui est DG de la SRH (Société de refinancement hypothécaire), "le crédit immobilier représente 60% des portefeuilles des banques" et doit trouver les critères nécessaires à proposer aux clients payeurs. Ce qui veut dire que "les acquéreurs de logement doivent disposer d'actes de propriété pour être solvables aux crédits". Le CPA a constaté que seulement 10% des acquéreurs de logements disposent du document attestant qu'ils possèdent une propriété immobilière. A ce niveau, en vérifiant l'origine du droit de propriété du client, le conservateur foncier doit s'assurer que la personne dispose d'un titre authentique de propriété. Il s'avère que certains promoteurs immobiliers voire des coopératives ont profité de la méconnaissance juridique de la loi foncière pour s'emparer d'un pactole de leurs clients une fois que ces derniers eurent à verser des acomptes. C'est surtout la vente sur plan qui fait couler beaucoup d'encre sur une opération qui a laissé des clients victimes d'escroqueries bien orchestrées. Les acquéreurs ont payé le prix à des arnaqueurs professionnels qui changent périodiquement de domiciliation de leurs sièges. Fort heureusement que la vente sur plan a été révisée avec la création d'un fonds de garantie et de la caution pour la promotion immobilière. Cette structure veille à ce que les documents ou les contrats pour la vente d'un logement neuf soient entourés du maximum de crédibilité. Un cadre balisé pour déjouer les tentatives de détourner l'argent des futurs propriétaires. En définitive, chaque client est avisé au départ de la bonne tenue du contrat de vente sur plan et qu'il peut alerter l'organisme cité plus haut en cas de doute sur l'opération.